Cabestany
CABESTANY LAMENTABLE RÉCUPÉRATION POLITICIENNE DES GILETS JAUNES.
« MONSIEUR JEAN VILA EST PITOYABLE ! »
Par Colette APPERT chef de file de l’opposition
En réaction à la volonté municipale communiste de donner le nom du mouvement des Gilets Jaunes à un rond- point de Cabestany
« Une concentration de personnes avec des Gilets Jaunes nous attendait à l’ouverture du Conseil Municipal de jeudi 13 décembre. Nous pensions que cette démarche était spontanée, nous avons vite compris qu’il n’en était rien.
En préambule du Conseil Municipal Jean Vila, maire de Cabestany, a lu un discours révolutionnaire à faire pâlir Lénine, discours préparé bien en amont.
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DISCOURS DE JEAN VILA, MAIRE DE CABESTANY
Il a ensuite laissé la parole à un représentant des Gilets jaunes, médecin de sa profession.
Cela a pris rapidement une TOURNURE de récupération politique. Récupération et manipulation au programme. Honteux.
Nous espérions un geste fort et concret du maire pour soutenir le mouvement des Gilets Jaunes, mais proposer le nom d’un rond-point nous est apparu démagogique.
Nos nombreux amis gilets jaunes apprécieront.
En conclusion, ce qui me gêne dans tout cela c’est que l’on utilise la détresse humaine à des fins politiciennes ou pour faire le buzz…
Lamentable. Monsieur Jean VILA est pitoyable.
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CABESTANY – CONSEIL MUNICIPAL DU 13 DÉCEMBRE 2018 : DISCOURS DE JEAN VILA JEAN VILA MAIRE DE CABESTANY
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« MONSIEUR JEAN VILA EST PITOYABLE ! »
Par Colette APPERT chef de file de l’opposition
En préambule du Conseil Municipal
« L’actualité sociale est, sans conteste, la lutte des gilets jaunes. Le soutien massif, depuis le début, des françaises et des français est exceptionnel. C’est vrai qu’ils portent seuls l’essentiel des revendications de la France qui travaille, ou celle qui a travaillé, ou encore celle qui voudrait travailler.
Je pourrais même ajouter ceux qu’un ancien Premier Ministre (pour ne pas le citer Jean-Pierre RAFFARIN), qualifiait de la France d’en bas.
Quelques avancées, grâce à leurs actions, ont été obtenues, mais le compte n’y est pas. Et malgré la mise en scène théâtrale du Président, oubliés les retraités, le SMIC (fausse mesure), les chômeurs, la Fonction publique, les jeunes, les handicapés, etc.
Aujourd’hui, l’on ne peut plus avoir bonne conscience en les soutenant par procuration. Il est temps d’agir, chacun selon sa conscience, pour participer à ce combat pour l’égalité, pour plus de justice sociale.
L’argent existe :
– Les actionnaires du CAC 40 viennent de se distribuer 50 milliards, la suppression de 13 milliards d’€uros de dotations destinées aux collectivités territoriales est inacceptable. Elle intervient alors que 40 milliards sont offerts sans contrepartie au monde économique au titre du CICE, et que 1,5 milliards d’€uros sont restitués aux 5 000 contribuables les plus riches du pays… Ces faits illustrent les choix présidentiels.
– Les fraudes fiscales (le patron de Renault n’est pas le seul), Bolloré (concession de gestion de port à l’étranger), l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux.
La France n’a jamais eu autant d’argent et les richesses n’ont jamais été aussi mal distribuées. Il ne manque qu’une volonté politique, celle que notre Président n’a pas.
L’homme de Rothschild et ami du monde de la finance a fait son choix, les enrichir encore au détriment du monde du travail. C’est le Robin des Bois des riches, il prend l’argent aux pauvres pour le donner aux riches. Cela ne peut plus durer, c’est ce que la lutte des gilets jaunes nous enseigne. Cette lutte s’inscrit bien dans la tradition française des grandes conquêtes sociales de notre pays :
– La Révolution de 1789
– Le Front populaire en 1936
– La Libération
– Mai 68
– Les grandes luttes de 1995 (Juppé-Chirac).
Il est certain que la lutte exemplaire des gilets jaunes marquera à jamais les luttes sociales en France. Elle mérite d’être gravée dans le marbre, en lettre d’or, à côté de toutes les autres luttes de notre pays.
Certains ne retiendront que les violences dans certains regroupements de Paris ou de Province.
Même s’il faut condamner de tels actes, les vrais coupables de ces violences ne sont pas toujours ceux que l’on désigne d’une manière trop facile.
L’histoire récente nous a démontré que ces violences qui portent atteinte au mouvement sont parfois aidées, avec la complicité de certains groupes proches de partis d’extrême-droite, et comme en 1968, avec la complicité du pouvoir en place.
Mais la pire des violences, celle que l’on ne voit pas, c’est la violence avec laquelle ce gouvernement traite des millions de personnes, celle du libéralisme de ces quarante dernières années.
Le chômage et la précarité qui entraînent la destruction de familles, d’hommes, de femmes, d’enfants. Oui la pire des violences c’est de ne pas pouvoir se nourrir, se loger, se soigner s’habiller, avoir des loisirs.
Et il est vrai aussi que cette violence peut entraîner d’autres violences.
Les gilets jaunes, parmi lesquels beaucoup de retraités et de femmes se sont mobilisés, sont pacifiques et nous donnent une grande leçon de courage et de citoyenneté.
Il me semble que le moment est arrivé non seulement de les soutenir, mais de trouver avec eux les moyens de renforcer ce mouvement unique et exemplaire ».
JEAN VILA
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PERPIGNAN : AGRESSION SEXUELLE D’UNE JEUNE FILLE MINEURE DE 15 ANS
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Le 28 septembre 2017, une jeune fille signalait à l’Hôtel de Police de Perpignan en présence de sa mère une agression sexuelle commise sur sa personne quelques jours auparavant sur la commune de Cabestany. La victime âgée d’à peine quinze ans, intimidée pour avoir révélé tardivement les faits à sa famille, déclarait finalement aux policiers de la Brigade des Mineurs de Perpignan que son agresseur l’avait abordée alors qu’elle se trouvait seule assise sur un banc.
Ce dernier harcelant la jeune fille, et la flattant notamment sur sa beauté, tentait un premier contact en essayant de l’embrasser de force puis parvenait à lui toucher la poitrine. Découragé peut-être par la résistance de sa victime, il quittait les lieux, esquissant un sourire arrogant. Un signalement précis du mis en cause était communiqué à la police mais celui-ci n’ayant pu être identifié dans l’immédiat, une plainte était déposée contre X par la civilement responsable.
Tandis que les enquêteurs travaillaient activement sur cette affaire, le 12 octobre 2017, soit une quinzaine de jours après les faits, la jeune fille reconnaissait formellement son agresseur au Centre Commercial Carrefour route de Canet à Perpignan et prévenait aussitôt la Police qui dépêchait sur les lieux un équipage de la brigade anti-criminalité. Le mis en cause, un jeune homme de type maghrébin, mineur, désigné par la victime, était rapidement interpellé n’opposant aucune résistance aux policiers. Il était toutefois découvert sur lui, lors de sa palpation un couteau.
Entendu sous le régime de la garde à vue, l’individu restait évasif sur la reconnaissance de l’infraction de port d’arme blanche, présentant l’objet comme un ustensile domestique et prétextant ignorer la loi à ce sujet. Quant à l’agression sexuelle qui lui était reprochée, il niait catégoriquement les faits, ne revenant pas sur ses dénégations au cours de l’enquête.
Les investigations menées ne laissaient cependant aucun doute sur sa responsabilité pénale tant pour l’infraction à caractère sexuel que pour celle de port d’arme prohibé. Une enquête de personnalité effectuée en outre par un psychologue expert attestait de son caractère dangereux.
À l’issue de l’enquête, l’auteur était présenté au Parquet de Perpignan puis mis en examen sous contrôle judiciaire par le Juge des Enfants qui le plaçait en Centre Éducatif d’Insertion. Il se voyait par ailleurs délivrer une convocation en justice à une date ultérieure pour les faits de port d’arme blanche.
Didier ALLIZARD
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CABESTANY : LE MARIAGE DE FIGARO
De Beaumarchais, Compagnie Les Nomadesques
VENDREDI 27 OCTOBRE 2017 À 21h00
SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Figaro, valet de chambre du comte Almaviva, s’apprête à épouser Suzanne, première camériste de la comtesse. Mais le comte menace de s’y opposer si la soubrette ne cède pas à ses avances. La comtesse, quant à elle, est bien décidée à se venger de son mari volage. Ce n’est que le début de cette « folle journée » qui s’annonce pleine d’intrigues et de rebondissements…
Cette comédie est gaie, enlevée, brillante, on s’y travestit, on s’y perd. Le vaudeville n’est pas loin, le drame non plus… On est dans l’intime, dans des alcôves, des chambres à coucher, des ambiances tamisées et pourtant c’est un théâtre de société. On passe d’un genre à l’autre sans transition : du rire à l’émotion, de l’intrigue à la satire sociale
Tarif : 12 € – Tarif réduit : 6 €
Centre culturel Jean Ferrat
Avenue du 19 mars 1962
66330 CABESTANY Tél. : 04 68 66 36 07

PERPIGNAN COMMUNAUTÉ URBAINE FINANCES : ÇA VA AUSSI MAL QUE ÇA ?
Demande d’une réunion d’urgence sur la situation financière de Perpignan Méditerranée Métropole
Communiqué de Louis Aliot, Député et Conseiller Municipal d’opposition
Le maire de Perpignan (J.Marc PUJOL – NDLR), président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) « aurait » annoncé à « certains » élus que l’Etat lui aurait fait part dans un courrier officiel de son intention de ne plus reprendre à son compte l’emprunt toxique souscrit à hauteur de 70% par l’Agglo.
Cette décision du Gouvernement est un coup extrêmement dur porté aux finances de notre collectivité même si ces emprunts « dangereux » n’auraient jamais du être contractés par l’ancienne direction de l’Agglo et son ancien Président Alduy très peu prudent avec l’argent des autres.
Dans ces conditions et suivant les prévisions de la Cour des Comptes dans son rapport provisoire (page 31), notre collectivité va se trouver en grande difficulté et va devoir envisager des solutions transitoires pour éviter le pire et notamment de possibles hausses importantes de la fiscalité.
Je demande au Président de PMM de convoquer une assemblée extraordinaire consacrée aux comptes de la collectivité PMM avec un débat et une information générale et complète de tous les élus que nous sommes.

LÉGISLATIVES : INAUGURATION DE LA PERMANENCE DE ROMAIN GRAU « OUI MA CANDIDATURE DÉRANGE ! »
C’est par une bien légitime minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat de lundi à Manchester que Romain Grau, le candidat dissident LR(EP) et désormais LREM aux prochaines Législatives des 11 et 18 juin, ouvre cette réunion publique au Moulin À Vent devant sa nouvelle permanence place de la Sardane qu’il inaugurait à cette occasion, en ce lieu même où l’un de ses principaux candidats et ancien ami politique Daniel Mach tenait la sienne samedi dernier, devant un auditoire en nombre sensiblement identique. Un espace central qui inspire les impétrants…
J.Marc Pujol et J.Paul Alduy mis en cause par la Chambre Régionale des Comptes
On notait entre-autres la présence de plusieurs élus, dont le Maire de St Laurent-de-la Salanque Alain Got (UDI), mais aussi celle de l’ancien Sénateur-Maire et Président de l’Agglo. J.Paul Alduy chaleureusement remercié par le candidat, dont il peut être considéré comme le mentor et l’un de ses soutiens de la première heure, qui s’oppose désormais avec violence par voie d’articles sur leurs blogs respectifs à l’actuel occupant du trône J.Marc Pujol. Entre Alduy et Pujol c’est l’héritage, mais sans l’amour…
Un point commun, ils sont tous deux mis en cause par la Chambre Régionale des Comptes pour leur gestion, pointant dans le rapport confidentiel que nous nous sommes procurés « des erreurs comptables », « une information budgétaire perfectible », « une pression fiscale élevée », des « cotisations foncières des entreprises supérieures à la moyenne », un « poids de charges du personnel accru », « un taux d’endettement élevé », une « durée du temps de travail inférieure à la durée légale »… La Chambre Régionale des Comptes s’étonne également du nom de la Communauté Urbaine dite « Perpignan Méditerranée Métropole », « Cette dénomination un peut surprenante peut laisser penser que l’EPCI est juridiquement une Métropole ce qui n’est pas le cas »… n’en jetez plus !
Rappelons que l’actuel Vice-Président de l’Agglo. délégué aux finances est Bernard Dupont, le Maire de Canet, il a fort à faire s’il veut conserver sa réputation un peu auto-proclamée de gestionnaire sans reproches ! L’histoire jugera les actes, pas les intentions…
« Ne plus faire perdre une minute à notre département sur la voie de la réussite »
Tandis que la suppléante du candidat Isabelle de NOELL-MARCHESAN déclare adhérer à « la volonté de gouverner en rassemblant » du Président Macron, « si souvent demandée par nos habitants qui ne supportent pas les éternels clivages gauche / droite insupportables qui nous entraînent vers la violence et les extrêmes », Romain Grau voit quant à lui « le début d’un cycle politique nouveau qui est marqué par le début d’un vrai changement ». « En finir avec un système vieux de 30 ans, son incapacité à répondre aux attentes en matière d’emploi, de sécurité, d’économie et de justice », telle est la feuille de route pour la circonscription et le pays, « en refusant le parti des extrêmes, le parti de la peur, de l’exclusion et de l’échec, ce vote nous engage à réussir », indique celui qui se définit comme « le candidat de l’optimisme et pas celui de la colère, de la désespérance ou de l’angoisse. Je suis le candidat des solutions, des opportunités pour notre territoire ». Sans oublier de rappeler ses liens avec le « Maître des horloges » élyséen, « Oui je connais le Président de la République, je le considère comme mon ami, j’ai toute confiance en lui et en son jugement pour mener la tâche immense qui nous attend ».
« Oui ma candidature dérange »
« Elle dérange tous ceux qui depuis mon investiture passent le plus clair de leur temps à se répandre dans la presse à mon propos sans jamais articuler la moindre proposition pour l’avenir, ce qui les intéresse c’est leur parti et leur petite personne » affirme-t-il sans attaque ad hominem mais que chacun devine. Une candidature qu’il estime « différente de toute la cohorte de ce vieux système qui a oublié d’écouter les difficultés de chacun d’entre-nous, sauf au moment des élections pour les instrumentaliser à leur profit. Tout ce petit monde, nous allons les déranger ». Et de citer Bompas, Cabestany, Canohès, Toulouges, mais aussi Perpignan et… Pollestres, fief de son principal concurrent Daniel Mach, « ils méritent cela ! » conclut-il la salve.
« Nous avons un avenir brillant si nous nous donnons les moyens de notre ambition »
Quant aux priorités de Romain Grau, qui affirme-t-il sera un Député à plein temps, bien contraint il et vrai par la loi sur le non-cumul des mandats, « le chantier est immense, les problèmes plus nombreux que jamais, il est fini le temps du pantouflage politique dans lequel tous ceux que je dérange aujourd’hui se sont si confortablement installés depuis quelques années », quelques oreilles de caciques locaux doivent siffler, même si elles peuvent aussi ne pas se sentir visées. Deux sujets pour le territoire : l’emploi et la sécurité. Rien de bien nouveau sur les thématiques. Alléger les contraintes sur les lois du travail, réduire son coût avec une compétitivité qui en serait corrigée. La suppression de la taxe d’habitation est réaffirmée « permettant une augmentation du pouvoir d’achat ». « Je mettrai ma proximité avec le Président au service de notre circonscription » promet-il. Daniel Mach avait pourtant aussi celle de Nicolas Sarkozy, les choses ont-elles été changées ?
Le nouveau Tribunal : enfin ? Chiche !
La sécurité est au cœur des préoccupations du candidat Grau, « il faut retrouver le bon sens, la sagesse et la proximité » affirme-t-il sans vraiment s’attaquer aux causes de fond ni même les nommer, si ce n’est cette « police du quotidien » voulue par le Président Macron « pour retrouver la tranquilité publique« , un accroissement des effectifs de Police et Gendarmerie sur le territoire, avec un engagement formel, le Tribunal tant attendu, ce vieux serpent de mer, sorte enfin de terre…
Dans ce domaine comme dans tant d’autres, lorsqu’on pose clairement un problème, on a fait le premier pas pour le résoudre ! On n’y est pas encore tout à fait, mais prenons-en acte et acceptons-en l’augure…
Didier ALLIZARD
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CABESTANY : DÉMOCRATIE EN DANGER
Communiqué de Louis Aliot, chef de file du FN66
« A la demande d’une salle par nos élus régionaux dans le cadre d’un compte rendu de mandat, voilà la réponse de l’apprenti dictateur de Cabestany !
Une honte pour la démocratie locale !
Plainte sera déposée et des actions sont prévues pour que la justice démocratique et le pluralisme s’imposent ».
Monsieur,
Suite à discussion en Bureau Municipal, les élus de la commune ont décidé de ne pas répondre favorablement à votre demande.
L’attitude des maires et des élus de votre parti vis-à-vis d’un certain nombre d’associations partout en France, les propos tenus, les agressions physiques et verbales, attestent, quoi qu’il en soit dit par certains, de votre positionnement hors champ républicain.
Hors donc les obligations légales en période de campagne électorale, vos demandes ne seront donc pas prises en compte.
Sébastien Bracq
Directeur de Cabinet
Mairie de Cabestany
CABESTANY : JOËLLE OGIER DÉCORÉE DE L’ORDRE DU MÉRITE
Joëlle Ogier, Cabestanyenque aimée et respectée de tous, a été décorée de l’Ordre du Mérite par Madame la Préfète lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée récemment à Perpignan.
Vendredi soir au Centre Culturel de Cabestany, elle avait organisé le « pot de l’amitié ». En l’occurrence un buffet dînatoire alléchant et fort sympathique qui aura ravi tous ses invités. Les convives présents étaient nombreux car elle n’avait pas hésité à inviter des Cabestanyencs en grand nombre, mais il faut reconnaître qu’elle a tellement de connaissances, et d’amis. De vrais amis. Des amis dont certains avaient amené leurs amis ! Et qui lui auront manifesté leur joie de la voir ainsi récompensée ne tarissant pas d’éloges ou plus simplement de mots gentils jusqu’à l’émouvoir.
Le Général Josz retraçait la carrière exceptionnelle de Joëlle Ogier, infirmière spécialisée, formée à pouvoir intervenir sur tous les théâtres d’opérations, qui aura connu de nombreuses affectations, missions choisies, ou qui aura simplement suivi son époux, souvent loin de la métropole, et qui aura valu à la récipiendaire cette décoration méritée et prestigieuse. Il aura également évoqué son profond engagement pour des œuvres caritatives dont certaines plus orientées vers de jeunes enfants souffrant de maladies très graves ou invalidantes. Puis c’était au tour de Jean Michel Serve, Président du Souvenir Français de prononcer un bref discours la remerciant pour son dévouement au sein de cette association. Joëlle remerciait ses amis et invités de lui avoir manifesté hier soir un haute marque d’amitié en se déplaçant.
On rappellera que l’idée de la création de l’ordre national du Mérite date de 1958, officialisée en 1963. Le grand chancelier à l’époque était le Général Catroux. Un ordre voulu par le général de Gaulle, qui après avoir fondé l’ordre de la Libération pendant la seconde guerre mondiale, estimait qu’il manquait dans nos décorations une récompense spécifique qui se distingue de la Légion d’Honneur sans en être pour autant le parent pauvre. Ses critères seraient même encore plus sélectifs et ne récompenseraient que des personnes ayant accompli des actes de grande valeur, de grande bravoure et/ou ayant montré tout au long de leur vie des qualités humaines hors du commun. Une décoration qui ne serait jamais attribuée –en principe– à des chanteurs, comédiens, ou… diplomates étrangers.
Les anciens combattants étaient présents. Et on aura beaucoup parlé de Jacques, le mari de Joëlle, qu’on aimait tant et qui sera disparu bien trop tôt.
CABESTANY : MADAME LA PRÉFÈTE, ON VOUS REGRETTERA
Lire également :
LA PRÉFÈTE JOSIANE CHEVALIER QUITTE LES P.-O.
Communiqué de Colette Appert (Groupe LR)
« Madame la Préfète vous allez nous manquer. Votre passage dans notre département fut de trop courte durée à mon humble avis. Vous étiez sur tous les fronts. Vous avez arpenté notre territoire sans relâche. Oui, vous avez du bon sens. Je suis convaincue que vous aviez de l’ambition pour notre territoire des Pyrénées Orientales. Vous devez nous quitter… C’est le lot de tous les préfets. Il me semble que vous aviez encore fort à faire. Je suis sûre que votre successeur aura à cœur de mener les dossiers en cours à leur terme en respectant le travail accompli. Bonne chance pour votre future mission. Bien cordialement »

La rédaction de Blog-Cabestany :
Madame Josiane Chevalier, la Préfète de notre département, qui est sur le départ, aura longuement sillonné le département, durant sa mission. On l’aura vue ou entr’aperçue plusieurs fois à Cabestany où elle était venue traiter de sujets importants, tels que la sécurité. Comme Colette Appert, la Préfète est une battante et une communicante. Elle se sera attelée à des dossiers vitaux concernant l’environnement, mais on lui laissera le soin de détailler elle-même son bilan. Elle aura expliqué ses choix, ses arbitrages, sa vision des choses : une transparence qui parait indispensable de nos jours quand il s’agit de l’action du représentant de l’état dans nos territoires. Les médias qui l’ont accompagnée sur le terrain auront su également informer le citoyen.
CABESTANY : L’HORIZON DE JEAN VILA S’ARRÊTE À LA JONQUERA
Communiqué de « Convergence Démocratique de Catalogne »
Le 9 mars, nous dénoncions la fuite en avant de la ville de Cabestany en matière de grandes surfaces en tout genre. La politique municipale pénalise le petit commerce et délite les liens sociaux, tout en sacrifiant les terres agricoles et les paysages. Elle produit de la taxe facile et encourage l’emploi improductif. Le 19 mars, le maire, Jean Vila, nous répondait « Ils feraient mieux de dénoncer le déferlement de créations commerciales de l’autre côté de la frontière qui concurrencent directement les commerçants de notre département ». A côté de la plaque, Jean Vila, squatteur de postes de pouvoir depuis 40 ans, incarne la pire des politiques économiques pour le Pays Catalan. Censé incarner la solidarité, il ne cesse de développer sa localité au détriment de ses voisines. Il persiste et signe en faisant fi des décisions collectives portées par l’ensemble des élus du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Plaine du Roussillon. Peu autorisé à donner des leçons de morale, il devrait céder la place à une nouvelle génération plus consciente des devoirs communs.
N’en déplaise au champion du hangar de vente, Convergence Démocratique de Catalogne (CDC) n’est pas une importation espagnole. Notre programme et nos adhérents sont solidement enracinés dans les régions du Pays Catalan : Roussillon, Vallespir, Conflent, Cerdagne, Capcir et Fenouillèdes. Nous confirmons la myopie économique et politique de Jean Vila, dont l’horizon s’arrête à La Jonquera ! En regardant à peine plus loin, on constate que les grandes surfaces sont rares : la vie sociale, la mixité et le partage identitaire sont préservés dans les centres-villes. Figueres, Girona, Olot ou Manresa ne se meurent pas. En revanche, dans les Pyrénées-Orientales, la dérive commerciale est même constatée par la préfecture et il devient évident que l’asphyxie du centre-ville de Perpignan est provoquée par les grandes surfaces des périphéries. La concurrence est exercée d’abord par Porte d’Espagne, Claira-Rivesaltes et le Mas Guérido de Cabestany, puis par La Jonquera. Mais une offensive est nécessaire : il faut séduire les clients sud-catalans selon un marketing, des produits et des services adaptés. Cette riposte à La Jonquera, qui attire si bien les clients français, résulterait d’une étude de marché pertinente.
Notre communiqué du 9 mars 2015 « Supermarchés : trop c’est trop ! » : http://www.directsud.eu/?p=27786
CABESTANY : CLARIFICATION DE L’ÉQUIPE DE RÉDACTION DE « BLOG-CABESTANY »
Nous publions la réponse de Madame Claudine Fuentès en vertu du droit de réponse que chaque citoyen a la possibilité d’exercer dans nos colonnes. Mais nous restons des adversaires politiques.
Nous remercions DirectSud.eu qui prend part à la démocratie locale et qui est un site d’information et non un blog. Et qui se veut apolitique. Dont acte.
http://www.directsud.eu/?p=27906
Nous remercions les Cabestanyencs qui nous soutiennent. Et si nous avons démarré sur les chapeaux de roues c’est que plusieurs d’entre eux nous ont écrit qu’on ne pouvait laisser passer les déclarations du Front National sans répliquer. Ils avaient raison. S’ils ont l’impression au travers de notre Blog de pouvoir s’exprimer dans l’ambiance politique étouffante de Cabestany, et sous la chape de plomb communiste, nous sommes bien là pour eux, sinon à quoi servirions nous ?
Concernant la réunion municipale au cours de laquelle Monsieur le Maire nous a expliqué que 70% des Cabestanyencs étaient favorables à une augmentation des impôts, il s’agissait à nos yeux d’une mascarade, et nous ne regrettons pas d’y avoir envoyés notre consoeur rédactrice espiègle qui a traité le sujet avec humour. Tout le monde ne l’a pas encore compris. La prochaine fois on fera des coloriages.
http://blogcabestany.com/2016/02/18/au-theatre-ce-soir-a-cabestany/
Et le lieu où Colette Appert, Patrick Sperring, Philippe Gleizes ou Lydie Roger débattent des impôts ou d’autres problèmes est le Conseil Municipal où ils ne font pas de la figuration mais s’opposent à parfois s’en casser la voix.
Demain mardi, à 18h30, à la Mairie, au rez de chaussée, il y a un Conseil à Cabestany. Et si vous y faisiez toutes et tous un tour ! Vous verrez quel est le niveau de confort réservé au citoyen lorsque vous aurez passé deux heures assis sur des briques. Vous verrez l’ambiance. Mais vous verrez aussi à quoi sert l’opposition !
L’augmentation d’impôts à Cabestany est insupportable car en plus d’une gestion laxiste de la commune, elle est faite avec une dose de dogmatisme idéologique et un côté revanchard contre « les riches ». Les riches à Cabestany sont tous ceux qui ne vivent pas que du RSA ! A Malakoff, autrefois, le Maire habitait un HLM, se déplaçait en vélo, vendait l’Huma en bleu de travail au marché le dimanche,… et il était toujours d’humeur égale.
Nous avons des convictions bien ancrées, et n’avons jamais été attirés par les extrêmes, mais nous conclurons déjà en disant que si le PCF est un parti républicain, pourquoi le Front National n’en serait il pas un ? Rien que cette phrase va encore nous vouloir une boite mail qui va déborder tout au long de la semaine. Cela va nous occuper !
Mais en précisant bien qu’à Cabestany nous sommes contre les alliances de quelque nature que ce soit, à gauche comme à Droite. Contre toutes les compromissions politiques. Contre les calculs électoraux. Contre les arrangements. Et que nous revendiquons une certaine indépendance et une liberté de parole même au sein de notre propre camp.
Et enfin nous dirons que l’état de droit et la démocratie ne doivent être aucunement des prétextes pour se montrer faibles. Si ceux qui s’attaquent à la France le font avec des armes, on doit leur répliquer avec des armes. Et si certains veulent nous asservir, nous sommes et nous restons des « français libres » dans l’esprit de ceux qui ont jadis donné leur vie pour la liberté et nous nous devons d’être dignes de nos aînés, et responsables de ce que nous laisserons à nos enfants.
CABESTANY : DROIT DE RÉPONSE AUX MEMBRES DU COLLECTIF DE RÉDACTION DU BLOG-CABESTANY La belle… rebelle ?
Par Claudine FUENTES, conseillère municipale et communautaire FN à Perpignan, ex-candidate aux départementales sur le canton Perpignan/Cabestany.
Mesdames et Messieurs les membres du collectif de rédaction du Blog-Cabestany,
Dans une lettre que vous m’avez adressée le 11 mars 2016, vous évoquez deux points sur lesquels je souhaite exercer mon droit de réponse :
Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier d’avoir reconnu qu’il vous semblait que j’étais une personne de « bon sens », le bon sens étant au cœur de la politique du Front National.
Au cours de la réunion publique organisée par le maire de Cabestany pour annoncer triomphalement, avant les résultats officiels, que 70 % des Cabestanyencs étaient favorables à une augmentation d’impôts, j’ai interpellé le maire en tant que simple habitante de Cabestany faisant partie des 30 % d’habitants qui n’étaient pas d’accord.
Ce dernier m’a répondu en faisant référence à mon mandat d’élue FN, égrainant alors les mesures appliquées dans les mairies gérées par le Front National. Pourquoi le contredire ? Oui, les maires FN ont eu le courage de ne pas augmenter la fiscalité dans leur commune, Oui, les subventions à certaines associations communautaristes ont été supprimées. Dont acte.
De votre côté, aucun d’entre vous n’a pris la parole pour vous opposer à l’augmentation d’impôts annoncée, et sur ce point, vous m’avez déçue également.
Sur le deuxième point, puisque vous déclarez me connaître très peu, je vous invite à prendre connaissance de mes prises de position bien tranchées, notamment sur les atteintes à la laïcité, sur l’islamisme radical, la nationalité française, le soutien aux agriculteurs, sur le fait religieux en milieu professionnel, sur l’abattage rituel, le matraquage fiscal et sur le rétablissement des frontières.
Je suis fière de représenter un parti de résistance, un parti qui dit non à l’implosion de notre pays, un parti qui dit non au remplacement de nos valeurs par des valeurs qui ne sont pas les nôtres, un parti qui demande aux français de ne plus courber l’échine mais de relever la tête, un parti qui veut remettre la France à l’endroit !
Je peux toutefois admettre que pour les victimes de l’enfumage politico-médiatique visant à stigmatiser le Front National au point de le comparer à une organisation terroriste, un élu du Front qui affirme haut et clair que le Front National n’est pas un parti racialiste mais le parti des patriotes où tous les français, quelle que soit leur couleur de peau, quelle que soit leur religion sont les bienvenus, est un élu qui déroute. Et vraisemblablement, je vous déroute.
Avec mes respectueuses salutations,
Claudine FUENTES.
CABESTANY : LETTRE OUVERTE À CLAUDINE FUENTES DU FRONT NATIONAL
En réponse à un article paru dans DirectSud.eu et intitulé « Coup dur pour la Démocratie » dans lequel il nous a semblé – peut être à tort – que l’on nous mettait en cause !
Madame,
Nous avons du respect pour vous. Comme nous avons du respect pour nos adversaires de tous bords, considérant qu’on ne peut pas appartenir à la Droite Républicaine, dans un état de droit, en ne respectant pas les valeurs de la démocratie auxquelles nous sommes tant attachés. Mais ce qui nous distingue de bien d’autres est que nous considérons que nous n’avons aucune couleuvre à avaler contre notre gré, et nous sommes mithridatisés contre les venins de toutes sortes.
Nous avons également un petit capital sympathie pour vous, car si nous vous connaissons bien peu, nous avons des amis communs qui nous disent que vous êtes, du moins dans la vie de tous les jours, une personne de bon sens.
Votre intervention, à une récente réunion municipale, nous laissait espérer un débat contradictoire, avec Monsieur Vila, plein de promesses. Vous avez préféré le laisser se lancer dans un monologue décousu et rétrograde que n’auraient pas renié Jacques Duclos, Maurice Thorez ou Georges Marchais. Cela nous a quelque peu déçu sur votre pugnacité. C’était votre choix. Et nous ne sommes pas des donneurs de leçons. Surtout qu’en d’autres lieux nous avions apprécié vos talents d’oratrice, à défaut de pouvoir acquiescer à une seule de vos idées que nous combattons farouchement.
D’ailleurs, certains d’entre nous se demandent si vous croyez sincèrement aux idées que vous semblez défendre, mais nous ne sommes pas là pour vous égratigner de façon gratuite. Quoique… !
Lorsque vous nous accusez, nous la Droite Républicaine, ni plus ni moins que de collusion avec les communistes qui dirigent de façon aussi exécrable Cabestany depuis tant d’années, cela nous attriste.
Mais il est vrai que c’est aussi parce que nous n’étions pas satisfait de la manière dont les gens se réclamant de la Droite s’opposaient de manière pas assez véhémente aux communistes, que nous sommes entrés dans la danse en 2008. Une appréciation toute subjective, certes. Nous sommes partis à la bataille sans beaucoup d’espoirs. En faisant parfois des erreurs. Mais avec une ardeur et une rage que vous ne paraissez pas mesurer. Quand on défend des idées on le fait jusqu’au bout sans se lamenter si on ne décroche pas à l’arrivée de beaux sièges confortables. Le dernier de nos soucis ! Nous ne renoncerons jamais.
A ce sujet, on ne vous a pas vu entrer en lice contre Monsieur Vila ou contre nous en 2008, ou en 2014. Vous avez préféré le confort politique perpignanais. A Cabestany, lors des municipales, c’est bien nous qui sommes allés au charbon et pas vous !
Vous nous direz que lors d’une triangulaire cantonale, vous nous avez devancés. Mais reconnaissez que jamais nous n’avons refusé l’obstacle, et que jamais nous n’avons considéré que la partie était trop inégale ou désespérée. Lorsque l’on croit en des idées, on va jusqu’au bout. La garde meurt mais ne se rend pas !
Soyez donc assurés d’une chose. Nous continuerons de nous opposer à toute la gauche, et aux communistes comme au FN avec la même ardeur dans les années à venir. Nous savons pouvoir compter sur Colette Appert qui est « inoxydable ». Sur Patrick, sur Phil, sur Lydie, efficaces et talentueux pour défendre notre cause sans jamais faiblir. Sur ses autres co-listiers qui sont toujours à la manœuvre même si c’est long : six ans. Tant qu’il y a de la vie. Les honneurs, les récompenses, voire les prébendes… plusieurs d’entre nous les ont déjà eues en d’autres temps et d’autre lieux. Aujourd’hui la seule chose qui nous importe est Cabestany et la défense de ses citoyens et plus rien d’autre n’a de valeur à nos yeux.
Nous n’avons aucune intention de prendre position dans la primaire à venir dans notre camp car notre combat ne se situe pas au niveau national. Le vainqueur de cette primaire quel qu’il soit, sera toutefois notre seul et unique champion pour la Présidentielle. Nous le soutiendrons de façon incontestable et sans réserves. Et en 2020, quels que soient nos soutiens politiques, dans l’éventualité où les temps à venir ne seraient pas un long fleuve tranquille – même si ce n’est pas l’option que nous retenons – nous serons présents aux municipales, et nous défendrons nos idéaux de la Droite Républicaine à Cabestany. Et il faudra que, tous, vous comptiez avec nous. Il est parmi nous certains Gaullistes pour lesquels l’esprit de Bir Hakeim est éternel. Quand bien même nous serions seuls contre tous mais nous avons beaucoup de citoyens derrière nous et vis à vis desquels nous avons des devoirs et pas des droits. Mais, vous le savez bien, il n’y aura jamais de connivence politique entre nous, pas plus qu’il ne pourrait y en avoir avec les communistes.
Et si avec le FN, la Droite Républicaine fait souvent le même diagnostic, ce qui nous différencie est avant tout le choix de la potion à administrer au malade. Pour nous une potion est faite pour le soigner et pas pour l’achever.
Avec nos respectueuses salutations.
Ecrit à chaud, sans brouillon, sans relecture, par le collectif de rédaction de Blog-Cabestany réuni en video-conférence, ce soir jeudi 10 mars.
Signé : POSTMASTER (le nom de notre collectif)
AVIS : les propos de la rédaction de Blog-Cabestany n’engagent aucunement nos conseillers municipaux.
Réponse de la Droite Républicaine de Cabestany à : http://www.directsud.eu/?p=27804
CABESTANY : COUP DUR POUR LA DÉMOCRATIE !
Par Claudine Fuentès, candidate FN aux dernières élections départementales, Conseillère Municipale et Communautaire
Moins d’un an après son élection, dans le plus grand mépris de ses électeurs, le conseiller départemental communiste Jean Vila démissionne de son mandat.
Rappelons que sur ce canton, la droite a été balayée dès le premier tour, et que le parti communiste, face au Front National au second tour, n’a du son salut qu’à la complicité et au « sacrifice républicain » du Club de Romain Grau, 1er adjoint au maire de Perpignan, qui n’a pas hésité à appeler à voter pour le binôme Vila/Fiter, les citant nominativement.
La droite appelant à voter communiste on aura tout vu ! Quel aveu de connivence ! Quelle belle illustration du pacte secret qui existe entre la gauche et la droite locale pour se répartir le gâteau, le département pour la gauche, la mairie et la Communauté Urbaine pour la droite ! Monsieur Vila justifie sa démission en précisant qu’« il ne voulait pas se présenter, mais qu’en tant qu’homme politique responsable », il estimait être le seul à pouvoir sauver son canton face à l’ascension fulgurante du Front National.
Et bien Monsieur Vila a eu raison de s’affoler, car il est bien clair que sans la notoriété de son titulaire et sans le secours de la droite locale, le score de son suppléant, Rémi Lacapère, n’aurait pas permis au parti communiste de remporter ces élections.
La démission de Monsieur Vila, programmée mais cachée aux électeurs, n’est qu’un exemple de ces combinaisons politiciennes qui écoeurent les électeurs aux fil des consultations et les amènent à porter désormais leur choix sur les candidats du Front National, des hommes et des femmes de conviction qui ne souhaitent en aucun cas ressembler à cette caste !
DÉPARTEMENT – SUPERMARCHÉS : TROP C’EST TROP !
Communiqué de « Convergence Démocratique de Catalogne »
Depuis le mois de février, une zone commerciale supplémentaire se prépare en plaine du Roussillon, dans le secteur de la Costa Roja de Cabestany. Convergence Démocratique de Catalogne dénonce cette nouvelle extension aprouvée par la mairie. Un nouveau supermarché, dans un territoire saturé, est une provocation. Plutôt que satisfaire la voracité des grandes enseignes et sacrifier toujours plus de terres agricoles, le maire Jean Vila serait plus avisé de développer une économie productive porteuse de valeur ajoutée. Nous l’invitons à se raviser, à la veille de ses 40 années de mandat municipal.
Notre formation politique a été la première à signaler la folie des grands marchands, qui menace les petits, saccage les terres agricoles et défigure les paysages. Cette tendance lourde déshumanise les centres-villes en les dépouillant de leurs boutiques et de leurs clients. Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT), censé assurer la maîtrise de l’urbanisme, est bafoué, selon le triste exemple de la zone commerciale de Rivesaltes-Claira. Un recadrage général est nécessaire pour stopper les élans des maires peu scrupuleux, pour ne pas compromettre l’avenir et pour extirper le Pays Catalan du scénario commercial auquel l’ont soumis certains élus, sous la pression des grands groupes.
CABESTANY : JEAN VILA ANNONCE UNE AUGMENTATION D’IMPÔTS
Par Claudine FUENTES, conseillère communautaire d’opposition FN/RBM
Au cours de la réunion publique du 17 février 2016, le maire communiste Jean Vila a annoncé, avant même le résultat final de la consultation de la population, qu’une large majorité de cabestanyencs (70 %) s’était prononcée pour cette augmentation.
Monsieur Vila a été interrogé sur le nombre de réponses qu’il avait obtenues à cette date pour dégager cette « large majorité », par ailleurs, il lui a été rappelé que dans le contexte actuel de chômage et de précarité, d’insécurité fiscale et de matraquage fiscal des familles, des retraités, de la classe moyenne, toute augmentation d’impôts, de quelle que nature que ce soit, n »était plus acceptable.
D’autres choix sont possibles. Monsieur Vila doit se rendre à l’évidence, ce qui était possible lorsque la fiscalité locale le permettait, n’est plus possible aujourd’hui, l’heure est aux économies.
Les maires des villes gérées par le Front National ont eu le courage de dire stop à la folie fiscale en décidant de ne pas augmenter les impôts, voire de les baisser comme à Béziers, sans que ce choix se soit fait au détriment de la sécurité, du cadre de vie et de la culture, bien au contraire !
CABESTANY : SOUTIEN AUX GRÉVISTES
Communiqué Claudine FUENTES, élue FN de Perpignan et de PMM
« J’apporte mon total soutien aux facteurs grévistes de Cabestany en grève depuis maintenant plus d’un mois. Cette situation n’est que la conséquence néfaste du désengagement de l’Etat, de la privatisation, qui a désorganisé et affaibli les services déconcentrés de l’Etat.
Suppressions de postes, fermetures de bureaux, augmentation des tarifs et retards dans l’acheminement des courriers ne sont que les produits de cette privatisation à outrance pointée du doigt depuis toujours par le Front National.
Les Services Publics doivent être considérés comme un Trésor National qu’il convient de préserver par l’instauration d un Etat fort, présent sur tout le territoire national. Le démantèlement de ce Trésor National a pour conséquence de créer une inégalité entre les citoyens, surtout en zone rurale où le Service Public n’est plus assuré au nom de la rentabilité.
Le Front National défend un Etat fort, garant des Services Publics et de l’égalité de tous les citoyens devant ces Services Publics ».
REGIONALES : RIVESALTES – CABESTANY LES RÉUNIONS PUBLIQUES DE « NOUVEAU MONDE EN COMMUN »
Par Francis DASPE
RIVESALTES : jeudi 19 novembre 2015
La liste « Nouveau monde en commun » menée dans les Pyrénées-Orientales par Agnès Langevine (EELV), Nicolas Garcia (PCF), Judith Carmona (société civile) et Francis Daspe (PG) tiendra une réunion publique jeudi 19 novembre 2015 à Rivesaltes à 18 heures 30 (salle Jo Caszach, place général de Gaulle).
Le thème sera « Quelle alternative sociale, écologiste et citoyenne pour notre nouvelle région ? ».
CABESTANY : vendredi 20 novembre 2015
La liste « Nouveau monde en commun » menée dans les Pyrénées-Orientales par Agnès Langevine (EELV), Nicolas Garcia (PCF), Judith Carmona (société civile) et Francis Daspe (PG) tiendra une réunion publique vendredi 20 novembre 2015 à Cabestany à 18 heures 30 (salle Cerda, Centre culturel).
Le thème sera « Quelle alternative sociale, écologiste et citoyenne pour notre nouvelle région ? ».
SPECTACLE CABESTANY : RENKONTI
Spectacle suivi d’un apéritif convivial
VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2015 A 18h30 – SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Par la Compagnie Théâtre Mu
«Renkonti » est un spectacle d’arts mêlés, la rencontre sur un plateau de plusieurs arts, la musique, la danse, l’acrobatie, le théâtre d’objets et les arts de la rue.
Plusieurs modes d’expression, des expériences et cultures diverses au service d’une même recherche : la communication de l’émotion ou la communication par l’émotion.
En se passant de paroles, « Renkonti » s’aventure entre les arts, les fait se confronter, se compléter et peut-être fusionner, pour tenter la symbiose et chercher l’évidence d’un langage au-delà des mots, au service d’un seul but : la rencontre.
Centre culturel Jean Ferrat – Avenue du 19 mars 1962 – 66 330 CABESTANY Tél. : 04 68 66 36 07
CABESTANY : LA MUNICIPALITÉ AUX ABONNÉS ABSENTS !
QUE FAIT JEAN VILA ?
Une Municipalité de gauche, et même bien à gauche, qui non seulement ne s’occupe pas de ses citoyens les plus démunis mais qui méprise leur détresse, comment peut-on la qualifier ? Désespérante, lamentable, indigne ? Un peu des trois…
Dans quel pays, dans quel département, dans quelle Agglo. vivons-nous ? Aux fins de fonds de l’Afrique ou dans cette Europe de l’Est toujours pas remise de dizaines d’années de régimes « démocratiques » adeptes du genre humain ? Non, juste dans les Pyrénées-Orientales, plus précisément à Cabestany, là où Grégory B né en 1981 a passé toute son enfance, là où il y a fréquenté les écoles Primaires, maternelle et élémentaire, là où il y a vécu son adolescence et là où se trouve le trottoir sur lequel il vit à présent, contraint d’y faire la manche pour tenter de ne pas sombrer.
« Vous n’allez pas m’appeler tous les jours » ?
La Municipalité de Cabestany dans tout ça ? Le vide, le néant ! Contacté par nos soins, le directeur de Cabinet Sébastien Bracq accuse réception du courrier électronique mais ne répond pas. Relancé quelques jours plus tard, le même accusé de réception et le même silence lamentable et indigne ! Quant à la secrétaire que Grégory B appelle souvent pour tenter d’obtenir un rendez-vous avec le Maire Communiste Jean Vila, sa réponse est cinglante : « Vous n’allez pas m’appeler tous les jours » ? Et bien si madame la secrétaire qui dispose d’un travail, d’un salaire et d’un toit, si madame la pitoyable secrétaire, monsieur B est fondé à vous appeler tous les jours ! Avez-vous la moindre idée de ce que peut être la vie sur un trottoir, sous un soleil de plomb dans la journée et dans l’insécurité absolue la nuit ? Sans doute pas, ça se voit, et n’oubliez jamais que cela peut aussi vous arriver ! Le genre de réponse stupide qui incite vraiment à devenir agressif…
La pauvreté et la misère ne sont pas l’exclusivité de marginaux imbibés, et faire la manche n’est pas non plus celle de mafias organisées de l’ex bloc de l’Est qui tourne aussi dans la zone du Lidl. Les femmes roumaines changent mais ni le chien ni le « mac » qui surveille son business en tournant à vélo. Une séparation, la perte du logement et dans la foulée du travail, et c’est l’inexorable descente aux enfers, la spirale infernale de laquelle on ne peut sortir sans une main tendue. C’est ce qui est arrivé à Grégory B, qui dispose pourtant d’un CAP de soudeur et qui, habile de ses mains, est capable de polyvalence en atelier ou aux espaces verts. Ivrogne et drogué ? Même pas cette excuse du mépris de la Commune qui l’a vue grandir !
Le RSA socle ou activité ? Il faut une adresse, pour avoir une adresse et signer un bail il faut… un travail ou le RSA ! Un RSA activité, celui de ceux qui travaillent à temps partiel, qui lui a été provisoirement supprimé suite à une erreur de la CAF et un trop perçu générant un indu que Grégory B est bien incapable de rembourser. La CAF exige par ailleurs une adresse, même pour instruire le dossier, celle du trottoir devant le Lidl de Cabestany ne suffit pas !
Quant au directeur de cabinet Sébastien Bracq, soutien politique du Front de gauche, sait-il qu’il travaille à Cabestany, Municipalité à priori sociale et humaine et non à Villeneuve-de-la-Raho dont le maire Jacqueline Irlès se moque du social comme d’une guigne ? Certes un directeur de cabinet n’est pas assistante sociale, mais il a tout pouvoir pour alerter le Maire, l’adjoint au social ou le CCAS et activer les services de la Ville ! Et même de recevoir Monsieur B dont le N° de portable lui a été communiqué par nos soins ! Enfin s’il le veut, et visiblement il ne le veut pas… Evidemment, la vie de famille, le train-train du quotidien, les vacances qu’il faut préparer, il y a tant d’autres choses plus importantes à penser, et le trottoir de Grégory B ce n’est pas son problème… La ville dispose pourtant de logements d’urgence, obligatoires pour toute commune de plus de 5000 habitants, juste le temps de trouver une solution.
Le Maire Jean Vila est également Conseiller Départemental majoritaire, un de ceux dont la voix porte. C’est son devoir que d’intervenir auprès du Conseil Départemental pour monter ou réactiver un dossier RSA en URGENCE. Gémir sur le sort des migrants ou des populations africaines, chacun le fait, mais le sort des nationaux concerne AUSSI chaque français, Jean Vila comme les autres !
Car enfin que demande Grégory B au CASIER JUDICIAIRE VIERGE ? Un travail bien-entendu. Mais avant tout un toit et l’application de ses droits sociaux. Est-ce insurmontable dans un pays qui se revendique généreux avec la terre entière et dont il accueillerait volontiers toute la misère ? C’est aussi cela la terre des « droits de l’homme » dont il paraît que le monde entier nous envie…
Lecteurs qui lisez cet article, vous pouvez aider Grégory B. : un peu de monnaie, une poignée de main, un mot de réconfort. Et pourquoi pas un logement d’urgence contre de menus travaux ? Son adresse (le matin l’été) : Trottoir de Lidl près des caddies, Mas Guérido, Cabestany, rappelons-le Commune Communiste.
Pour toute proposition, contacter DirectSud
au 06.51.32.89.63 ou par courrier électronique : redaction@directsud.eu
nous transmettrons.

CABESTANY CONTRE L’AGGLO : LE MAS DE LA DISCORDE : « ON NOUS LAISSE UN MAS GUERIDO DONT PERSONNE NE S’EST JAMAIS OCCUPÉ ! »
Le camarade Vila mis en minorité lors du dernier conseil d’Agglo.
C’est en l’absence du Maire de Cabestany Jean Vila que l’affaire de la possible « déclaration d’intérêt communautaire » de la zone commerciale du Mas guérido était examinée par le Conseil d’Agglo lundi dernier. En l’absence du maire et c’est probablement l’un des principaux problèmes. En tout cas cette absence plus que malheureuse et un peu déplacée n’a rien arrangé !
Des travaux d’un montant de 4,8 Millions d’€uros
Comme à son habitude, l’esprit de synthèse de Francis Clique qui présentait l’affaire l’a rendue digeste. Un périmètre de 47 hectares à intégrer, rien de moins, dont la charge financière a été estimée par PMCA à 4,8 M€, devant financer pour l’essentiel la réfection de la voirie datant de 1986 qui en a plus que besoin ainsi que la réhabilitation des réseaux humides, eaux potable, d’assainissement et pluviales. Un audit de l’Agglo. qui a abouti à un planning de réalisation et un plan de financement pluriannuel d’environ 1 M€ par an. L’opposant RBM Bruno Lemaire ouvre les hostilités en évoquant « des liens entre Cabestany et PMCA qui n’ont pas toujours été dans le sens d’aider Cabestany et j’aimerais savoir pourquoi le Maire a changé d’avis et veut désormais rattacher cette zone à la compétence de PMCA ». Question d’un élu qui ne l’était pas encore lors de l’intégration de force de la Commune de Cabestany à l’Agglo. en 2011, avec un contentieux judiciaire qui a pris fin en 2013 et qui rouvre quelques cicatrices…
Votes « pour » votes « contre, on ne sait pas trop !
On passe aux votes à mains levées, pour, contre, on s’y reprend à deux fois, les chiffres varient, rien n’est très clair, si ce n’est que le groupe FN/RBM et une partie de la majorité s’opposent solidairement à cette affaire. Louis Aliot prend à son tour la parole alors qu’à priori les débats sont clos : « C’est donc le chantage du maire de Cabestany, qui a un des potentiels fiscaux les plus importants du département, a négocié son entrée dans la communauté d’Agglo. en abandonnant la procédure en cours pour des avantages, ce qui me paraît critiquable. Monsieur Vila après un référendum était contre et demander à présent la participation de l’Agglo. alors qu’il ne voulait pas de la solidarité avec les autres, je trouve ça assez particulier. On voulait s’abstenir mais finalement on votera contre ».
On repasse au vote à mains levées, ce n’est toujours pas clair. Interrompant le vote, le seul élu communautaire représentant Cabestany se décide enfin à intervenir pour rappeler d’une part que la commune ne souhaitait pas adhérer à l’Agglo. mais qu’elle y a été contrainte par décision administrative, et d’autre part qu’une partie des recettes générées par le Mas Guérido revient à PMCA, justifiant la demande de financement de l’Agglo. Que n’avait-il pas dit là…
Un logique économique plutôt que politique
Daniel Mach prend à son tour la parole pour rappeler « que ce qui est inadmissible c’est qu’on nous laisse un Mas Guérido dont personne ne s’est jamais occupé ! La commune de Cabestany a encaissé les dividendes depuis la nuit des temps, elle n’a jamais fait le moindre centime de travaux à l’intérieur et à présent on doit tout refaire ! Des associations se sont montées, c’est la révolte totale, vous n’avez jamais rien fait et maintenant nous devons tout prendre, le dessous et le dessus ! ». J.Marc Pujol tente de calmer le jeu en expliquant que de son côté il est entré dans une logique économique et de territoire, plus dans une logique d’appartenance politique « j’aimerais d’ailleurs qu’on me le retourne même si je n’y crois pas mais ce n’est pas grave… » ajoute-t-il ironique, « ce territoire est économique, il me paraissait normal d’être sur cette approche de territoire, même si les observations de Daniel Mach et de Louis Aliot sont fondées ». Le Président Pujol votera donc POUR. Brice Lafontaine votera de son côté CONTRE demandant d’ailleurs un recomptage, mettant en avant que « si on veut utiliser les infrastructures Municipales de Cabestany, en tant que non-résidents nous ne pouvons pas et sommes mis sur une liste d’attente, les résidents sont propriétaires et les personnes de l’extérieur paient plus cher, ce qui va à l’encontre de l’esprit communautaire ».
Un vote à bulletins secrets
Conscient de l’importance de l’enjeu qui nécessite une majorité de 59 voix, le Président Pujol reprend à nouveau le comptage des voix CONTRE, n’y parvenant pas, il tente de comptabiliser les POUR. Las, ça ne va toujours pas, on est dans la plus complète approximation ! Finalement, c’est après l’affaire suivante présentée par André Bascou qu’un conseiller revient sur celle du Mas Guérido pour contester le décompte. En toute logique et pour éviter tout litige ultérieur, J.Marc Pujol propose de procéder à un nouveau vote, cette fois à bulletins secrets : après dépouillement, sur les 85 votants, il ressort 4 blanc, 1 nul, mais surtout 51 CONTRE pour seulement 29 POUR. A l’évidence les interventions MACH /ALIOT / LAFONTAINE ont pesé lourd et le rejet de la proposition s’est considérablement amplifié…
Où était donc Jean Vila ???
Une décision qui pèsera lourd sur les finances de la commune de Cabestany, à moins que cette dernière décide de continuer à… ne rien faire dans cette zone et de transformer sa voirie en pistes africaines, ce qui à l’évidence est en très bonne voie…
Même s’il y a fort à parier que cette affaire va se renégocier. En effet le Mas Guérido est une zone d’intérêt économique qui est de fait une compétence de l’Agglo., à fortiori elle sera celle de la Communauté Urbaine qui, sauf surprise, verra le jour en janvier 2016. Pas de panique donc !
Mais une chose est certaine, Jean Vila aurait dû assister à cette séance, c’était bien la moindre des choses…

L’AFFAIRE MISE AU VOTE
Dans le cadre de sa compétence en matière de Développement économique, Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération développe, gère et entretient les Zones d’Activités Economiques.
La Commune de Cabestany a exprimé le souhait que la totalité du périmètre de la Zone d’Activités Economiques du Mas Guérido soit classée d’intérêt communautaire.
A noter qu’afin d’estimer l’importance de cette charge, Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération a réalisé en 2014, un diagnostic de la voirie et des réseaux humides sur la Zone d’Activités Economiques du Mas Guérido. Ce diagnostic a ainsi permis d’évaluer financièrement le coût de ce transfert et d’y associer un planning de réalisation et un plan de financement pluriannuel.
Il appartient au Conseil de Communauté d’approuver la déclaration d’Intérêt Communautaire de la Zone d’Activités Economiques du Mas Guérido sur la Commune de Cabestany et donc de procéder à la modification de l’Intérêt Communautaire, en y intégrant la totalité du périmètre de la zone d’activités économiques d’une superficie d’environ 45 hectares.
Pour rappel, les dispositions de l’article L.5216-5 du CGCT, prévoient que l’approbation de la définition de l’intérêt communautaire est déterminée à la majorité des deux tiers du Conseil de Communauté.
CABESTANY THEATRE : « VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOU »
Par la Compagnie Caravane
VENDREDI 24 AVRIL 2015 A 21h
SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Au sein d’un hôpital psychiatrique, l’arrivée d’un nouveau pensionnaire, Patrick Mc Murphy, va perturber l’apparente tranquillité qui y règne.
C’est l’histoire d’un combat entre des individus et un système qui cherche à les normaliser, broyant leur identité. L’histoire bouleversante de ces hommes qui tentent de retrouver un peu d’humanité, de dignité et de liberté.
La Compagnie Caravane a osé s’attaquer à un mythe et bien lui en a pris. Grâce à une mise en scène intelligente, aux comédiens subtils qui vivent leurs personnages au plus profond d’eux-mêmes et à la sobriété de l’ensemble qui conserve aussi bien les côtés drôles que tragiques, leur spectacle est d’une force incroyable.
Billetterie au Centre culturel Jean Ferrat
Tarif : 10 €
Tarif réduit : 6 €
Centre culturel Jean Ferrat
Avenue du 19 mars 1962
66 330 CABESTANY Tél. : 04 68 66 36 07

CABESTANY : THEATRE : « ECRITS D’AMOUR »
Par la Cie Théâtre Label Etoile
VENDREDI 27 MARS A 21H
SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Échanges de lettres. Tu m’écris, je te réponds. Des personnages libèrent leur plume ; tous de drôles d’oiseaux plus ou moins recommandables.
Un seul-en-scène bourré d’imagination, de drôlerie et de fantaisie. On compte de petits bijoux de cynisme qui ne laissent pas insensible. Amoureux transis, passions stériles, misère sexuelle, hypocondriaque ou bigote nymphomane…
Un seul comédien, Jean Claude Falet pour camper 27 personnages féminins et masculins hauts en couleur, avec talent, un vrai grain de folie grâce à une formidable transformation vocale et physique. Il sert un texte ciselé, caustique et grinçant avec une mise en scène surprenante et ingénieuse.
C’est inattendu, toujours cocasse, le plus souvent désopilant.
Tarif : 10 €
Tarif réduit : 6 €
Centre culturel Jean Ferrat
Avenue du 19 mars 1962
66 330 CABESTANY
Tél. : 04 68 66 36 07
LA VILLE DE CABESTANY PRESENTE : « PIERRE À PIERRE »
Par El teatre de L’Home Dibuixat
À partir de 3 ans
SAMEDI 7 MARS 2015 À 15 ET 16h
SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Spectacle de la compagnie culte El Teatre de l’Home Dibuixat, Pierre à Pierre est plus qu’une pièce de théâtre, plus qu’un instant de mystère.
C’est un petit bijou à déguster en famille.
Tian Gombau, acteur et manipulateur habile installe délicatement sous nos yeux une petite plage constituée de galets, de coquillages, de boîtes de conserves rouillées, pour nous raconter une histoire tendre : celle de l’Homme de Fer blanc rejeté par les siens parce qu’il est différent…
Durée du spectacle : 30 mn
Jauge : 100 personnes
Billetterie au Centre culturel J. Ferrat.
Tarif : 3 €
Centre culturel Jean Ferrat
Avenue du 19 mars 1962
66 330 CABESTANY
Tél. : 04 68 66 36 07

LA VILLE DE CABESTANY PRESENTE… THEATRE : « LETTRE A MA MERE »
Pic Art Théâtre – D’après l’œuvre éponyme de Georges Simenon
VENDREDI 20 FEVRIER 2015 A 21h – SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Ce texte autobiographique de Simenon est le cri de douleur d’un enfant mal-aimé qui regrette de ne pas avoir su communiquer avec sa mère disparue.
Robert Benoit adapte et interprète seul en scène « Lettre à ma mère » de Georges Simenon.
Mais ce n’est pas d’une lettre qu’il s’agit au fond. C’est un règlement de compte, une enquête policière, un passage à tabac. Dès le premier chapitre, le père du Commissaire Maigret autopsie le cadavre : « Nous ne nous sommes jamais aimés de ton vivant, tu le sais bien. Tous les deux, nous avons fait semblant… »
De cette cicatrice béante qui irradie une partie de l’œuvre de Simenon, Robert Benoit a tiré la substantifique moelle de son nouveau spectacle.
C’est un texte bouleversant, d’une lucidité déchirante.
Tarif : 10 €
Tarif réduit : 6 €
Centre culturel Jean Ferrat
Avenue du 19 mars 1962
66330 CABESTANY
Tél. : 04 68 66 36 07
CABESTANY : « C’EST L’AUSTERITE QUI VA METTRE LES COLLECTIVITES EN GRAND PERIL ! »
Jean Villa salue la nouvelle année, avec un feu d’artifice qui en a hélas précédé un autre…
« Une année dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle sera difficile », Jean Vila ne semblait pas si bien dire à la veille de cette ignoble tuerie à Paris et Vincennes. Certes, ce n’était pas à cela qu’il pensait, en humaniste il pointait plutôt du doigt la baisse des pensions, des retraites et des revenus sociaux. « Difficile oui, mais une meilleure vie est possible quand on connaît les richesses produites en France » affirme-t-il !
Un discours de début d’année toujours aussi offensif (Lire dans son intégralité : DISCOURS JEAN VILA) divisé en trois parties. La ville et son incontestable progression largement évoquée dans le film d’introduction, l’Agglo, même si cette année l’attaque et moins rude, et la politique nationale et ses baisses de dotations.
Du grand Vila qui, victime d’un coup de froid et d’une voix qui lâchait, a eu toutes les peines du monde à terminer sa longue et toujours brillante allocution, devant une salle pleine à craquer qui n’a pas économisé ses applaudissements nourris. Autant de communistes ? Certainement pas, le maire rassemble bien au-delà du Front de Gauche et nombreux sont les UMP à lui accorder et renouveler leurs votes de confiance, même après 37 ans de gestion ininterrompue ! « Faire ce que nous avions promis », c’est peut-être ça la recette ? Même si l’actuelle opposition ne semble pas être appréciée du maire élu à plus de 70%, « Aujourd’hui, cette opposition existe à nouveau et neuf mois après, l’on attend toujours des propositions nouvelles. L’action de l’opposition ne peut être que de dénigrer tous les projets municipaux voulus par vous, par une très large majorité. C’est une constante pour ces élus, dénigrer tout ce que fait la municipalité, dénigrer sans rien proposer est leur fil rouge de l’action municipale« .
Une ville enviée, convoitée, une ville jalousée
Et pourtant, Cabestany est « une ville agréable à vivre, une ville enviée, convoitée, une ville jalousée mais surtout, une ville respectée » ne manque jamais de répéter Jean Vila… Une ville de 9 580 habitants (en 2012) qui selon lui crée le plus d’emplois, réalise le plus de logements sociaux et où les impôts, les taxes, les services à la population et l’eau sont toujours parmi les plus bas. Les 10 000 habitants sont dépassés, soit 1 000 habitants supplémentaires depuis 2007, « la plus forte progression des grandes villes », affirme le 1er magistrat.
Bon nombre de projets verra le jour en 2015, sans les citer tous on peut retenir la réfection totale de la Halle Coubertin, l’aménagement de la place de la Mairie, place des Droits de l’Homme avec la démolition du pâté d’immeubles, la construction de nouveaux vestiaires au complexe de la Germanor, la réfection de l’ancienne Halle aux Sports devenue aujourd’hui propriété du Conseil Général et le projet de l’espace jeunesse qui débutera dès le 1er semestre, cette jeunesse qui est le fil rouge de la politique municipale de la nouvelle Municipalité. Quant aux « bains douches », ils seront détruits pour permettre d’agrandir la salle de restauration des élèves des écoles, et aussi le restaurant des aînés qui connaît un succès grandissant.
L’Agglo en état de faillite !
Une constante dans tous les discours de Jean Vila depuis que la Commune a été contrainte d’intégrer l’Agglo. PMCA en 2011 après une tumultueuse lutte, une démission de l’ensemble du Conseil et sa réélection immédiate, « nos dépenses augmentent, les recettes diminuent. Depuis notre intégration forcée, seul le montant des recettes 2010 provenant de l’activité économique nous est reversé. Toute la progression de la richesse, entre 8 et 12 % par an est gardée par l’Agglo, en 4 ans ce sont plus de 30 % de recettes perdues. Nous sommes le deuxième contributeur aux finances de l’Agglo sur 36 communes (Ce qui est inexact puisque c’est Canet – NDR), et en retour, rien ou presque. Le nouveau Président s’est engagé à réparer les injustices faites à notre commune, et rien aujourd’hui ne permet de dire que les engagements promis ne seront pas tenus. Nous attendons sereins les actes, avec quand même quelques appréhensions, mais soyons confiants ! La nouvelle gouvernance découvre ce que nous dénonçons depuis 4 ans, l’agglo est en état de faillite, et son redressement sera difficile. La nouvelle gouvernance oui, enfin, la plupart des élus qui la forme était déjà en place et, à mon avis, était complice de cette mauvaise gestion« . Le Maire UMP de Canet Bernard Dupont, 3ème Vice-Président en charge des finances dans l’ancienne et actuelle gouvernance va apprécier…
La baisse des dotations de l’état : c’est l’austérité qui va mettre les collectivités en grand péril
Mais voilà que s’ajoute la baisse des dotations de l’Etat ! A Cabestany ça ne passe pas non plus et au moins il faut admettre que l’actuel gouvernement PS, ou ce qu’il en reste, aura réussi à faire l’unanimité… Contre lui ! « Les pertes cumulées, Agglo + Etat à l’horizon 2017, plus de 3 millions d’€uros, l’équivalent du coût de l’espace Jeunesse. Un chiffre contesté par personne, et je dirais que notre opposition l’estime à plus. Il est à craindre que cette cure d’austérité pour les communes se poursuive. Nous devons réfléchir à maîtriser encore plus rigoureusement nos dépenses, mais aussi à augmenter nos recettes » (…) « Les milliards donnés aux entreprises (20 milliards du crédit d’impôt pour la compétitivité, les 11 milliards de baisse des cotisations patronales et une réduction de 10 milliards d’€uros de la fiscalité des entreprises), c’est 41 milliards pris dans le budget de la France, c’est 41 milliards que chacun de nous a versé avec les impôts et qui pourraient être utilisés à l’augmentation du pouvoir d’achat. Ce chiffre de 41 milliards est à mettre en parallèle avec les 40 milliards que les actionnaires du CAC 40 ont perçus en 2014. C’est à croire que l’on prend notre argent pour l’offrir aux plus riches. Madame la Préfète nous expliquait que la baisse des dotations aux communes était notre participation au désendettement de la France. Ces 28 milliards volés aux collectivités locales, c’est s’attaquer aux services publics indispensables rendus à nos concitoyens, à l’aménagement, au développement économique, à la satisfaction des besoins humains. C’est l’austérité qui va mettre les collectivités en grand péril« .
Légère hausse des impôts locaux
Sur ce point Cabestany fait cavalier seul, l’immense majorité des communes n’a pas touché à la part communale des impôts locaux depuis plusieurs années, Cabestany est contrainte de les augmenter légèrement, même si l’affirme son maire « Nous avons pu, pendant de très longues années, les maintenir aux taux les plus bas légère augmentation qui ne suffira pas à compenser nos pertes Malgré cette progression, ils resteront tout de même les plus bas de toute l’Agglo« .
Opposition claire à la transformation de la communauté de communes PMCA en communauté urbaine dès le 1er janvier 2016
Consensus mou à ce jour, mais consensus tout de même entre une majorité de communes, le passage en communauté urbaine ne passe pas. Bien-entendu Perpignan et Canet le souhaitent, sans doute pour un règne sans partage, mais à Cabestany on fera de la résistance. Quand on sait que les maires vont être dessaisis de 90% de leurs compétences au profit de cette nouvelle entité, entraînant de surcroît un net recul de leur proximité avec la population, de leur autonomie et de la Démocratie, on peut comprendre qu’ils ne souhaitent guère être transformés en de vulgaires factotums !
La crise Grecque bientôt en France ?
« La Grèce plonge depuis des années dans la pire des crises. Plus de sacrifices et plus le pays s’enfonce dans la misère, tout comme l’Espagne et le Portugal. Et voilà que le peuple se réveille, qu’une nouvelle force démocratique progressiste rejette cette politique d’austérité. Une politique dictée par l’Europe et les banquiers, une Europe qui l’a conduit à la faillite. Ces forces nouvelles proposent de renégocier la dette et que la majeure partie de celle-ci, à taux usurier, est considérée comme dette non légitime et devra être annulée. La panique est en train de s’emparer de l’Europe et du monde de la Finance, l’Espagne semble prendre le même chemin, et pourquoi pas nous ? Qu’adviendrait-il si se levait tout d’un coup en Europe un refus des politiques qui ne font qu’accroître le chômage et les inégalités ? En effet la dette financière en France, c’est un milliard d’intérêts par semaine, 50 milliards par an. Et j’ai bien dit que l’intérêt de la dette, et si à notre tour, l’on ne payait plus ces intérêts et remboursait uniquement le capital. 50 milliards, c’est ce qui est demandé au peuple français d’économiser ».
Des solutions pour relancer l’économie ?
Jean Vila en est convaincu. Elles sont bien connues et défendues par la gauche de la gauche, en fait la gauche, puisque le gouvernement ne l’est plus… « Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux, seraient une première mesure efficace, quelques centaines d’€uros de plus par mois n’iraient pas dans les paradis fiscaux mais chez le boucher, l’épicier, les commerces et les artisans d’une façon générale« .
Don Camillo et Peppone enfin réunis dans un même combat !
« Oui si l’humain prime sur les forces de la finance, si nous en sommes tous convaincus, l’austérité qu’ils réclament pour satisfaire leur appétit toujours plus grand d’accumuler des richesses, d’étaler d’insolentes fortunes qui sont une injure à la pauvreté et à la misère, deviendra aux yeux du monde, surtout de toutes les victimes de leur appétit sans limite, une anomalie de la société que nous vivons et partager les richesses produites par ceux qui les créent sera alors placer l’humain au cœur de la société que nous souhaitons.
J’ai cru comprendre que « François », le pape, dans une de ses déclarations dont il a le secret, disait avec ses mots la même chose« .

THEATRE FEVRIER 2015 : LA VILLE DE CABESTANY PRESENTE…
« PETITES FORMES »
Par la compagnie Encima
SAMEDI 7 FEVRIER 2015
15H30 ET 16H30
SALLE A. ABET
CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Trois personnages, petites dames vêtues de robes à roulettes inventent un langage corporel et sonore pour dire l’eau et l’air. Ces robes couvertes de poches dissimulent des objets sonores, visuels… sensoriels.
La musicalité s’inspire de chansons empruntées au répertoire populaire décomposées pour être recomposées.
Billetterie au Centre culturel J. Ferrat
Pour enfants de 6 mois à 3 ans
Tarif : 3€
Durée 20 minutes
Réservation conseillée (jauge limitée)
LETTRE A MA MERE
Pic Art Théâtre
D’après l’œuvre éponyme de Georges Simenon
VENDREDI 20 FEVRIER 2015 A 21h
SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Ce texte autobiographique de Simenon est le cri de douleur d’un enfant mal-aimé qui regrette de ne pas avoir su communiquer avec sa mère disparue.
Robert Benoit adapte et interprète seul en scène « Lettre à ma mère » de Georges Simenon.
Mais ce n’est pas d’une lettre qu’il s’agit au fond. C’est un règlement de compte, une enquête policière, un passage à tabac. Dès le premier chapitre, le père du Commissaire Maigret autopsie le cadavre : « Nous ne nous sommes jamais aimés de ton vivant, tu le sais bien. Tous les deux, nous avons fait semblant… »
De cette cicatrice béante qui irradie une partie de l’œuvre de Simenon, Robert Benoit a tiré la substantifique moelle de son nouveau spectacle.
C’est un texte bouleversant, d’une lucidité déchirante.
Billetterie au Centre culturel J. Ferrat.
Tarif : 10 €
Tarif réduit : 6 €
Centre culturel Jean Ferrat
Avenue du 19 mars 1962
66 330 CABESTANY
Tél. : 04 68 66 36 07
CABESTANY : THEATRE – «LES IRREVERENCIEUX»
Par la Compagnie Les Asphodèles
VENDREDI 30 JANVIER 2015 A 21h
SALLE A. ABET – CENTRE CULTUREL J. FERRAT
Sur son île, M. Pantalone a instauré un projet de vie pour ses habitants : une cité pluriculturelle, visionnaire, fondée sur l’échange, le partage et la mixité.
Constatant l’échec cuisant de ce mode de vie babélien, il se met en quête d’un nouveau modèle et trouve dans la proposition du Duc Orlando les nouveaux fondements qu’il veut donner à sa communauté : une société basée sur l’ordre, le plaisir éphémère, la consommation illusoire et des solitudes aménagées. Un monde apparemment parfait, fonctionnant sur un système de rentabilité bien déguisé ! L’accord est conclu et le projet amorcé, à condition qu’une des filles de M. Pantalone consente à se marier.
Les Irrévérencieux, c’est la rencontre de la commedia dell’arte avec la danse hip hop et le Human Beatbox. Une création originale dans laquelle les comédiens s’approprient l’essence de ces disciplines urbaines et populaires comme un écho à la modernité. Une fusion des genres et des origines pour mieux questionner notre quotidien.
Billetterie au Centre culturel J. Ferrat.
Tarif : 10 €
Tarif réduit : 6 €
Centre culturel Jean Ferrat
Avenue du 19 mars 1962
66 330 CABESTANY
Tél. : 04 68 66 36 07
CABESTANY : Meeting du Front de Gauche
Les communistes de Cabestany vous informent :
» Marie-Pierre VIEU, 2ème de la liste conduite par Jean-Luc Mélenchon dans la grande région Sud-Ouest tiendra un meeting ce jeudi à 20h30 au Centre culturel Jean FERRAT.
A ceux qui hésitent encore ou qui risquent de se réfugier dans l’abstention, ce moment pourra éclairer sur ce qui se joue au scrutin européen du 25 mai. »
Déclaration de JEAN VILA
Cabestany : la liste de Jean VILA en réunion publique vendredi 21
La liste « La passion de Cabestany », conduite par Jean VILA, invite la population vendredi 21 mars à 18h30 à la salle Cerda (Centre culturel Jean Ferrat). Le moment sera consacré à l’ambition de la liste pour les six années à venir.
Nous vous attendons nombreux !
Un verre de l’amitié clôturera la réunion.
CABESTANY : à l’occasion de la présentation de la liste de Jean Vila cuvée 2014
A l’Agglo., plus on mutualise les choses plus c’est cher, il y a une mauvaise gestion !
A l’image des Etats européens qui transfèrent leur compétence et pouvoir de décision à Bruxelles, Jean Vila a bien compris que les communes transfèrent petit à petit les leurs aux Communautés de communes, pour ce qui est de Cabestany à l’Agglo. PMCA. Une agglo. qui va d’ailleurs bientôt se transformer en Communauté Urbaine, avec Perpignan comme « Ville centre » et ses adhérents des satellites, qui n’auront pas plus d’autonomie que des arrondissements de grandes villes, et les maires voir leur influence réduite d’autant. Un bien ou un mal, c’est selon les religions et les doctrines, le Maire de Cabestany ne semble pas en penser le plus grand bien. Etre « contre » est même son cheval de bataille et il porte presque systématiquement la contestation lors des Conseils Communautaires qui se tiennent chaque mois à l’hôtel d’Agglo. « Il faudra gérer autrement et s’impliquer, non seulement dans la commune, mais également à l’Agglo. » disait-il lors de la présentation à la presse de sa liste « La passion de Cabestany » samedi au centre culturel Jean Ferrat. L’Agglo. nous soucie beaucoup parce que l’esprit de Démocratie, c’est pas eux qui l’on inventé ! Le peu qu’il y avait de Démocratie, ils sont en train de le saborder. L’Agglo., on y est rentrés, pas par mariage d’amour, mais parce que le Préfet nous y a obligés. Mais on se rend compte que l’Agglo. pourrait est une forme de coopération communale bien, si on pouvait participer, mutualiser. A l’Agglo., plus on mutualise les choses, plus c’est cher ! Les Gens du voyage, quand on le gérait, on avait un bénéfice. Eux le prennent, il y a une perte. La collecte des ordures ménagères, on équilibrait, avec un des taux les plus bas. Eux le prennent, il y a un déficit de 3 ou 400.000 €uros. L’Agglo., il y a une mauvaise gestion. J’ai été interviewé quand on a appris que le Président partait, on m’a demandé quel bilan on retiendra de l’Agglo. ? Il y a eu un blanc, je n’ai pas trouvé de bilan ! A par le Centre du monde qui est plus la Fin de monde et qui est un échec que tout le monde connaît ! Le Théâtre de l’Archipel qui est une décision de la Ville de Perpignan, aujourd’hui on participe au financement, c’est scandaleux ! Le sport n’est pas une compétence de l’Agglo. et on doit financer l’USAP ! Quand il y avait la taxe professionnelle, les revenus pour la Ville de Cabestany étaient de 3,4 M€ en 2010. La taxe qui l’a remplacée est gelée à tout jamais à cette somme de 3,4 M€. On nous reverse sur cette base sachant que cette taxe progresse à Cabestany de 10 ou 12%, la progression de cette richesse sert exclusivement l’Agglo. Après on nous fait un cinéma pour l’entretien des zones d’activités mais ils ont l’argent pour l’entretenir ! Ils voudraient l’argent et ne pas entretenir ce qui est de leur compétence. Aujourd’hui Cabestany est une commune contributive alors que les autres y vont plus pour encaisser ! On est six communes contributives : Perpignan, Canet, Rivesaltes, St Estève, Calces et Cabestany ».
On le voit, ça promet des nuits blanches au prochain Président de la Communauté d’Agglo., avec en prime, et en raison du scrutin proportionnel, l’entrée plus que probable de conseillers venus des extrêmes qui vont sans nul doute lui mener la vie dure. Pour succéder à J.Paul Alduy, trois noms sont sur les lèvres : Bernard Dupont, François Calvet et Romain Grau, dans n’importe quel ordre, chacun ayant ses atouts et ses handicaps. Même un Bernard Dupont qui, à Canet, a réussi à réconcilier sa majorité avec l’opposition, d’ailleurs toute relative, aurait fort à faire avec la future Assemblée en général et avec Jean Vila en particulier, qui ne semble pas être disposé à « lâcher l’affaire » !
Cabestany : Jean Vila présente la cuvée 2014
Une liste de progressistes avec de fortes attaches à gauche.

Jean Vila présentait samededi matin sa liste « La passion de Cabestany » avec 13 nouveaux et qui sera sur les écrans à partir de mars prochain.
C’est dans la bonne humeur que Jean Vila présentait à la presse samedi matin la liste qu’il conduira en mars prochain, avec laquelle il demandera aux Cabestanyencs de lui renouveler leur confiance pour six nouvelles années, après déjà 37 ans de mandat ininterrompus ! Une liste un peu « dissipée » qui fera plaisanter le Maire « quand vous arrêterez de papoter je pourrai continuer… Les journalistes vont l’écrire, ils vont dire « ils sont très indisciplinés cette liste, il ne font que rire »… » Voilà c’est fait !
Une équipe presqu’au complet autour du charismatique leader, avec 13 nouveaux entrants sur 29. Un tiers selon le Maire qui s’aperçoit vite qu’il compte mal ! Sans gravité tant qu’il ne s’agit pas de Millions d’€uros au moment de les verser à l’Agglo. !
Trois ont démissionné : Jacques Cresta devenu Député et tête de liste à Perpignan, le deuxième qui brigue la 3ème place sur la liste Cresta et le troisième pour des raisons personnelles.
Une liste constituée sans difficulté « on aurait pu en faire deux » commente Jean Vila, liste qui a été ratifiée par les instances politiques fin janvier et donc désormais définitive. Une liste de « large union et de progressistes, composée de membres du parti Socialiste, du parti Communiste et de gens issus de la société civiles qui ne sont encartés nulle part et qui partagent sur le fond les orientations de cette Municipalité, avec de fortes attaches à gauche ». Un choix malgré tout difficile pour Jean Vila qui a dû trancher, « tout le monde était d’accord pour repartir », avec le souci de représenter les différents métiers et couches de la population, avec des gens qui peuvent s’engager et beaucoup de disponibilité. « Egalement le souci de promouvoir la jeune génération, il y en a plusieurs sur cette nouvelle liste » insiste Jean Vila. A noter, le retour d’un agriculteur employé à la cave coopérative qui représentera la corporation.
Un programme Municipal dans le prolongement des précédents, « on ne va pas changer les habitudes qui satisfont les gens de Cabestany. On va l’affiner avec la participation de chacun. D’abord essayer de garder ce qu’on a, le maintenir et ce n’est pas évident. Les budgets, on ne les fait pas aussi facilement qu’on les faisait il y a 25 ans, on a moins de dotation de l’état, après… on a l’Agglo. qui nous prend les sous ! Ils ne veulent pas l’entendre mais ça représente entre 800.000 € et 1 M€ par an, plus que la dette de la commune ! Rien que la progression de l’activité économique nous payait toute la dette. Il faudra gérer autrement. »
L’Agglo., la bête noire du Maire qui a combattu pour ne pas y entrer et qui y a été contraint par décision de l’état, une commune ne pouvant être enclavée entre deux communautés de communes. Malgré le résultat du référendum de 2001, une large majorité de Cabestanyencs avait refusé l’intégration de force dans l’Agglo. Perpignan, avec 89% d’opposition, et malgré la démission en bloc de la Municipalité, Cabestany a intégré PMCA le 1er janvier 2011.
Maintien du cap dans le domaine social, « des tarifs accessibles à tous, que ce soit au centre culturel, dans les écoles avec les fournitures, les crèches et garderies gratuites. Ce caractère social, nous allons le garder, s’opposer aux expulsions et aux coupures de courant ou d’eau. Pour les sportifs, de nouveaux vestiaires, le réaménagement du stade de Coubertin avec des espaces nouveaux. Mais comme à l’habitude, on aura l’honnêteté de dire ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire parce qu’on gère en fonction de nos moyens. Si on veille à quelque-chose, c’est aussi de ne pas massacrer les gens avec les impôts, on a voté le budget de la commune cette semaine et pour la vingtième année consécutive, les impôts n’augmenteront pas à Cabestany, pour la part qui nous concerne. Sachant que le niveau des impôts est le moins cher des communes de notre strate. Quand on voit à côté Saleilles, Canet, Perpignan, à certains endroits c’est le double. On ne va pas alourdir la fiscalité, répondre aux besoins essentiels, s’engager fortement et se battre pour obtenir des ouvertures de postes, garder la perception ». La gauche.
Cabestany : l’heure du bilan a sonné
Un Maire bâtisseur
« Ensemble, depuis maintenant quelques décennies, nous avons développé, construit le Cabestany d’aujourd’hui ».
Un Maire n’est pas élu pour seulement « expédier les affaires courantes » et gérer l’existant, mais aussi et surtout pour préparer l’avenir et bâtir de grands projets. Cabestany a beaucoup changé en trente ans et ce changement semble s’accélérer. 2013 a vu de nombreuses rues rénovées avec un éclairage public plus efficace et plus économique en énergie, des espaces verts adaptés au climat méditerranéen et demandant moins ou pas d’eau du tout, un haut niveau des activités culturelles et sportives, avec des tarifs accessibles au plus grand nombre, et le maintien et l’augmentation des subventions à l’ensemble du monde associatif. Mais également de nouveaux projets en cours, parmi lesquels le projet d’un espace Jeunesse qui devrait regrouper tous les services dédiés aux jeunes, avec un hébergement pour faciliter les échanges et des salles pour soulager le Centre culturel, ainsi que l’agrandissement de la bibliothèque et sa transformation en véritable médiathèque. Tout cela « malgré toutes les difficultés du moment, baisse importante des dotations de l’Etat, perte des ressources de l’activité économique, perte car depuis notre intégration forcée dans l’agglo, les progressions de recettes des activités de nos diverses zones vont exclusivement à l’agglo et nos recettes sont bloquées à tout jamais au montant 2010. Malgré toutes ces pertes, mais grâce à une gestion rigoureuse et prévoyante, le Conseil municipal a décidé de proposer de ne pas augmenter, pour la 20ème année consécutive, les impôts locaux pour la part qui lui revient » rappelle Jean Vila en n’oubliant jamais de tacler cette Agglo. qui se met sur son chemin !
Côté infrastructures routières, le projet de déviation routière, financé par le Conseil Général et contournant la commune est en panne en raison d’un recours déposé par la ville de Saleilles contre le Préfet, qui avait reconnu l’utilité publique de cette réalisation : elle devrait alléger la circulation venant de Saleilles et des autres communes, et assurer la déserte de la nouvelle zone d’activités des Couloumines.

800 personnes assises et une centaine debout venues assister au show du Seigneur des lieux. Un succès confirmé depuis 37 ans !
Le plus impressionnant reste à venir avec « la poursuite des études sur l’espace nautique du parc des sports de la Germanor, la démolition de tout le pâté de maisons devant la mairie qui permettra la réalisation d’une magnifique place et de stationnements supplémentaires ». Mais surtout la création de 1 100 logements : 600 en cours ou terminés : Terre rouge, Le Moulinas, Le Champs des Vignes, Les Côteaux de St Thomas et Les Portes de la Mer. 500 sont également à l’étude en face du Camp de la Germanor, avec une mise œuvre courant 2015.
A signaler également sur la commune la construction de l’hôpital de jour, Pôle Emploi, le doublement du pôle de radiologie-IRM et courant 2014, d’autres chantiers comportant l’agrandissement en ambulatoire de la clinique à MEDIPOLE et de nouveaux locaux pour l’installation de spécialistes sur le même site. Côté commerce, le complexe dit « Retail park » de 15 000 m² au Mas Guérido devrait débuter ces prochaines semaines. Le Conseil municipal a par ailleurs décidé la réalisation de la nouvelle zone économique des Couloumines de 30 hectares « maintenant que l’agglo a refusé de réaliser par manque de financement, même si l’économie est la 1ère compétence de l’Agglo. Ce sont 1 000 emplois à terme » précise le Maire.
Côté emplois justement, 700 sont en voie de réalisation ou terminés comme la Médecine du Travail installée depuis décembre. « Cabestany, une commune dynamique, nous ne devons plus le prouver ! » conclut Jean Vila avec conviction !
PMCA sévèrement pointée du doigt
« Jean Vila : L’agglo est mal gérée et nécessite une autre orientation »
Jean Vila sans une mise en accusation en règle de l’Agglo. PMCA et de son Président J.Paul Alduy ? La blessure de 2010 n’est toujours pas refermée :
« Cela fait 3 ans que le Préfet de l’époque nous a intégrés de force dans la communauté d’agglomération. Je dis bien Monsieur le Préfet, car il avait le pouvoir, comme l’ont fait de nombreux préfets, de surseoir à notre intégration afin de la préparer dans les meilleures conditions (…) Rivesaltes, volontaire pour cette fusion avec l’agglo, a eu 18 mois de négociations et son maire découvre aujourd’hui que cela n’a pas été suffisant. La reprise des compétences, du personnel, nécessite du temps, et cela justifiait notre demande auprès de Monsieur le Préfet, dans un souci de « bonne administration » qu’il préconisait par ailleurs, une période de transition pour étudier dans de bonnes conditions et dans le cadre d’une réelle concertation, toutes les conséquences de cette intégration. 3 ans après, l’on commence, à force de persévérance à voir le bout du tunnel, j’espère qu’avant l’échéance du mois de mars, nous aurons pu régler tous nos litiges. En particulier, la compétence économique qui est, de droit, une compétence obligatoire de l’agglo. L’agglo est d’accord pour encaisser le produit qui a remplacé la Taxe professionnelle mais pas d’accord pour assumer les dépenses correspondantes, comme l’entretien de ces zones d’activités. Lors du dernier conseil communautaire enfin, l’aveu du président de cette commission, qui n’est autre que l’ancien député (Daniel Mach – NDR), a reconnu publiquement son sectarisme pour ne pas dire son anti-communisme, en donnant un chiffrage pour le moins fantaisiste des dépenses d’entretien des zones d’activités. Déjà, dans une précédente assemblée communautaire, il rappelait que Cabestany rapportait en « Taxes économiques », 3,5 M€ et que l’agglo reversait à notre commune 3,4 M€, ce qui était vrai en 2010. Mais depuis, l’activité économique de notre ville a continué à se développer, en moyenne 10 % par an. En 3 ans, c’est 30 % de plus de recettes, et ce qui nous est reversé est toujours et restera 3,4 millions, la somme de 2010. Le même président de cette commission a reconnu que je disais la vérité, et il dit tout simplement : je dirais tout bêtement que le surplus de recettes alimente les finances de l’agglo. C’est ainsi que depuis 3 ans, grassement, sans aucun retour, Cabestany est un pourvoyeur de recettes de l’agglo. Pour la seule année 2011, le surplus de recettes apporté par Cabestany s’élève à 800 000 €uros. On comprend mieux les déclarations du président de cette agglo qui affirmait, en son temps, dans la presse locale : « Si Cabestany dit non, ce serait un malheur. Je le dis, Cabestany est indispensable ».
En effet, et cela est devenu malheureusement une réalité. l’agglo est surendettée, une des agglos où la dette par habitant est la plus élevée en France, 1 000 €uros par habitant contre 300 nationalement. L’agglo ne peut plus assurer, dans de bonnes conditions, toutes ses compétences, et à chaque budget, elle réduit ses dépenses, en environnement, en route, en pluvial, etc.
Cela est tellement évident que la chaine de télévision publique France 2 a consacré un reportage « Envoyé spécial », chacun de vous a pu apprécier l’interview des élus ; bafouillement, gêne bien compréhensible quand on connaît leur compétence pour le développement économique qu’ils ont en charge.
La coopération intercommunale devrait permettre de mutualiser, de réduire les coûts, et bien non, dans l’agglo, plus on mutualise, plus cela coûte cher. Par exemple, la collecte des ordures ménagères. Lorsque la ville de Cabestany gérait ce service, la Taxe enlèvement des Ordures Ménagères couvrait les dépenses. Aujourd’hui, il y aurait quatre cents ou cinq cents mille €uros de déficit. Leur solution : augmenter la Taxe, et pourquoi pas une taxe unique sur l’ensemble des 36 communes, il en est de même pour le prix de l’eau, c’est d’ailleurs la proposition qui nous a été faite. C’est aussi la participation à des compétences qui ne sont pas du ressort de l’agglo, le Théâtre de l’Archipel que l’on finance depuis 2 ans, malgré le refus des délégués de Cabestany. C’est le début de l’appropriation de la lecture publique. C’est la subvention à l’USAP et nous n’avons pas la compétence Sports. L’aire des gens du voyage gérée par Cabestany avant son transfert, équilibrait recettes et dépenses, aujourd’hui, société privée et déficit.
Oui l’agglo est mal gérée et nécessite une autre orientation, il est temps que les 250 000 habitants s’en mêlent.
Nous avons fait des propositions pour gérer et organiser autrement, nous avons été écoutés mais pas entendus. La réponse : on verra après les élections. C’est vrai que cela ne sera plus pareil, 88 délégués dont 40 de Perpignan au lieu de 140, 15 vice-présidents contre 42 aujourd’hui. Les oppositions pourront, dans quelques communes, avoir des délégués, nous serons fixés après l’échéance du mois de mars ».
La disparition programmée des communes ?
« Mais notre crainte est que l’application des lois de décentralisation et son dernier acte va accroître le pouvoir de toutes les intercommunalités et le devenir des communes, comme des départements, va être mis entre parenthèses, avant de disparaître.
Les conseils municipaux sont les lieux des décisions municipales et en font leurs richesses, ces foyers de démocratie locale avec la participation des habitants vont lentement, mais sûrement, être transférés aux intercommunalités, c’est la perte de l’autonomie des communes« .
La vision politique de l’ancien Député
Jean Vila : « Il est temps de vraiment s’attaquer à ce monde invisible de la finance. »
Député de la 1ère circonscription des P.-O. de 1997 à 2002, succédant à Claude Barate et battu par Daniel Mach, Jean Vila n’en oublie pas pour autant la politique nationale largement abordée lors de son discours de vœux. Même si cela peut paraître sans lien avec la gestion d’une commune, on ne peut occulter les effets de choix désastreux faits par le pouvoir politique central qui impacte gravement les finances municipales.
Extraits :
« Notre pays traverse une grave crise, crise économique, financière. Je pense plutôt à une crise du système, quand, en son temps, l’ancien président Nicolas SARKOZY disait : « Une crise d’une telle ampleur appelle nécessairement une remise en cause profonde. On ne peut pas assister à une catastrophe pareille sans remettre en cause les idées, les valeurs, les décisions qui ont conduit à un tel résultat. En nous obligeant à tout remettre à plat, en ébranlant les dogmes et les certitudes, la crise nous rend plus libres d’imaginer un autre avenir. Depuis la fin de la Guerre Froide, la mondialisation semblait imposer à tous l’idée qu’il n’y avait qu’une seule voie à suivre, qu’il n’y avait qu’un seul modèle possible, qu’il n’y avait qu’une seule logique. La crise ayant fait la démonstration que cette voie était une impasse, nous voici désormais tous ensemble contraints d’en trouver d’autres », Nicolas SARKOZY reconnaissait tout simplement que notre système économique était dépassé. Il avait même osé dire qu’il fallait s’inspirer du Conseil National de la Résistance, qui dans les heures les plus sombres de notre histoire, a su rassembler toutes les forces politiques pour forger le pacte social qui allait permettre la renaissance française. Il a osé le dire, et dans les faits, il a laminé, détruit pendant 5 ans ce pacte social. En effet, de l’argent, des capitaux, il n’y en a jamais eu autant, le problème est que ces richesses sont très mal réparties et ne profitent pas à ceux qui les produisent. En effet, le monde invisible de la finance, et tellement présent, l’adversaire numéro 1, désigné un temps par le Chef de l’Etat, a su imposer rapidement ses vues au gouvernement. Vendredi dernier, lorsque je préparais ces quelques lignes, le rédacteur du Figaro disait « aux quatre vérités », le chef de l’Etat est plus sensible aux demandes du MEDEF qu’à celles des syndicats. Je crois qu’il n’avait pas tout à fait tort. Pourquoi ? Quand on sait que plus de 100 milliards d’€uros vont se réfugier, chaque année, dans les paradis fiscaux ou sont le fruit de fraudes fiscales, que 172 milliards d’exonérations fiscales n’ont jamais créé le moindre emploi, il est temps d’arrêter les discours et d’agir. Je lis régulièrement « Les Echos », Journal de l’économie et très certainement pas de gauche, son dernier numéro de l’année titré : les actions européennes terminent l’année 2013 en fanfare. Nous savions déjà que les 500 plus grosses fortunes de France ont enregistré 25 % de plus de bénéfices, mais ce qui est plus éloquent, c’est la performance des marchés des états d’Europe.
Les plus fortes progressions de la Bourse sont dans les pays où la rigueur, l’austérité pour la majorité du peuple règne :
L’Irlande : + 32 % , Grèce : + 27 %, Espagne : + 21.2 %, Portugal : + 15.3 %, Italie : + 16.6 %, Royaume Uni : + 14.1 %, Belgique : + 17.8 %, Pays Bas : + 16.7 %, Allemagne : + 25.5 %, France : + 17.4 %, Et une pluie de records à New York et à Tokyo.
L’austérité n’est pas la même pour tout le monde, si ces produits financiers étaient taxés comme le travail, nous n’aurions pas besoin de politiques d’austérité.
Car il ne faut pas oublier que les bénéfices de la bourse ne sont pas le fruit du travail. Ces colossales sommes sont gagnées en dormant. Savoir aussi que la croissance est étroitement liée au pouvoir d’achat, et la baisse du chômage n’interviendra que lorsque la même croissance dépassera 1.5 %. L’année 2013 à 0.1 %, peut-être 0,2 pour 2014, de mauvais signes pour l’emploi durable. Oui, il est temps de vraiment s’attaquer à ce monde invisible de la finance, le chef de l’Etat avait raison lorsqu’il l’avait dénoncé comme l’adversaire numéro 1« .
La sincérité d’un maire
Cabestany, ville enviée, convoitée et jalousée
Des vœux d’un Maire à sa population quoi de plus classique ? Des remerciements à tous les corps constitués, à l’ensemble du personnel communal « pour la qualité de leur travail qui permet de traduire dans la vie de tous les jours, le plus fidèlement, les décisions des élus », plus qu’une politesse, un devoir. Jean Vila sur ce point ne sort pas des rangs et se plie à la règle, non d’ailleurs sans un certain plaisir et des accents de sincérité. Mais ce maire là n’est décidément pas comme les autres et n’est jamais dans la demi-mesure, c’est probablement pour cela que les Cabestanyencs le réélisent depuis maintenant 37 ans et qu’il n’hésite pas à plus de 72 ans à briguer un nouveau mandat de 6 ans. Avec toutes les chances de l’emporter dès le 1er tour, rassemblant bien au-delà de l’électorat communiste.
Une Ville, SA ville, qualifiée « d’agréable à vivre, une ville enviée, convoitée, une ville jalousée mais surtout une ville respectée ». Cette ville de presque 10000 habitants, qui selon son 1er Magistrat, a a créé le plus d’emplois, réalisé le plus de logements sociaux et où les impôts, les taxes et l’eau sont pour le moment les plus bas du département. Même si pour Jean Vila, il est à craindre que ces décisions, dans les prochaines années, ne lui appartiennent plus et soient prises par l’agglo. « En attendant, comment voulez-vous que nous n’attirions pas quelques jalousies ? » ponctue-t-il la tirade avec toujours ce même sens de la formule.
Les élus de sa majorité ne sont pas oubliés, eux qui « ont montré leur dévouement et leurs capacités pour poursuivre cette merveilleuse aventure au service de l’intérêt général, d’autres viendront très certainement s’y ajouter, l’avenir pourra se faire dans la continuité : pour une ville toujours plus belle, répondant au mieux aux besoins de tout le monde. Cette équipe municipale, comme toutes les autres que j’ai eu l’honneur de présider, était unie car nous n’avons jamais dérogé à un seul grand principe, faire ce que nous avions promis. Notre programme municipal, celui décidé et approuvé par vous, a été, si j’ose dire, notre bible. Nous avons su, au-delà de nos différences, voire nos divergences, sur des politiques nationales ou européennes, nous rassembler dans l’intérêt des cabestanyenques et cabestanyencs, la passion partagée pour notre ville est plus forte que nos désaccords. Il me semble nécessaire aussi que dans le conseil municipal, comme dans toutes les assemblées, il y ait une opposition, elle peut, dans un esprit constructif, enrichir le débat. Il est anormal qu’une partie de nos concitoyens ne puissent s’exprimer au sein de l’assemblée municipale. Je l’ai toujours dit, les bonnes idées ne sont pas dans la seule tête du Maire, des élus, mais dans celle de tous les habitants. Des gens compétents, sérieux, travailleurs, ce n’est sans doute pas une exclusivité des forces progressistes. Au travers des groupes de travail mis en place, un certain nombre d’entre vous, qui ne partage pas nos choix politiques, avait trouvé toute leur place et je les en remercie ».
Le feu des voeux
Cabestany, ville des lumières
Un film présentant les réalisations de l’année et un discours du maire Jean Vila, des vœux traditionnels en somme ? Pas tout à fait, c’est sans compter sans ce feu d’artifice directement tiré de l’esplanade du centre culturel Jean Ferrat qui précède le buffet et qui constitue le point d’orgue de cette soirée.
La ville n’abuse pas et ne copie pas les mauvaises habitudes de bon nombre de municipalités, qui transforment une partie des impôts des contribuables en son, lumière et surtout… fumée ! Un élu nous le confiait d’ailleurs, la soirée ne coûte guère plus de 6000 €uros au total, l’argent est rare et nous préférons le consacrer à d’autres actions, même s’il n’est pas interdit de prendre un peu de plaisir. Les cabestanyenques et cabestanyencs venus participer à cette soirée et massés tout autour du périmètre de sécurité l’ont d’ailleurs goûté sans modération !
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