J.Marc Pujol
PERPIGNAN : CONSEIL MUNICIPAL DU 9 NOVEMBRE 2017
PERPIGNAN DES CLASSES À MOITIÉ VIDES LE JOUR DE LA RENTRÉE
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Comme chaque année, dans le cadre de mon mandat de maire, accompagné d’élus de la Ville et de responsables scolaires, je me suis rendu avant-hier lundi 4 septembre 2017 dans la plupart des écoles de Perpignan à l’occasion de la rentrée des classes.
C’est toujours un grand moment, dans une ambiance si particulière, côté élèves ou côté enseignants. Quel parent ou grand parent n’a-t-il pas ressenti cette émotion unique ? Pour certains enfants, c’est le grand saut dans l’inconnu, avec de nouveaux maîtres et maîtresses, une nouvelle école, des camarades à découvrir, pour d’autres c’est le temps des retrouvailles… Pour tous, enfin, c’est la fin des vacances.
Pour cette rentrée, il y a cependant quelque chose qui m’a marqué dans certaines écoles de la ville : j’ai été frappé de voir des classes à moitié vides… J’ai naturellement demandé des explications aux enseignants, lesquels m’ont apporté quelques précisions, mettant en cause les parents s’agissant donc de ces absences.
Faut-il rappeler à ces parents que l’école ((1) – L’INSTRUCTION, PAS L’ÉCOLE… – NDR) est obligatoire ?, que la direction de chaque établissement scolaire est en droit de rappeler cette obligation d’assiduité et, le cas échéant, de sanctionner les absences injustifiées… Sont-ils conscients de leurs responsabilités, d’autant plus accrues que ces absences entraînent forcément par la suite des retards dans la mise en place des programmes scolaires.
J’ai d’ailleurs demandé à mes services en charge de la scolarisation de convoquer ces parents que je recevrai. L’école constitue une étape majeure dans le « vivre ensemble » de la République, parce qu’elle porte haut les valeurs de la République.
NDLR : Comme c’est surprenant ! Ne serait-ce pas les effets d’une certaine fête religieuse ???… Ne dit-on pas « À Rome fais comme les Romains » ???
(1) À noter que ce n’est pas « l’école » qui est obligatoire mais « L’INSTRUCTION ». Petite nuance quand même…
PERPIGNAN : OUI !, LA CULTURE DOIT IRRIGUER LA VILLE…
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Au même titre que le sport et l’éducation, parmi les compétences qui peuvent incomber à une collectivité, la culture doit être une priorité car elle nous permettra de réinventer notre ville.
Régulièrement, je fais état des avancées des grands projets de l’équipe municipale concernant, entre autres, le retour d’une partie de l’université en centre-ville, l’embellissement de notre patrimoine urbain, l’accessibilité de notre cœur historique au plus grand nombre, l’enracinement de Perpignan comme une grande destination touristique à l’année… sans oublier bien sûr le nouveau Musée d’art Hyacinthe Rigaud, dont l’ouverture a eu lieu la semaine dernière en présence de très nombreuses personnalités, locales, régionales, transfrontalières, venues de Toulouse, Montpellier, ainsi que de Gérone et Barcelone. Le lendemain de l’inauguration, les perpignanais ont afflué en quantité et en qualité dans « LEUR » nouveau musée. Depuis, le soufflet n’est pas retombé.
Chaque jour, c’est en moyenne un demi-millier de visiteurs qui défilent au milieu des œuvres permanentes, attirés par la beauté des lieux, certes, également par l’originalité de l’exposition temporaire consacrée à l’itinéraire perpignanais du maître Pablo Picasso.
Avec mon équipe municipale, nous avons estimé que ce nouveau Musée d’art Hyacinthe Rigaud pouvait, pourrait, faire venir sur Perpignan, bon an mal an, entre 60 000 et 90 000 nouveaux visiteurs. Les premiers chiffres sont très encourageants. Les médias nationaux ne s’y sont pas trompés ; chaque jour des journalistes demandent une accréditation pour avoir accès au musée. C’est nouveau cycle qui s’ouvre pour Perpignan. Une ville qui redonne une place de choix à la culture, à « SA » culture, à son Histoire, est une ville qui vit, c’est une ville qui se réinvente en fidélité avec ses valeurs, avec son identité.
LÉGISLATIVES : IL Y A UN TEMPS POUR TOUT… MÊME POUR ALLER VOTER !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
De nos jours, le droit de vote est synonyme de Démocratie. Le taux de participation à une élection, quelle qu’elle soit, est signe d’une vraie vitalité démocratique. Au fil de certains scrutins électoraux, cette participation s’amenuise. Depuis quelques années, une sorte de « désamour » semble s’être installé entre les électeurs-trices, le peuple, et les élus, les édiles, renvoyant de la classe politique une image peu reluisante et divisée.
Dimanche dernier, lors du 1er tour des élections législatives, l’électorat français, déchiré et sidéré par les « affaires » il semblerait, a manifesté une certaine colère par son choix de ne pas… aller voter.
Personnellement, je pense que c’est là une très mauvaise stratégie. Le droit de vote est un bien trop précieux pour être négligé et foulé au pied de la sorte. Alors oui, sans aller jusqu’au droit de vote obligatoire – comme cela se pratique déjà chez certains de nos voisins européens : Belgique, Luxembourg… Liechtenstein, Danemark, Grèce… – il nous faudra vite mener une réflexion pour faire revenir les Français devant les urnes ; par exemples, faire voter les Français un jour de semaine ?, comptabiliser les bulletins blancs et nuls ?… Nous devrons inévitablement en passer par là pour lutter contre l’abstention, surtout lorsque l’on sait que celle-ci est volontaire.
En attendant, je souhaite que la Fête des pères et la garantie d’un ensoleillement sublime pour ce dimanche 18 juin 2017, deuxième tour des élections législatives, ne constituent pas un frein à l’intention d’aller voter. Votez comme vous voulez, pour qui vous voulez, « pour » ou « contre » quelqu’un(e), mais allez voter !
PERPIGNAN : SILENCE ON TOURNE !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Depuis quelques mois, et sous l’impulsion entre autre de l’équipe municipale qui souhaite faire de Perpignan une vraie destination touristique et « d’affaires », des metteurs-en-scène viennent planter leurs caméras dans notre ville, conscients des atouts formidables que celle-ci peut offrir dans le cadre de son histoire, de son patrimoine architectural, de son identité culturelle bien sûr, sans oublier le quotidien de ses habitants.
Accueillante par nature, à cheval sur les Pyrénées et sur deux cultures, entre mer et montagne (je ne me lasserai jamais de le répéter ici ou ailleurs), Perpignan offre à sa population une qualité de vie exceptionnelle, une diversité riche des hommes et des femmes qui la font vivre. Si notre belle cité peut devenir cette destination prisée et courue que nous appelons tous de nos vœux, c’est parce que justement chacune et chacun peut y trouver – et l’apprécier ! – un cadre naturel préservé, avec une vie associative, culturelle et sportive très intense.
Quand je lis dans le journal L’Indépendant daté de ce mercredi 14 juin, l’interview consacrée à l’acteur et réalisateur Olivier Marchal, qui tourne en ce moment à Perpignan, je ne peux qu’être fier de « ma » ville. Ses mots, ses premières impressions sur Perpignan, ne peuvent qu’être un bel encouragement prometteur pour, justement, toutes celles et tous ceux qui s’activent, jour après jour, pour faire de notre cité une « destination unique », une destination en tout cas originale. Je pense là aux élus qui m’entourent, aux décideurs, aux professionnels du tourisme bien sûr parmi lesquels, cafetiers, hôteliers, restaurateurs, vignerons, galeristes, voyagistes, créateurs d’événementiels…
Ce sont eux qui font d’abord l’attractivité de Perpignan !
COMMUNAUTÉ URBAINE PERPIGNAN : CONSEIL DU 22 MAI 2017
LE TERRORISME N’EST PAS UN PHÉNOMÈNE VIRTUEL !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Jeudi soir peu avant 21h sur la plus célèbre avenue du monde, les Champs Élysées à Paris, un terroriste a tiré avec une arme automatique de guerre sur un véhicule de police, tuant un jeune agent et en blessant plusieurs autres. L’homme a été abattu par les forces de l’ordre qui ont riposté immédiatement.
Vendredi matin, j’ai pris la décision de mettre en berne tous les drapeaux sur le fronton de la mairie.
Je regrette que durant toute la campagne électorale précédant l’élection présidentielle les débats « de fonds » aient complètement occulté cet aspect de notre vie quotidienne. Car, hélas, depuis les attentats terroristes islamistes commis à Toulouse en 2012, puis en 2015 à Paris au siège de la rédaction du journal Charlie Hebdo, à l’Hyper Casher, dans la salle de spectacle du Bataclan, du 14-Juillet 2016 sur la Promenade des Anglais à Nice, le 26 juillet dans l’église de Saint-Etienne du Rouvray (près de Rouen) qui à coûté la vie au père Jacques Hamel… la société française vit au rythme de ces attaques qui ont provoqué la mort de près de 250 personnes sur notre sol ! Le bilan du terrorisme dans notre pays est très lourd.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Et surtout, comment peut-on ignorer, passer outre, éviter soigneusement un tel phénomène de société ?… J’entends encore, dans cette campagne, des candidats à la fonction suprême revendiquer inconsciemment un pacifisme bêlant. Faut-il rappeler à ces gens-là que c’est hélas cette même doctrine, antimilitariste et antipatriotique, qui, par crainte d’être précipitée dans une guerre, avait porté le slogan vitaliste « Plutôt Hitler que la guerre » ? ; impliquant ainsi indirectement de fermer les yeux sur la barbarie et le génocide des nazis !
Le terrorisme existe réellement. C’est une réalité. Il est chez nous une menace permanente. Preuve en est encore l’attaque d’hier soir sur les Champs-Élysées. Certes, les terroristes veulent provoquer un impact sur l’élection présidentielle en cours. Certes, face à cette menace, nous ne devons pas céder, nous devons continuer au contraire de nous comporter normalement, de serrer les coudes, de ne surtout pas céder, ni à la polémique ni à la panique. Mais l’erreur fatale, à mon avis, serait de fermer les yeux, de ne plus considérer la menace en baissant les bras pour laisser place à la fatalité. On ne protègera jamais assez les 36 000 communes de France, ni les plages bondées en périodes estivales, ni les transports en commun, pas plus d’ailleurs que nos lieux de culte, de culture et nos festivals, notre quotidien ne doit pas être vécu comme un thriller au suspense saisissant. La Vie ce n’est surtout pas ça ! Cependant, je le répète, nous ne devons pas faire l’impasse sur la menace terroriste. Nous devons rester mobilisés.
Au nom des perpignanaises et des perpignanais, j’adresse aux familles des victimes l’entier soutien des habitants de la ville dans la dure épreuve qu’elles traversent. Mes pensées sont avec elles. Plus que jamais, face au terrorisme, nous devons rester unis et solidaires avec nos policiers, gendarmes et militaires.
PERPIGNAN : VILLE TOURISTIQUE À PART ENTIÈRE !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Grâce à Paul Alduy, alors maire de Perpignan (de 1959 à 1993), la ville fut l’une des toutes-premières en France à être dotée d’un Palais des congrès, ce qui lui permit de se hisser dans le segment du « tourisme d’affaire ».
Aujourd’hui, Perpignan-la-Catalane, s’adossant à la richesse d’un patrimoine naturel, culturel, architectural, historique et identitaire hors nomes, a su développer un tourisme urbain qui fait de notre cité la porte d’entrée d’un territoire connu et reconnu, un territoire qui a su diversifier son offre touristique, en élaborer de nouvelles, au cœur de l’un des triangles géographiques comptant parmi les plus attractifs au sud de l’Europe, et délimité par les métropoles de Toulouse l’Occitane, Montpellier la Languedocienne et, surtout, Barcelone la Catalane.
Les chiffres sont là : la seule période de la Semaine Sainte a attiré plusieurs dizaines de milliers de personnes, essentiellement lors de la Procession de la Sanch… dont plus précisément 16 123 dans les monuments de la ville (Cathédrale, Hôtel Pams, Casa Xanxo, Couvent des Minimes, églises La Real, Saint-Jacques, Saint-Mathieu…). Il faut remonter aux années 90 pour retrouver une telle affluence. Même constat à l’Office de tourisme (Palmarium), où le système d’enregistrement de la fréquentation « Tourinsoft » a permis de chiffrer au client près : 7 877 personnes très exactement, entre le samedi 8 et le lundi 17 avril 2017. Le Vendredi Saint (14 avril), jour de la procession de la Sanch, révèle même un chiffre record de près de 2 000 visiteurs ! En tête de cette clientèle, les habitants de l’Hexagone (pour environ 53% de la fréquentation globale), suivis des Espagnols (31% – dont une majorité de Catalans de Barcelone-Gérone-Figuères), des Britanniques (5%), des Allemands (4%) et des Belges (3%).
Certes, il faut rappeler que cette année la Semaine Sainte a été favorisée, sur le calendrier, par les vacances scolaires de printemps (coïncidant notamment avec les zones de proximité) ainsi que par une météo particulièrement clémente affichant des températures estivales. Mais il faut aussi se rappeler que l’équipe municipale – pleinement consciente de l’évolution du tourisme et de ses enjeux dans un secteur d’activité désormais majeur, facteur d’innovation, de savoir-faire et de progrès social – a décidé d’engager une politique nouvelle pour répondre au plus près de la quête d’authenticité recherchée dans le cadre du développement d’un tourisme urbain.
S’agissant par exemple de la procession de la Sanch, la Ville, représentée par Pierre Barbé l’élu en charge du Tourisme, et par Marie-Claire Baills, Directrice de l’Office de tourisme, en étroite collaboration avec la Délégation municipale aux Affaires catalanes et l’Archiconfrérie, ont permis un partenariat dynamique qui a suscité un certain élan.
Le marché touristique constitue aujourd’hui une alternative économique, avec un rôle social au niveau de l’emploi et des investissements, surtout dans une ville comme la nôtre. Perpignan doit saisir cette mutation comme une chance, Perpignan doit s’engouffrer dans cette brèche ; cela ne concerne pas uniquement notre collectivité territoriale, mais cela doit constituer un appel d’air pour les professionnels, notamment dans les métiers de l’hébergement, la restauration et les cafés, comme pour les opérateurs de voyages (d’où notre volonté de faire de Perpignan une véritable destination City break). Les nombreux témoignages qui me reviennent du centre-ville vont d’ailleurs tous dans ce sens. Avec ses musées, ses monuments, ses manifestations culturelles (nombreux festivals à l’image de Visa…), tout en restant respectueux de la population résidente (j’y veillerai personnellement), Perpignan-la-Catalane a tout pour trouver sa place au soleil dans le Tourisme.
MÉTROPOLE : « SANKÉO », POUR UNE VISION MODERNE DU TRANSPORT SUR LE TERRITOIRE
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Mardi 18 avril 2017, en fin de matinée, à l’issue d’une conférence, en compagnie des dirigeants de la société Vectalia Perpignan Méditerranée (entreprise délégataire des transports en commun sur le territoire de Perpignan Méditerranée Métropole/ PMM), et en présence du vice-président de PMM délégué aux Mobilités, Daniel Mach, par ailleurs maire de Pollestres, j’ai procédé à la présentation de la nouvelle identité visuelle de la CTPM qui dans la foulée devient « Sankéo ».
Cette nouvelle identité commerciale, légendée du slogan « Chaque jour est un nouveau départ », s’inscrit absolument dans notre politique d’adaptation des services communautaires que nous menons depuis maintenant plusieurs mois. Elle incarne notre ambition, la dynamique que nous souhaitons insuffler au réseau de transport public notamment. C’est la promesse d’une métropole « plus mobile ».
Agir, c’est s’engager, c’est mobiliser, c’est également changer, évoluer, pour mieux accompagner la vie et les citoyens d’un bout à l’autre du territoire, pour faciliter les déplacements, les interconnexions, pour améliorer la qualité environnementale de chacun(e) d’entre nous.
Cette image modernisée via « Sankéo » s’appuie certes sur un projet de réorganisation des transports publics de la Métropole à l’horizon 2018, mais elle s’accompagne aussi dans les faits de l’arrivée de trois premiers véhicules hybrides, « Sankéo » ouvrant ainsi la voie à une mobilité plus durable. « Sankéo » se veut être la version revisitée de l’expression identitaire catalane « sans & or », un clin d’œil pour les habitants de PMM !
Le réseau de transport public de PMM en quelques chiffres, c’est : plus de dix millions de voyages (2016), 9 millions de kilomètres parcourus (2016), 36 lignes régulières, 350 circuits scolaires, 220 véhicules, trois parcs-relais (Parc des Expositions, Saint-Estève et Les Arcades)…
RÉGION : LA PLUS PUISSANTE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE DE LA RÉGION SERA À PERPIGNAN !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Jeudi 16 mars en compagnie de Susy Simon-Nicaise, adjointe déléguée aux commandes publiques et au parc-auto, de Dominique Schemla, conseiller municipal en charge du Développement durable, de la gestion de l’énergie et de l’environnement, et des services concernés, je présenterai lors d’une rencontre avec les médias au Centre technique municipal (CTM), les travaux de la plus puissante installation photovoltaïque en autoconsommation de la Région.
Le projet de la commune de Perpignan concerne la construction d’ombrières photovoltaïques, sur une partie du parking du CTM. Cette installation produira un peu plus de 225 MWh/an et couvrira donc près de 15% des besoins en énergie du site entier. Le projet porte sur la construction de trois ombrières, ayant chacune une longueur comprise entre 35 et 38 mètres ; chaque ombière recouvrira en fait une double rangée de places de voitures. Soit encore une surface de 1 185m², soit 87 places de parking qui seront couvertes par les modules. Coût de l’opération : 390 000€.
Une production d’énergie solaire viendra alléger la facture énergétique du CTM. En effet, la particularité de cette installation en autoconsommation implique que la production d’électricité est entièrement consommée sur place, en circuit court et non réinjectée dans le réseau. Avec sa puissance installée de 174 kWc, cette installation est à ce jour la plus puissante de la Région !

En agissant ainsi, Perpignan renforce son image internationale de « Ville pionnière en énergies renouvelables (EnR) »… Aujourd’hui, 35 bâtiments de la Ville sont équipés de toitures solaires en revente : dont une dizaine de structures sportives, des groupes scolaires, des structures administratives, la salle de tir à l’arc du Parc des Sports… Les ombrières du CTM, dont les travaux devraient durer six mois, viendront s’ajouter à ces équipements de production d’énergies renouvelables. D’autres projets sont déjà en réflexion dont la solarisation d’un bâtiment de la propreté urbaine.
PERPIGNAN : « SE MODERNISER POUR REVITALISER »
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Comme toutes les perpignanaises et les perpignanais, je ne peux rester insensible aux bouleversements en cours qui touchent les commerces du centre-ville.Toutes les villes françaises sont concernées. Récemment encore, le journal Le Figaro pointait du doigt « les fermetures de magasins s’accélèrent, entraînant un choc économique et démographique dans de nombreux centre-ville… Dans 89 municipalités de moins de 100 000 habitants, par exemple, le taux de boutiques vides est supérieur à 10%, dont certaines entre 50 000 et 100 000 habitants avec plus de 20% de magasins fermés (…) ».
Les causes à l’origine d’un tel phénomène sont multiples et diverses. Pêle-mêle, les experts évoquent la prolifération des centres commerciaux, l’e-commerce, l’évolution bien sûr des modes de consommation et des attentes des clients.
Au plus haut sommet de l’État, dans le cadre notamment de la Loi NOTRe portant sur la nouvelle organisation territoriale, les rapports s’accumulent devant l’urgence de la situation. La métropole Perpignan Méditerranée peut s’appuyer sur des atouts incontestables, qu’ils soient naturels ou socio-économiques, pour faire face à cette tendance qui, je le répète avec insistance, touche la plupart des territoires qui forment l’Hexagone. Pas une des 13 régions n’y échappe !
Parmi nos atouts, nous pouvons compter sur la dynamique démographique – Perpignan est dans le trio de tête des cités qui voient annuellement leur population le plus s’accroître – sur une capacité d’attractivité réelle (proximité de la mer, de la montagne, d’un aéroport international, une gare TGV, une situation transfrontalière, le développement fulgurant de l’oenotourisme…), sur un environnement urbain adapté.
Si le commerce est d’abord l’affaire des commerçants, il revient aux élus d’engager et de mettre en œuvre une stratégie globale adaptée à la situation, je préciserai même « à chaque situation », tellement les spécificités nous engagent dans des contextes de dépendances territoriales.
S’agissant plus particulièrement de notre Métropole : le projet « Es Têt », le retour de l’Université en centre-ville, la rénovation-extension du Musée d’Art Hyacinthe Rigaud, la reconfiguration de l’édifice la Loge de Mer attenant à la mairie, le poids des festivals, etc.-etc., sont autant de choix délibérés et d’opportunités pour conforter, entre autre, la place historique et touristique de Perpignan Méditerranée dans une stratégie économique innovante. L’objectif étant de se moderniser pour revitaliser, pour optimiser les missions qui sont les « NOTRe » !
COMMUNAUTÉ URBAINE – CONSERVATOIRE : LA POSITION DU PCF
La Communauté urbaine a commandé, sur le Conservatoire, un audit dont les premières constatations ont suscité un débat au sein de l’Assemblée de Communauté. Le président, Jean-Marc Pujol, mettant en avant le coût très élevé de cette structure. Parmi les propositions envisagées figure l’augmentation des droits d’inscription.
Cette affaire, malheureusement, est une nouvelle illustration des conséquences des réductions drastiques des dotations de l’État aux collectivités territoriales, de l’étranglement financier de ces dernières. Avec plus de 3000 élèves le Conservatoire à Rayonnement Régional est la structure publique qui assure l’essentiel de la formation musicale dans le département, bien plus, c’est sans doute regrettable, que l’Éducation Nationale. Il remplit une mission d’éveil, de pédagogie, de formation professionnelle. Les élèves s’y ouvrent à la culture, découvrent différentes formes d’expression. Le parcours ultérieur de nombre de jeunes passés par cette institution est parlant. Dans notre société en déshérence, l’investissement pour la jeunesse est un investissement d’avenir, bien plus que le tout sécuritaire. Il est certain que cela pèse lourd sur les finances des collectivités locales et il y a une bataille à mener pour que l’État prenne ses responsabilités. Mais penser que c’est en augmentant fortement les droits d’inscription qu’on réglera le problème c’est se leurrer, ou vouloir la mort de l’établissement, du moins en tant que service public concernant l’ensemble de la population.
On peut regretter que cette évidence ne soit pas partagée par le président de la Communauté urbaine qui mène une politique de gestion comptable. Ne vient-il pas, en tant que maire et pour des raisons similaires, de fermer la Haute École d’Art ? Loin de nous l’idée de dilapider les deniers publics, mais de définir des priorités. Pour les communistes le service public d’enseignement et de culture fait partie de celles-ci, et ils suivront avec beaucoup de vigilance l’évolution de la situation du CRR.
PERPIGNAN : « MON COMBAT POUR L’EMPLOI »
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Au moment où nous allons lancer les Débats d’Orientations Budgétaires – les fameux DOB – au sein de la Communauté Urbaine et de la Ville de Perpignan, je souhaite rassurer les dirigeants des grands secteurs économiques du territoire : nous maintiendrons nos investissements tout le long de 2017 !
C’est d’ailleurs le sens du message que je viens d’adresser, par courrier, aux responsables directement concernés, qu’il s’agisse de la fédération départementale du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP’66), de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales, de l’Union Pour l’Entreprise (UPE’66), de l’Union Professionnelle Artisanale (UPA’66)… ou encore de la CGPME’66.
PERPIGNAN : UN MUSÉE POUR BOOSTER LE TOURISME CULTUREL
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
A cinq mois de l’ouverture du Musée d’Art Hyacinthe Rigaud, l’édifice est déjà dans (presque) tous les plans médiatiques du moment. « Plus dynamique », « Plus attrayant », etc.-etc., il est au centre d’un inventaire (inter)national quand il s’agit de nommer les lieux qui font l’économie d’un territoire à partir du « tourisme culture », comme il existe un « tourisme d’affaire ».
À l’évidence, aujourd’hui, le « tourisme culturel » est un maillon fort dans l’industrie touristique. Il est une destination. De nombreuses enquêtes le démontrent, légendées par des chroniqueurs de tous bords : l’art dans sa diversité, le patrimoine artistique en général – avec les musées « en tête de gondole » comme on dit dans un espace commercial – est un atout décisionnaire pour le grand public quand il s’agit de bouger, de choisir d’entrer en scène le temps des loisirs.
C’est l’époque qui le réclame. Et les statistiques qui le confirment : la Culture, les chantiers culturels, rapportent… et pas seulement de l’argent, mais aussi des emplois !
MÉTROPOLE PERPIGNAN : INVESTIR POUR ALLER DE L’AVANT !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Ce que je lis dans la presse économique concernant nos projets et réalisations en cours, me conforte dans la gouvernance choisie pour développer la métropole perpignanaise.
Dans un contexte budgétaire tendu et impacté, nous devons continuer d’innover pour rendre notre territoire toujours plus attractif, compétitif, et cela passe inévitablement par la rénovation de secteurs urbains, l’installation de services de proximité, la mise en place d’un réseau de mobilité encore plus performant et durable, la connexion de la population, une gestion renouvelée du « vivre ensemble » pour n’oublier personne ni aucun quartier…
Je suis heureux de constater que le retour de l’université de Perpignan en centre-ville, la rénovation et l’extension du musée d’art Hyacinthe Rigaud, le nouvel EHPAD au Vernet, entre autres grands chantiers, soient aussi aujourd’hui la vitrine médiatique du nouveau visage de Perpignan que nous sommes en train de bâtir.
PERPIGNAN : SOUTENIR NOS AÎNÉS
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Perpignan Méditerranée Métropole vient de vendre une parcelle dans le site de Torremila, sur laquelle sera édifié un centre médico-social destiné aux personnes âgées.
Le projet de cet EHPAD – Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes – vise à regrouper dans un même endroit, à Perpignan, l’activité médico-sociale et sanitaire des personnes âgées, afin de favoriser la qualité de prise en charge et l’optimisation économique, et ce en mutualisant des locaux et services médico technique et logistique.
Le maître d’ouvrage est le GCSMS (Centre Gérontologique du Roussillon), composé de deux membres : l’association Joseph-Sauvy et le Centre Hospitalier de Perpignan. Le GCSMS assurera le financement du programme immobilier. Il a donc pour objet de regrouper : 200 lits d’USLD (Unité de Soins de Longue Durée), un établissement médico-social de 120 lits (comprenant 90 lits d’hébergement de personnes âgées dépendantes et 30 lits pour personnes âgées vieillissantes), un accueil de jour de 12 places… Le GCSMS vient d’ailleurs à ce sujet de recevoir l’ensemble des autorisations des autorités sanitaires de tutelle et s’apprête à déposer le permis de construire de cette unité qui représentera 300 nouveaux emplois sur Perpignan.
« Bien vieillir » est un enjeu pour chacun ! Le progrès de civilisation et les évolutions démographiques qui en découlent sur notre territoire – dont l’allongement de l’espérance de vie – constituent inévitablement l’un des défis majeurs auxquels la collectivité sera confrontée dans les années à venir.
PERPIGNAN – MUSÉE RIGAUD : MISE EN PLACE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
L’OPPOSITION ABSENTE !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Ce mardi 17 janvier 2017, j’ai mis en place le conseil d’administration de la « Régie municipale Musée d’Art Hyacinthe Rigaud ». Régie municipale administrative à autonomie financière et personnalité morale, sa création, décidée en conseil municipal du 4 novembre 2016, est effective à compter du 1er janvier 2017.
Depuis le mois de novembre 2014, la Ville de Perpignan a lancé la rénovation et l’extension du musée des Beaux-Arts Hyacinthe Rigaud, situé Hôtel de Lazerme (à hauteur du 21 de la rue Mailly), afin de répondre à la fois aux carences fonctionnelles, au manque d’espace pour les expositions et à la vétusté dont souffrait le bâtiment actuel. La réunification de l’Hôtel de Mailly et de l’Hôtel de Lazerme permet ainsi d’obtenir un établissement de plus de 3 000m² !
L’inauguration du musée est programmée pour le mois de juin 2017.
Siègeront au sein du conseil d’administration, au titre des représentants de la Ville : Danièle Pagès, Michel Pinell, Caroline Ferrière-Sirère, Yves Guizard, Virginie Barre et Josiane Cabanas. Ainsi que, en tant que personnalités qualifiées, et sur ma proposition : l’Association des Amis du Musée d’Art Hyacinthe Rigaud, Jacqueline Carrère et Jacqueline Vivès.
Je suis intimement convaincu qu’une telle rénovation va redonner de l’appétit à un public culturel sensible aux espaces, tel le musée Rigaud, riches d’arrière-plans architecturaux ou historiques, des lieux où pulsent l’Histoire et l’Art, des lieux qui interpellent, qui interrogent, qui façonnent, qui brassent…
Dans une Cité comme Perpignan, où les traditions demeurent au premier plan, la culture est évidemment un axe économique majeur, qui contribue à faire reconnaître au monde extérieur la singularité et les richesses de notre ville.
À noter QU’AUCUNE PLACE N’EST LAISSÉE À L’OPPOSITION… La démocratie appliquée envers presque 50% des électeurs ? Dommage… (NDLR)

PERPIGNAN : « LES HIRONDELLES » PRENNENT LEUR ENVOL…
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
La Ville va conventionner avec l’État afin de financer l’aménagement d’une Maison d’Accès au Droit – les travaux d’aménagement seront engagés au mois de mars pour une mise en service à la rentrée – sur le site du Pôle administratif déjà implanté dans le quartier du Vernet, au sud de l’Hôpital de Perpignan, où déjà sont ouverts au public la mairie de quartier (qui s’adresse à la population des quartiers nord), des espaces associatifs, la nouvelle salle des mariages… ainsi qu’une crèche municipale, « Les hirondelles » d’une capacité de vingt-quatre enfants (trente-cinq places à terme).
Cette crèche, située donc sur l’avenue du Languedoc, ouvrira ses portes lundi prochain, pour une montée en puissance d’ici la fin du mois.
Rassembler autant de services de proximité, d’équipements, sur un même site, presque sous un même toit, au cœur du Vernet – un quartier facile d’accès, tant en matière de stationnement que de desserte par les transports en commun – est incontestablement un « plus » pour ce secteur urbain qui ne tourne pas le dos à son histoire. Ainsi, petite à petit, avec de belles ambitions, le Vernet retisse lentement mais sûrement sa trame, sur un terrain propice à un cadre environnemental exceptionnel autant qu’à la créativité de ses habitants, lesquels se considèrent souvent avant tout comme des voisins d’abord !
PERPIGNAN – ARMEMENT DES POLICIERS MUNICIPAUX : ATTENTION AUX EFFETS D’ANNONCES !
Communiqué des élus FN/RBM du Groupe « Perpignan Ensemble avec Louis Aliot »
Le décret sur l’autorisation donnée aux maires d’armer leur Police Municipale en calibre 9mm est paru hier au journal officiel. Si les élus du Groupe Perpignan Ensemble sont satisfaits de cette mesure qui apportera une sûreté et une protection indéniable à nos policiers municipaux, ils attirent l’attention des perpignanaises et des perpignanais sur le fait que cette annonce ne fera malheureusement pas baisser la criminalité à Perpignan.
En effet, chacun peut se douter que la taille du calibre des armes n’est pas un remède miracle à l’augmentation permanente de la délinquance sur Perpignan : augmentation de 45% pour les « violences faites aux femmes » et de 24% pour les « cambriolages » en 2015…
Les élus du Groupe FN/RBM rappellent que la sécurité publique est de la compétence de l’État, et que c’est aussi la « Politique de la Ville » décidée par le Maire qui crée les conditions d’un sentiment de laxisme à l’égard des voyous !
Nous rappelons au Maire Jean-Marc Pujol, toujours si prompt à dénoncer les carences du Ministère de l’Intérieur en matière d’effectifs policiers, que c’est sous le mandat de ses amis Nicolas Sarkozy et François Fillon qu’ont été supprimés près de 17 000 postes au sein de la Police Nationale.
Enfin, les élus FN/RBM demandent instamment au Maire de Perpignan une revalorisation immédiate du traitement salarial de nos fonctionnaires de Police Municipale, Perpignan étant l’une des villes de France où les fourchettes de salaire sont les plus basses !

PERPIGNAN – ARMEMENT DE LA POLICE MUNICIPALE : LE DÉCRET EST PARU !
Au début de ce mois de novembre 2016, lorsque j’ai annoncé en conseil municipal que la Ville allait acheter 144 pistolets automatiques (9mm) pour équiper la Police Municipale, élus de l’Opposition et certains médias s’en sont offusqués et ont dénoncé « un coup de com’ », voire « un coup de force », d’autres raillant la mesure en s’indignant ainsi : « Attention aux bavures ! »…
Aujourd’hui, mardi 29 novembre 2016, je suis très heureux d’apprendre que le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un décret paru au Journal Officiel (JO), relatif aux conventions locales de sûreté des transports collectifs et aux conditions d’armement des agents de police municipale, entérine de fait la délibération prise par le Conseil municipal de la Ville de Perpignan que je préside.
Dans le contexte qui nous entoure, qu’il s’agisse de la menace d’actes terroristes, de la propagation d’une certaine délinquance « armée jusqu’aux dents », sans oublier la grogne généralisée des forces de Police, il fallait prendre une telle décision, le Gouvernement se devait d’apporter cette réponse. Et si la Ville de Perpignan a été innovante dans ce domaine, si nous avons été précurseurs, c’est tant mieux ! En équipant nos agents de la Police Municipale avec un matériel moderne, plus adapté en tout cas aux nouvelles situations, en la dotant de pistolets semi-automatiques plus rapides et plus efficaces (les mêmes que ceux utilisés par la Police Nationale), j’ai voulu rassurer les habitants de la Métropole. Il s’agit tout simplement de tout mettre en œuvre pour la tranquillité des perpignanaises et des perpignanais. Cet investissement vient compléter tous les dispositifs déjà existants : l’îlotage, l’installation de caméras de vidéo-protection, le recrutement de policiers, la mise en place de brigades d’intervention rapide, etc.-etc.
POLITIQUE – LIBERTÉ : FRANÇOIS FILON A OSÉ PARLER !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Ex soutien de Nicolas Sarkozy
Triomphalement élu à l’issue de la « primaire » de la Droite et du Centre-droit, à laquelle ont participé pratiquement 10% de l’électorat français, François Fillon a osé ressusciter le mot « Liberté » ! Je suis très heureux de cette victoire, car c’est la victoire des valeurs d’une droite décomplexée, ouverte et réformatrice.
François Fillon a su rencontrer le cœur de l’électorat de droite, comme j’ai eu l’occasion de l’exprimer dès hier soir devant les journalistes, mais surtout François Fillon a affiché sa détermination pour libérer notre économie d’une réglementation poussive, obsolète, et de carcans qui ne font que corseter la liberté d’entreprendre, la liberté de créer des emplois, la liberté d’innover, la liberté de relever les défis pour mieux faire face aux enjeux de l’époque aussi !
Il a été le seul dans cette « primaire » à parler de liberté, un mot qui pourtant devrait sauter aux yeux de tous, et en particulier de nos dirigeants comme les mots « égalité » et « fraternité » !
François Fillon, c’est sûr, a bien l’intention de réformer notre pays pour le mettre en phase et en action avec les réalités de l’incontournable mondialisation qui, jour après jour, s’impose à notre société, rythme notre quotidien.
POLITIQUE – ‘MIGRANTS : L’EXEMPLE DE SAINT-BAUZILLE-DE-PUTOIS RÉVÉLATEUR DE L’IMPRÉPARATION DE CE GOUVERNEMENT »
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy Signataire de la charte anticor
Quand on se veut à l’écoute des inquiétudes et des peurs de la société, on ne peut pas traiter le problème des migrants comme le fait l’actuel gouvernement.
Si ces personnes se sont regroupées à Calais, c’est pour rejoindre le plus rapidement possible la Grande-Bretagne, car Calais est le point de passage le plus logique et le plus court pour y accéder. Devant l’accumulation de ces campements sauvages, qualifiés de « jungle » par les médias de tous horizons, sans la moindre hygiène sanitaire, sans sécurité et sans respect des personnes – en dépit de la présence sur place d’ONG et d’associations – il était bien sûr nécessaire d’agir et de réagir.
Cependant, il me parait plus respectueux de le faire en prenant l’attache des maires concernés par cet éparpillement des migrants sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’en informant les populations locales sur ces déplacements, plutôt que le leur imposer sans discussion possible.
L’exemple le plus frappant et le plus proche de nous étant à ce jour celui de la commune de Saint-Bauzile-de-Putois, où l’Etat avait décidé dans un premier temps d’installer dans cette petite commune cévenole de l’Hérault situé dans l’arrondissement de Lodève, qui compte à peine environ 1 800 habitants, près de 90 migrants… Michel Issert, le maire, que je connais bien, et que je soutiens dans sa protestation, ainsi que le fait d’ailleurs son Conseil municipal, s’est opposé à « cette décision prise d’en haut sans la moindre concertation » et il a dans la foulée annoncé qu’il démissionnerait. Finalement, samedi dernier, pour apaiser la situation, le chiffre de 87 migrants imposés par le gouvernement est tombé à 44. C’est la Préfecture qui a officialisé cette réduction de moitié.
COMMUNAUTÉ URBAINE : « TAXE DITE « INONDATION » : MA RÉPONSE AU GROUPE PCF DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL »
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy Signataire de la charte anticor
La réaction du Groupe des élus communistes du Conseil Départemental, à propos de l’instauration de la taxe « inondation » – dans le cadre de la Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GEMAPI) – mérite à tout le moins un certain nombre de précisions pour lever toute confusion et ambiguïté dans l’esprit des lecteurs…
Taxer la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole d’avoir instauré la taxe facultative « inondation » dans la précipitation en indiquant que « rien n’est obligatoire avant le 1er janvier 2018″ marque une méconnaissance des textes et des missions de notre collectivité !
En effet, le 1er janvier 2018 est la date à partir de laquelle les EPCI – Communautés de communes et urbaine) devront obligatoirement exercer les compétences en matière de GEMAPI. Or, Perpignan Méditerranée Métropole a déjà dans ses compétences l’hydraulique (protection contre les inondations…) et les milieux aquatiques ; elle est donc déjà « GEMAPIenne ». A ce titre, et au travers de ses participations dans les Syndicats mixtes de bassin versant de l’Agly, de la Têt et du Réart, ou en tant que maître d’ouvrage, notre collectivité territoriale doit financer des travaux importants, prioritaires et obligatoires d’ici à 2020, d’un montant d’environ 30 millions d’€uros. Par ailleurs, la loi du 27 janvier 2014 de Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles (MAPTAM) a prévu une taxe facultative pour permettre aux collectivités de financer la GEMAPI.
En raison du désengagement financier de l’État, des responsabilités à assumer notamment pour protéger les citoyens contre les risques d’inondations, Perpignan Méditerranée Métropole sans méconnaître le poids de la fiscalité locale, s’est résolue à voter cette taxe dédiée aux travaux de protection, tels les digues du Réart au droit de Théza et de Saleilles pour 8 millions d’€uros, le chenal vert sur la Têt à Canet-en-Roussillon pour 6 millions d’€uros, l’aménagement du Verdouble à Tautavel sur l’Agly pour 1,3 million d’€uros…
Proposer la création d’un syndicat mixte à l’échelle du département pour « chapeauter » la GEMAPI, si son existence n’est pas exclue d’entrée à côté des missions spécifiques des Syndicats mixtes de bassin versant, ne résoudrait pas tous les problèmes et en particulier le financement des dépenses d’investissement : avancer que « la taxe facultative deviendrait inutile » apparaît en l’état des réflexions bien hasardeux.
Quoi qu’il en soit, la Communauté urbaine s’associera à tout projet cultivant l’intérêt général, ménageant les deniers publics et permettant de réduire les impacts des inondations dans les meilleurs délais. La Communauté urbaine facilitera ainsi les synergies avec tous les acteurs concernés et prendra toute sa part pour la réalisation de ces missions essentielles pour la qualité de vie des citoyens de son territoire et plus largement du Pays Catalan.
POLITIQUE : « DÉPENSES PUBLIQUES LOCALES MAÎTRISÉES, MÊME SI PEUT MIEUX FAIRE »
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy Signataire de la charte anticor
Chaque année, l’association Contribuables Associés publie un palmarès, l’Argus des communes, et ce au travers d’un classement qui, au niveau national, selon des strates démographiques bien précises, établit le niveau de la dépense globale ramené à chaque habitant pour, en conclusion, attribuer une note sur la gestion des deniers publics.
S’agissant plus particulièrement de la ville de Perpignan, comme le relève la journaliste dans son article : « Autre élève dans la moyenne positive : Perpignan. La ville réalise un salvateur 10/20 ! (…). La charge déboursée par chaque habitant s’y est élevée à 1 911€ en 2015 contre 2 115 € en 2008 (…). Sur les cinq dernières années, la dette a baissé de 1,8%, reculant de près de 300 € par quote-part (…) ».
Loin de moi l’idée de crier « Cocorico ! » sur tous les toits de la ville, car je sais que nous pouvons, et nous le devons ne serait-ce que pour les générations futures, faire mieux. Je suis également conscient que les chiffres, selon où on se situe, peuvent donner lieu à diverses interprétations, même si ce palmarès, réalisé par une association de contribuables, ne peut souffrir d’aucune contestation à la lueur des chiffres et de la méthode qui ont permis son élaboration, pour ce qui nous concerne en tout cas.
Je voudrais ajouter, pour légender « politiquement » cette situation, que pendant ce temps, malgré un contexte budgétaire toujours contraignant, l’équipe municipale qui m’entoure a toujours fait en sorte d’afficher un certain dynamisme au service du territoire et de ses habitants : nous avons poursuivi les investissements, maintenu étales les taxes locales – foncière, d’habitation & d’enlèvement des ordures ménagères – engagé de nombreuses actions et projets pour permettre un aménagement urbain harmonieux et concerté… toujours dans l’optique d’offrir à chacune et à chacun un cadre de vie de qualité pour tous. Cette politique est aussi le reflet de nos ambitions pour faire des 36 communes qui composent la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole un exemple de prospérité collective.

POLITIQUE : « LES POLICIERS MÉRITENT UN SOUTIEN SANS FAILLE DE TOUTE LA CLASSE POLITIQUE »
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy
Signataire de la charte anticor
Comment un gouvernement, parfaitement au courant de la situation d’agression permanente des forces de police, peut-il qualifier de « sauvageons » les meurtriers cagoulés qui attaquent à coups de cocktails Molotov des policiers dans leur voiture, les empêchant d’en sortir, donc pour les tuer !
Non, ce sont des tueurs. Et c’est le mot exact. Nulle part ailleurs dans le monde un gouvernement, quel qu’il soit, accepterait les violences et les insultes répétées que doivent subir les défenseurs de la République que sont nos policiers.
Aucun corps constitué n’est soumis à une telle réglementation, à une telle surveillance des médias, alors que nos policiers sont souvent les seuls à faire respecter les lois de la République.
Force doit rester à la Loi. Les policiers méritent le soutien sans faille de toute la classe politique car ils ont déjà le soutien des Françaises et des Français.
Rappelons toutefois que le nom de « Sauvageon » signifie à la fois « Arbre ou arbuste qui a poussé spontanément dans la nature, et qui peut être prélevé et greffé » et « Enfant farouche qui a grandi dans l’abandon et sans éducation, comme un sauvage » et qu’il ne minimise en rien les actes commis (NDLR).
RAPPELONS PAR AILLEURS QUE SOUS LE QUINQUENNAT PRÉCÉDENT, PAS MOINS DE 12.000 POSTES DE POLICIERS ET GENDARMES ONT ÉTÉ SUPPRIMÉS, sans parler des suppressions de postes dans la DCRI et l’armée…, par ceux-là même qui donnent à présent des leçons de savoir-faire…
Lire https://www.facebook.com/DirectSudActu/
POLITIQUE – LA « PRIMAIRE » : UN DÉBAT CORRECT, POLI… INTÉRESSANT !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy
Signataire de la charte anticor
Ce n’est pas parce qu’on n’est pas passionné ou passionnant, qu’on est sans intérêt. Ce n’est pas parce qu’on ne hurle pas et qu’on ne vocifère pas, qu’on a rien à dire.
À l’occasion de leur premier débat télévisé dans le cadre de « la primaire » de la droite et du centre, les sept candidats en compétition ont fait preuve de tenue – mais pas de retenue !, puisqu’ils se sont exprimés sur toutes les questions posées – sur les sujets économiques, politiques, sociaux et judiciaires exposés par les journalistes-animateurs. Je n’entrerai pas dans la discussion de savoir ou de chercher à convaincre « Qui a été le meilleur ? », « Qui a gagné ? », « Quel est le vainqueur ? », deux autres débats télévisés sont programmés et celui d’hier soir avait lieu cinq semaines avant le 1er tour de l’élection.
Ce que personnellement je retiens de cette première confrontation, c’est la correction des échanges, aucune manifestation d’agressivité ou de règlement de comptes dans le propos des un(e)s et des autres, une ambiance qui s’est déroulée dans une atmosphère exemplaire, dans un climat modéré sur le fond comme sur la forme. Celles et ceux qui attendaient un moment de punching-ball, qui espéraient une succession de coups fourrés et de coups tordus, ceux qui guettaient le croche-pied fatal, seront restés sur leur faim et c’est tant mieux ainsi.
Beaucoup de chiffres ont été donnés, j’imagine que nombre d’éditorialistes, d’experts en tous genres, de fins limiers polémistes, vont se lâcher et s’évertuer à les décortiquer pour avec encenser ou tenter de flinguer leurs auteurs. C’est leur « job », comme on dit !
Ma conclusion est que ce premier débat a été une réussite pour la droite et le centre. Nos électeurs n’en attendaient pas moins. Ils ne souhaitaient surtout pas voir des candidat(e)s s’écharper en-dessous de la ceinture comme on le constate hélas en ce moment de l’autre côté de l’Atlantique…
POLITIQUE : LA « PRIMAIRE » EST UNE BONNE CHOSE
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy Signataire de la charte anticor
A la veille du débat télévisé sur la « primaire » de la droite et du centre, je suis très, très heureux de constater que les sujets de fond mis en avant par Nicolas Sarkozy structurent les débats.
Ainsi, tous les candidats veulent baisser la fiscalité, revenir sur les 35 heures, traiter le sujet de la radicalisation… Bien sûr, les divergences existent, ce qui est un signe intéressant de la pluralité de la droite et du centre. Dans tous les cas, la « primaire » est une bonne chose, j’en suis convaincu, car on le voit bien : la multiplication des candidatures, sans la « primaire », nous aurait éliminé au soir du 1er tour de l’élection présidentielle, en tout cas l’absence de « primaire » aurait réduit nos chances de participation au second tour !
PERPIGNAN : JE RENOUVELLE MON SOUTIEN AUX POLICIERS !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Soutien de Nicolas Sarkozy Signataire de la charte anticor
Je suis bien sûr solidaire des policiers, à l’image de ceux qui se sont rassemblés en silence hier à Perpignan devant le commissariat en hommage à leurs collègues attaqués à Viry-Châtillon, dans le département de l’Essonne en région parisienne. Je tiens, en mon nom et en celui des Perpignanaises et des Perpignanais, à apporter mon entier soutien aux fonctionnaires de la Police Nationale blessés, ainsi qu’à leurs familles, en espérant une issue heureuse à celui qui aujourd’hui se trouve dans le coma.
On ne peut plus accepter qu’un gouvernement attende des agressions pour proposer des mesures comme les tenues ignifugées ou le blindage de véhicules de police. Malheureusement, ce qui surgit aujourd’hui ce sont toutes ces zones de non-droit qu’on a voulu passer sous silence. Cela fait des années que dans certains quartiers on caillasse le policiers, les sapeurs-pompiers, et même le SAMU ! Cela n’existe nulle part ailleurs et devrait nous interpeller sur ces territoires « perdus » où les lois de la République ne s’appliquent plus… et où des représentants de la République sont vécus comme des ennemis.
Tout cela, bien sûr, provient d’une idéologie permissive et dévoyée. J’ai encore en mémoire les cris d’orfraie de mon Opposition de l’époque quand la Majorité municipale a décidé d’accélérer l’installation de caméras de vidéo-protection. Depuis 2010, j’ai doublé les effectifs de la Police Municipale comme celui des caméras de vidéo-protection au nombre de 202 aujourd’hui.
L’engagement que j’ai pris de recruter 160 policiers municipaux d’ici la fin de mon mandat (2020) sera pratiquement atteint dès l’année prochaine puisque nous serons à 141.
COMMUNAUTÉ URBAINE : TARIF DE L’EAU SUR LE TERRITOIRE
PERPIGNAN : PIÉTONISATION DU CŒUR DE VILLE
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy Signataire de la charte anticor
De çà de là, je vois des propositions concernant la piétonisation de divers secteurs du centre-ville de Perpignan et, dernièrement, plus particulièrement, une suggestion concernant la rue des Augustins.
La Ville de Perpignan réinvestit dans le centre-ville par le biais de divers projets, et non les moindres, je citerai en exemples la construction du Musée Hyacinthe Rigaud, l’installation d’une partie des étudiants dans des bâtiments en cours de construction également… Chaque année, ce sont plusieurs millions d’€uros que la municipalité injecte pour animer le cœur de ville sous la forme de diverses actions et interventions. Cette dynamique, pour le commerce de proximité entre autre, s’inscrit aussi dans le cadre d’un aménagement et d’une planification stratégiques.
Une piétonisation, quelle qu’elle soit, ne peut se faire que dans le consensus et avec l’approbation de tous : commerçants du centre-ville, riverains… Je suis prêt à aborder le sujet, mais avec l’ensemble des parties, c’est-à-dire les représentants des acteurs économiques (dont la Chambre de Commerce et d’Industrie), du tissu associatif, etc.
En revanche, il faut se souvenir qu’une piétonisation « à l’essai » de la rue des Augustins, par le passé, n’avait pas été retenue. En effet, beaucoup de véhicules transitent par cette artère essentielle qui permet notamment d’accéder au « parking République » et qui fait vivre les commerçants du cœur de ville.
La Ville, lors de son dernier conseil municipal, a déclaré « d’intérêt public » la rue des Augustins, ce qui lui permettra d’acheter des immeubles et de restructurer l’ensemble de ce secteur urbain.
POLITIQUE : RECENTRER LA PRIMAIRES SUR LES VRAIS PROBLÈMES
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy
Signataire de la charte anticor
Alors que la priorité de tous les responsables politiques et autres décideurs devrait être de proposer des solutions pour combattre le fléau du chômage, l’ensemble de la classe médiatique et politique se complait dans un débat abstrait sur « Qui ira voter lors de la primaire de la droite et du centre ? ».
Et si on parlait un seul instant d’intérêt général ?, car le fond du sujet est bien de savoir quelles sont les réformes qu’il faut mener pour retrouver le plein emploi…
Peut-être pourrait-on s’inspirer des propositions de Jean Tirole, médaille d’Or du CNRS (2007) et Prix Nobel de sciences économiques (2014), ou des gouvernements qui ont réussi sur ce sujet ? Que nenni !
On préfère ergoter sur les gens de gauche qui voteront à droite… et sur ceux d’extrême droite qui pourraient voter à droite. Triste débat !
« Au fait, qui a mis sur la place publique cette supposée cabale de la gauche qui irait voter aux Primaires pour faire battre le candidat Sarkozy-Bismuth, si ce n’est… lui-même ? (NDR) »
POLITIQUE : ALSTOM, UN SAUVETAGE… ET APRÈS ?
…OU QUAND LE GROTESQUE TIENT LIEU DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE…
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy Signataire de la charte anticor
Le Gouvernement Valls, une fois de plus, sous l’effet de l’opinion publique, prend la décision d’acheter des TGV pour permettre la sauvegarde de près de 500 emplois sur le site Alstom de Belfort.
Si ces emplois sont menacés aujourd’hui, c’est à cause de la politique de taxation fiscale des entreprises et, je ne cesse de l’affirmer, des contraintes réglementaires nationales que nos concurrents ne subissent pas.
Si le taux de l’impôt sur les sociétés, en France, avait été équivalent à celui du Royaume-Uni de Grande-Bretagne, par exemple, je pense très sincèrement et objectivement qu’Alstom aurait pu dégager des marges qui lui auraient permis d’être concurrentiel et, surtout, de maintenir les emplois sur le site belfortain, sans avoir besoin d’aller chercher dans la poche des contribuables les 500 à 700 millions d’€uros qui ne règlent rien au fond.
PERPIGNAN : LE PROJET COMTEROUX REJETÉ À PARIS
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy
La Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC) vient d’apporter une réponse défavorable au projet du centre commercial dit « le patio Comteroux » qui devait voir le jour sur l’avenue d’Espagne, en lieu et place de l’ancien site de fabrication et d’exposition spécialiste du meuble.
Je constate avec regret qu’un projet d’implantation économique et commercial permettant l’emploi de 100 à 150 personnes ne peut être autorisé à Perpignan, pour des raisons que j’ignore.
Qu’en penseront les 36 000 chômeurs des Pyrénées-Orientales ?
Je serai toujours à côté des acteurs économiques qui veulent développer notre ville dans tous les domaines. J’invite les porteurs dudit projet à renouveler et à compléter leur offre pour représenter le dossier « Patio Comteroux » dans les meilleurs délais, car il y va de l’intérêt des Perpignanais j’en suis plus que jamais convaincu.
DÉPARTEMENT 36 241 CHÔMEURS !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy – Signataire de la charte anticor
Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi en France métropolitaine s’élève désormais à 6 275 800 (6 611 300 pour la France entière)…
Dans notre seul département, le nombre de chômeurs est très précisément de 36 241 ! Alors que ce chiffre n’était « que » de 19 000 il y a dix ans.
Quand, dans ce pays, comprendra-t-on que tout le monde doit se mobiliser, surtout les administrations, pour faciliter les démarches, le développement des seuls créateurs d’emplois que sont les chefs d’entreprise, bien évidemment, les artisans, les commerçants, les professions libérales et les agriculteurs ?
Quand serons-nous collectivement capables de supprimer tous ces freins au développement économique, toutes ces réglementations absurdes, ce droit du Travail dépassé qui ne protège que ceux qui ont déjà un emploi et pas ceux qui n’en ont pas ?
Quand ferons-nous en sorte que ces acteurs économiques, essentiels !, ne doivent plus crouler au quotidien sous les normes et les textes ?
Car la dynamique de notre tissu économique passe par là. Pour investir, attirer, développer, innover, nous devons être totalement libérés de toutes ces contraintes. Ce n’est qu’ainsi, en facilitant leur parcours et les démarches, que les entrepreneurs, les porteurs de projets, tous ces acteurs qui concourent au développement économique et de l’emploi, reviendront créer, embaucher, relever des défis.
Il faut se souvenir de ces chiffres : en 15 ans, la part de la population française inactive a augmenté de 1,5 million pour les chômeurs et de plus de 2 millions pour les retraités… alors que la part des actifs est restée la même ; ce qui oblige ces derniers à des efforts supplémentaires.
PERPIGNAN : L’HÔPITAL NE SERAIT PLUS UNE « TERRE D’ASILE », HÉLAS !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM – Soutien de Nicolas Sarkozy – Signataire de la charte anticor
C’est un rapport officiel ministériel qui le dit : il y aurait à l’Hôpital une agression toutes les 30 minutes… Les conditions de travail des soignants aux Urgences sont devenues catastrophiques, pour le moins.
En tant que président du conseil de surveillance de l’Hôpital de Perpignan, je veux apporter ici mon soutien aux médecins libéraux, car c’est le seul moyen de répondre à la demande de tous nos concitoyens, mais surtout je lance un cri d’alarme pour soutenir les personnels hospitaliers, médecins, infirmières, infirmiers, qui doivent exercer leur métier, notamment dans le service des Urgences, dans des conditions d’insécurité inacceptables. Agressés, insultés, menacés verbalement ou/ et physiquement, régulièrement, ils font face avec courage et nous devons les en remercier.
La campagne électorale présidentielle qui s’annonce devra aborder ce sujet de fond et de société pour y mettre fin. L’Hôpital est le dernier sanctuaire de la République et du « Vivre Ensemble » que l’on entend dans tous les médias, mais pour moi ceux qui agressent les personnels hospitaliers s’excluent d’eux-mêmes de ce « Vivre Ensemble » !
POLITIQUE : ALSTOM, AU CŒUR D’UNE INSUPPORTABLE CACOPHONIE !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Depuis l’annonce de la fermeture du site Alstom de Belfort, on assiste à une incroyable cacophonie ! Pêle-mêle : syndicats, gouvernement, politiciens, experts, économistes… Chacun y va de son refrain, de sa théorie, de sa respiration, de sa controverse, etc.-etc., pensant détenir LA solution. Bref, tout le monde, ou presque, saisit une occasion inespérée pour s’offrir une tribune à bas prix… sur le dos des 400 salariés, de leurs familles et, surtout, d’une ville qui risque dans cette histoire de perdre gros.
Toutes les pistes évoquées aujourd’hui par les Uns et par les Autres sont pratiquement sans issues. L’Adieu d’Alstom à Belfort parait désormais inévitable, hélas, trois fois hélas ! Le séisme est sous nos pieds.
Quand se résoudra-t-on enfin dans ce pays à baisser les charges des entreprises, à les libérer d’une tutelle administrative étouffante, à organiser un vrai débat de société intelligent autour de l’industrie française, à miser davantage sur la Recherche avec des objectifs régulièrement actualisés, à favoriser la diversité des partenariats, à innover dans la création de nouvelles structures ?…
Car tout le problème est là ! Alcatel, Areva, Alstom… C’est l’histoire de fleurons de notre industrie, mais aussi l’histoire d’un naufrage « triple A » ! Il est grand temps, pour faire simple, de baisser les charges fiscales et sociales des entreprises.
PERPIGNAN : TOUJOURS DANS LE « TOP 10″ DES VILLES OÙ LES FRANÇAIS VEULENT TRAVAILLER
Pour la troisième année consécutive, l’Institut Great Place to Work a interrogé 1 250 salariés représentatifs de la population active française pour dresser une carte des villes les plus attractives.
Selon le site lesechos.fr, Perpignan figure toujours dans le « top 1″» de ce palmarès, plus précisément à la 9ème place : derrière Bordeaux (N°1), Nantes, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, Lyon, Paris et Rennes, mais devant Nice (10ème), Strasbourg, Lille, Angers, Nîmes, Tours, Brest, Toulon, Clermont-Ferrand, Marseille (19ème), Caen…
Il ressort encore de cette enquête que pour près de 8 Français sur 10, le critère principal dans le choix de leur ville de résidence est la qualité de vie (climat, environnement, culture). Le dynamisme économique et les opportunités d’emplois viennent ensuite.
« La diversité et la richesse de nos atouts, de notre environnement, sont évidemment le point fort d’une situation stratégique enviable, entre Pyrénées et Méditerranée, en position transfrontalière. J’associe à cette attractivité perpignanaise l’ensemble des hommes et des femmes, élus, décideurs, acteurs associatifs et économiques, qui chaque jour se battent pour faire vibrer notre territoire, pour illustrer l’interface que nos compétences communautaires développent grâce à un large éventail d’entreprises. Nous devons continuer de nous mobiliser pour agir sur le long terme » déclare le Maire J.Marc Pujol.
Lire l’article intégral sur greatplacetowork.fr

PERPIGNAN : EXCELLENTE RENTRÉE À TOUS !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
À l’occasion de la rentrée scolaire 2016/ 2017, j’étais présent une grande partie de la journée de jeudi dans plusieurs établissements de la ville, accompagné de Nathalie BEAUFILS, adjointe en charge de l’Education et de l’Enfance. Nous avons visité six groupes scolaires, ainsi qu’une école privée, Sainte-Thérèse.
Cela m’a permis de rencontrer les enseignants, le personnel municipal, les parents d’élèves et, bien sûr, les enfants.
Le budget annuel consacré aux écoles par la Ville est l’un des plus importants : 61 écoles –32 maternelles et 29 élémentaires– sont concernées, soit plus de 10 000 élèves ! Perpignan-ville a une croissance annuelle d’environ 150 nouveaux écoliers. Ce budget couvre certes la masse salariale, les coûts de fonctionnement, mais également les investissements.
Ces visites sur le terrain m’ont permis aussi d’évoquer la sécurité des lieux. D’ailleurs, dès la semaine prochaine, j’entamerai une série de contacts avec la plupart des écoles pour adapter et coordonner les différents plans de prévention et de mise en sécurité dans le cadre d’une vigilance accrue.
Je souhaite une excellente année scolaire à tous, enseignants, personnels et élèves de toutes les écoles de la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole.

PERPIGNAN : AUTORISATION* D’OUVERTURE DES COMMERCES LE DIMANCHE 4 SEPTEMBRE
* Employant du personnel
Communiqué de la Ville
Par arrêté municipal en date du 26 mai 2016, les commerces de PERPIGNAN sont autorisés à ouvrir le dimanche 4 septembre 2016 (1).
Cette dérogation au principe du repos hebdomadaire dominical a été accordée conformément et en application de l’article L 3132-1 à L 3121-27 du code du travail.
À la demande de nombreux commerçants, Monsieur Jean-Marc PUJOL, Maire de la Ville de Perpignan, a accordé l’autorisation d’ouverture le dimanche 4 septembre 2016, après consultation préalable des organisations syndicales concernées.
Pour les points de vente de pain, dont le jour de fermeture est le dimanche, obligation de respecter un jour de fermeture dans la semaine.
(1) Précisons que ce communiqué reproduit in extenso est une nouvelle fois mal rédigé.
En effet, l’ouverture des commerce le dimanche N’A JAMAIS ÉTÉ INTERDITE ! Ce qui l’est c’est d’y employer du personnel salarié… Une nuance qui ne fait donc pas obstacle aux exploitants directs, gérants des sociétés exploitantes ou même porteurs de parts (exemple une partie des salariés du magasin Babou) d’ouvrir leurs magasins TOUS LES JOURS de l’année, y compris le dimanche. Un communiqué qui relève pour le moins d’une involontaire désinformation…
DÉPARTEMENT : À PROPOS DE L’ARMEMENT DES POLICIERS MUNICIPAUX…
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Il y a plus d’un an, lorsque j’ai relancé le débat sur l’armement des polices municipales, en prenant localement mes responsabilités on m’est tombé dessus, parfois avec une rare violence, jusque dans ma propre famille politique.
À gauche de l’échiquier politique, on m’a traité de tous les noms d’oiseaux, j’ai reçu une volée de bois vert… Aujourd’hui, j’apprends par la Gazette des Communes que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve vient de sommer les préfets d’autoriser l’armement des policiers municipaux, plus exactement : « Que les préfets ne sont plus fondés à refuser une autorisation de port d’arme »…
Tout cela pourrait prêter à sourire et à caricature, s’il ne s’agissait pas là d’une décision concernant un fait très important, surtout par les temps qui courent : la sécurité quotidienne des Françaises et des Français, des Perpignanaises et des Perpignanais. Car il n’aura échappé à personne qu’entre temps « les » événements sont passés par là.
Je me réjouis de constater que la raison a fini par l’emporter sur la polémique, sur des douteuses palabres, sur d’insupportables suspicions… Mais que de temps perdu inutilement !
Lorsque j’ai décidé d’armer les policiers municipaux perpignanais, il s’agissait surtout et avant tout de les doter de moyens modernisés pour plus de proximité, pour plus de prévention et pour plus d’efficacité. Un point c’est tout.
DÉPARTEMENT : HALTE AUX FEUX !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Lundi encore, dans le secteur de Tautavel, un violent incendie a détruit une quarantaine d’hectares. Sur leur passage, les flammes ont tout avalé, s’approchant dangereusement des habitations et du village.
Lundi toujours en début d’après-midi, nos soldats du feu ont empêché deux autres incendies, à Espira-de-l’Agly et à Saint-Hippolyte, de se propager. Depuis le début de l’été, avec des conséquences meurtrières parfois, notre territoire brûle soit par accident, soit par négligence, soit intentionnellement.
S’il est difficile de lutter contre les pyromanes de tous bords, en revanche s’agissant des imprudences humaines constatées, il est bon de rappeler les responsabilités de chacun dans la chaîne environnementale, il est aussi bon de rappeler les gestes simples (comme ne pas jeter un mégot dans la nature ou dans son jardin !) et préventifs à entreprendre, car la végétation ne s’enflamme pas seule, même par temps de forte sécheresse comme nous connaissons actuellement.
Pique-niques, campements, barbecues, balades… ce sont autant de « causes involontaires » dans nos pratiques estivales qui peuvent être à la source de sinistres et provoquer de graves dégâts. Soyons et restons prudents, vigilants, attentifs. On ne le répètera jamais assez : les feux de forêts représentent un danger majeur sur notre territoire. Et tout cela a un coût pour notre collectivité. L’argent dépensé à réinvestir pour « réparer », pour replanter, pour « reconfigurer » le paysage, notre patrimoine naturel !, c’est autant de moyens financiers, matériels et humains qui ne pourront pas être utilisés ailleurs pour le quotidien de tous les habitants.
COMMUNAUTÉ URBAINE : UN TERRITOIRE, DES TERROIRS
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Un ministre coréen en vacances dans la grotte de Tautavel, des artistes – peintres ou musiciens – en balade sur les terres qui bordent l’Agly ou la Têt, des « people » qui s’ancrent sur le littoral, d’autres qui se mettent à table sur la plage ou dans les vignobles, des festivals et des fiesta de toutes tendances, pour tous les goûts et de toutes les couleurs qui invitent à un grand voyage, qui attirent des milliers de jeunes gens venus souvent des quatre coins d’Europe : il suffit de lire les médias locaux ou de parcourir les réseaux sociaux pour (re)découvrir les richesses inestimables et infinies des terroirs qui composent notre territoire.
Le soleil aidant en abondance, la saison estivale est propice à la découverte de notre patrimoine ainsi que de ses nombreux beaux sites, à toutes les promenades, à toutes les glisses, à toutes les vocalises, à de nombreux pique-niques… C’est bien sûr la belle occasion pour s’adonner à ses passions. Pour cela, de Ponteilla au Barcarès, du Soler à Canet-plage, de Perpignan à Estagel, de Pézilla-la-Rivière à Torreilles et Sainte-Marie-la-Mer, de Villeneuve-de-la-Raho à Opoul, via Perpignan et Cabestany, de Pollestres à Rivesaltes, etc.-etc., 36 communes font la force d’un territoire – Perpignan-Méditerranée-Métropole – en l’animant au travers d’une diversité qui met en scène et en selle la montée en gamme qualitative du positionnement de notre destination. Je suis le premier à m’en féliciter.
TUERIE DE SAINT-ÉTIENNE-DU-ROUVRAY : L’HORREUR ABSOLUE !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Près de Rouen, deux individus sont entrés dans une église en criant « Daech ! » en pleine messe ; ils ont pris en otages plusieurs fidèles, dont le prêtre qu’ils n’ont pas hésité à égorger. Les deux assaillants ont ensuite été abattus par les forces de l’ordre alors qu’ils sortaient de l’édifice.
En s’attaquant à un prêtre, âgé de 84 ans nous dit-on, les « fous de Daech » veulent importer leur folie sur le terrain des religions. Daech mise sur une guerre des religions pour radicaliser nos sociétés, en favorisant un climat de peur et un terrain de haine. Daech veut créer en Europe un terreau favorable à l’émergence d’extrémismes de tous bords, c’est évident. Nous devons résister et ne surtout pas tomber dans ce piège tendu.
Avec ce nouvel attentat, Daech nous démontre que pour l’État Islamique il n’y a certes pas de frontières dans l’horreur, mais surtout pas de limites dans sa barbarie.
J’adresse à toutes les victimes de cet ignoble acte barbare, ainsi qu’à leurs familles, le soutien de toutes les perpignanaises et de tous les perpignanais.

PERPIGNAN : EN HOMMAGE AUX VICTIMES DE NICE
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Lundi midi à Perpignan, comme partout ailleurs dans les 36 communes qui forment notre communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole ainsi que dans toute la France, nous avons observé une minute de silence en hommage aux nombreuses victimes de Nice, fauchées dans la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais pour célébrer notre Fête nationale. C’était donc le 14 juillet 2016…
J’avais moi-même, en tant que maire de Perpignan, appelé tous les élus à se rassembler devant l’Hôtel-de-Ville, place de la Loge, afin d’observer une minute de silence en hommage aux victimes de la tragédie niçoise.
Entre émotion et palpable tension, j’ai tenu à cette occasion à exprimer un sentiment d’exaspération, d’indignation, le ressenti d’une certaine impatience, d’une certaine irritabilité ; une colère qui fulmine dans une partie de l’opinion publique et dont l’Exécutif ne paraît pas mesurer l’intensité. Dans une période où l’unité nationale semble bien fragile, alors qu’elle ne devrait pas l’être surtout en pareille circonstance, les élus de proximité ont le devoir de relayer ces tensions pour faire face, de manière ferme, avec des moyens à mettre en place à la hauteur, à des situations conflictuelles qui menacent les valeurs qui fondent notre République et le « Vivre Ensemble » que j’appelle régulièrement de mes vœux.

COMMUNAUTÉ URBAINE : UN AIR DE VACANCES
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Un air de vacances souffle enfin sur le territoire. L’été est la saison propice pour donner libre cours à son imagination, pour des retrouvailles en famille ou entre amis… Art de vivre, balades, escapades gourmandes, festivals, loisirs en tous genres, marchés, musées, nautisme, oenotourisme, patrimoine, traditions : dites « oui » à vos envies ! En deux mots : soyez nature !
Nous avons la chance de vivre entre ciel et mer sur une terre fertile en événements, en animations, depuis Les Déferlantes, qui ont lieu actuellement à Valmy, sur les hauteurs d’Argelès-sur-Mer, jusqu’à VISA pour l’image, en passant par l’Electrobeach au Barcarès, le Platja à Canet-en-Roussillon, sans oublier bien sûr les communes de Baixas, Estagel, Pollestres, Rivesaltes, du Soler, de Tautavel, Torreilles, Toulouges et tant d’autres encore qui accueillent dans la bonne humeur des scènes, des spectacles, lesquels j’en suis convaincu combleront vos désirs. A chacun son bon plan pour vibrer à son rythme !
ATTENTAT D’ISTANBUL : SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE TURC
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Une fois encore, une fois de plus, un attentat vient endeuiller la population turque. Mardi soir, trois kamikazes ont semé la terreur et la barbarie à l’entrée du terminal international de l’aéroport Atatürk d’Istanbul. Bilan effroyable : des dizaines de morts, plusieurs centaines de blessés… et derrière ce massacre, derrière ces images terribles d’une violence extrême qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux : l’ombre de l’État Islamique, DAESH !
Et à l’arrivée : toujours les mêmes questions, les mêmes condamnations unanimes, les mêmes sentiments de révolte et d’impuissance à la fois… Prendre la Turquie comme cible « privilégiée » de la part de ces barbares qui prétendent agir au nom d’un Dieu n’est pas anodin. Dans le monde musulman, c’est sans doute la nation qui a le plus évolué, au prix d’ailleurs de très nombreux sacrifices, modifiant radicalement sa Constitution depuis 2010. Contrairement aux autres pays musulmans, l’Islam n’y est pas religion d’État. En s’attaquant à la Turquie, en plein mois sacré du Ramadan, DAESH vise évidemment à déstabiliser ce pays et au-delà à poursuivre son entreprise de terreur au sein de l’Union Européenne où la communauté turque est très présente.
Je veux ici apporter mon total soutien au peuple turc et exprimer ma solidarité avec justement la communauté turque de Perpignan, très importante et très dynamique dans notre ville où elle est un exemple d’intégration remarquable.
COMMUNAUTÉ URBAINE : COMBIEN DE TEMPS ALLONS-NOUS SUPPORTER…?
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Combien de temps allons-nous supporter cette violence silencieuse qui est imposée à nos concitoyens et aux collectivités par une partie de la communauté des gens du voyage qui ne respecte pas les lois de la République ?
Comment peut-on accepter que ces personnes choisissent de venir passer des vacances dans le Sud, en disposant de véhicules et de caravanes que beaucoup de citoyens ne pourraient pas se payer, en s’installant au gré de leur humeur sur des terrains de sport, des parkings, des champs agricoles ou des propriétés privées ?
LÉtat a mis en place un Schéma directeur départemental prévoyant les emplacements pour les gens du voyage et les zones de passage pour les recevoir. C’est le cas bien évidemment sur le territoire de Perpignan Méditerranée Métropole. Or, que constate-t-on ? Non seulement les gens du voyage ne s’installent pas sur les aires prévues à cet effet, mais ils choisissent des équipements publics qu’ils détériorent ; ils se branchent en totale infraction avec toutes les règles d’hygiène et de sécurité sur les réseaux publics.
Les citoyens sont obligés de payer deux fois : une fois pour l’aménagement et l’entretien des aires d’accueil que les gens du voyage ne veulent pas occuper ; une deuxième fois pour réparer les dégradations causées lors de ces installations sauvages.
Là aussi, si nous voulons que les Français demeurent égaux devant la loi, nous devons faire en sorte que ces agissements trop longtemps tolérés cessent, et que l’on saisisse les véhicules des personnes concernées. Force doit rester à la loi !
DÉPARTEMENT : LE SOLEIL BRILLE, LE VENT SOUFFLE… MAIS PAS EN CONTINU !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Pour sa conférence internationale annuelle, le Pôle compétitivité DERBI –Développement des Energies Renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie – présidé par André Joffre, a choisi le thème : « Le stockage de l’énergie, un défi majeur ». Cette conférence qui débute mardi 28 juin 2016 se tient à Perpignan jusqu’au 30 juin dans le cadre de l’Université.
Qu’il s’agisse de l’éolien, du solaire, de l’électrique, du gaz, du pétrole, du nucléaire également, quelle que soit l’énergie utilisée pour la production de chaud ou de froid, ce qui fait l’intérêt de cette énergie, au-delà d’en avoir, c’est surtout d’en avoir sous la main quand nous en avons besoin.
Dès lors se pose évidemment la question du stockage de l’énergie : où, quand, comment, pourquoi ? Et en quelles quantités ? Cette énergie doit être disponible en permanence, et pas uniquement quand le soleil brille et le vent souffle ! Car la vie, elle, fonctionne en continu.
Le débat soulevé par la question, alimenté par l’intervention d’experts de renom invités par DERBI dans le cadre de l’édition 2016 de cette conférence internationale, s’annonce passionnant, très instructif à plus d’un titre. Indiscutablement, le choix de Perpignan pour un tel rendez-vous vient positionner notre ville et son aire d’influence comme une métropole régionale et transfrontalière de l’innovation. C’est là le fruit d’une histoire, d’hommes, d’entreprises du public et du privé, d’un territoire au service d’une même ambition : l’évolution dans toutes ses composantes !
PERPIGNAN : VOLTAIRE, CHARLES DE GAULLE… PUIS VINT LE TEMPS DU « BREXIT »
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Personne n’a oublié cette phrase célèbre attribuée à Voltaire : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! ». C’est chose faite sur la communauté européenne depuis la nuit dernière.
Nous avons tous en mémoire, également, l’image de cet entretien télévisé, du 14 décembre 1965, lorsque le président de la République française, Charles de Gaulle déclarait : « Il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur les réalités. Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en criant « Europe ! », « Europe ! », « Europe ! », mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien »…
Deux propos cruellement de circonstance et d’actualité, depuis que ce vendredi 24 juin 2016 la majorité des électeurs britanniques qui se sont déplacés jusqu’aux urnes ont voté pour la sortie de la Grande-Bretagne de la Communauté européenne. Le verdict est sans appel : 52% pour le « Brexit ». Comment a-t-on pu en arriver là ?
Je crois que nos commentateurs patentés et nos élites dirigeantes seraient mieux inspirés de faire une pause et mener une réflexion sérieuse, plutôt que de jeter de l’huile sur le feu en accusant les résultats de ce scrutin de tous les maux, voire pour certains qui ont colonnes ouvertes dans les médias en pronostiquant « la fin de l’Europe » sur le ton irréversible de « la fin du monde »… Nous n’en sommes pas là, fort heureusement, même si une séparation constitue toujours un choc pour les deux parties, surtout au terme de 43 années de vie commune. Dans ce nouveau contexte, au contraire, l’Union (européenne) devra faire la force. L’Europe doit continuer d’exister, de porter ses valeurs, mais le coup de semonce des Britanniques doit évidemment être suivi d’une analyse affinée afin de retrouver la confiance des peuples.
Il faut se faire à l’évidence, tant sur le plan social qu’économique et culturel, l’Europe qu’on nous construit ne fait plus rêver. La montée des populismes de tous poils et des extrémismes, hélas, vient régulièrement nous le rappeler à chaque scrutin qui se déroule aux quatre coins du continent.
Face aux lois, aux fiscalités, aux coutumes, à la question des migrants par exemple, face aux revendications et interrogations légitimes des populations, face à l’Avenir tout simplement : quelles réponses, quelles solutions, l’Europe veut-elle, ou peut-elle apporter ? Au nom de quel « projet européen » ? L’heure pour l’Union européenne d’une révision générale a sonné. Et si finalement, par leur choix, les Anglais avaient sauvé l’Europe ?…
PERPIGNAN ÊTRE AUX PETITS SOINS POUR LE CENTRE-VILLE !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
L’info est tombée : le taux de vacance dans les boutiques de centre-ville a atteint le taux record de 9,5% en 2015 (soit un point de plus que l’année précédente) sur l’ensemble du territoire national français.
Le phénomène touche la plupart des villes de plus de 50 000 habitants, avec plus ou moins de conséquences économiques et sociales. Selon cette étude annuelle réalisée par la Fédération du Commerce Spécialisé (PROCOS), seules une quinzaine de villes résisterait : Bordeaux, Lyon, Rouen, Strasbourg et Toulouse, par exemple, pour ce qui est des grandes agglomérations ; Beaune, Biarritz et La Rochelle, en ce qui concerne les villes classées « riches » ou touristiques. Bien évidemment, et je suis le premier en tant qu’élu aux responsabilités à le déplorer, notre belle ville de Perpignan n’échappe pas à cette désaffection, régulièrement signalée par de nombreux reportages dans les médias locaux.
Cette enquête est passionnante à plus d’un titre : « il ne suffit pas de créer des parkings et des aménagements urbains, il faut que le maire soit très impliqué personnellement », plaide entre autre dans les colonnes du figaro.fr Michel Pazoumian, le délégué général du PROCOS.
C’est pour cela que je reste convaincu que des projets en cours de réalisation – tels le retour de l’université dans le cœur historique, l’accélération de la piétonisation du centre-ville, la réhabilitation de notre patrimoine par des animations originales et authentiques, l’accessibilité, etc. – demeurent par les temps qui courent des solutions efficaces et pérennes pour épauler des dispositifs qui constitueront une bouffée d’oxygène pour l’ensemble de nos commerces de proximité. C’est encore ainsi que, patiemment, sûrement, nous arriverons à planifier la remise en état de nos lieux de vie. C’est toujours pour cette raison que je tiens à ce que mon équipe municipale garde en permanence le contact avec les Perpignanaises et les Perpignanais, en allant à leur rencontre, sur le terrain, lors de réunions publiques, par exemple. C’est essentiel. C’est même vital. L’enjeu, au-delà de notre Qualité de vie environnementale, au-delà du lien social du « Vivre ensemble », c’est l’avenir de notre ville. Les opérations groupées, avec d’autres partenaires, publics ou privés, doivent nous permettre de continuer à investir pour atteindre cet objectif avant la fin du mandat en cours.
J’y veillerai personnellement.
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