Xavier BAUDRY
PYRÉNÉES-ORIENTALES – LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL ANNONCE UN PLAN À 500 M€ : POUR MASQUER LE VRAI BILAN DE LA GAUCHE DÉPARTEMENTALE ?
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Tribune libre de Xavier Baudry,
Conseiller Régional RN d’Occitanie/Roussillon,
Conseiller Municipal et Communautaire de Perpignan
Lors du Conseil Départemental, réuni en assemblée lundi 26 novembre 2018, la Présidente Hermeline Malherbe, lançait très médiatiquement, à l’imitation de la Présidente de Région Carole Delga et avec la bénédiction des élus LR-UDI, un pseudo « Plan Marshall », avec un hasard de calendrier bien choisi, à tout juste 6 mois d’un scrutin national (Européennes) et à 18 mois des élections municipales…
Alors que l’on soupçonne le Gouvernement Macron-Philippe de vouloir programmer la suppression des Conseils Départementaux à moyen terme, certains départements français « tests » devant dès 2019, fusionner avec des métropoles, la Présidente Malherbe présente dans un flou calendaire évident, « ses » ambitions budgétaires jusqu’en 2023.
Les élections départementales, si une réforme des Conseils Départementaux n’est pas actée d’ici là, devant se dérouler en 2021, ce « Plan 500 millions » ressemble, de fait, à une belle opération de Communication. Nous ne sommes pas dupes, les exécutifs socialistes nous ont habitués à ces effets d’annonces, toujours à grand renfort de publicité, et en usant au final de leurs « leviers » favoris : l’impôt et la dette. Inutile de rappeler que dans tous les cas, malgré les beaux vocables et une orchestration bien huilée, ce demi-milliard d’€uros « d’investissements » prévu par le Conseil Départemental, sortira toujours de la poche du contribuable.
On aurait souhaité un peu plus d’auto-critique et un peu moins de démagogie dans les annonces de la Présidente Hermeline Malherbe, au regard de son bilan de mi-mandat, notamment en matière sociale, avec faut-il le rappeler un cumul de superlatifs pour l’exécutif départemental, (alors même que 64% de son budget est consacré à l’Action Sociale) : un taux de Chômage de 14.9% (9.4% National), un taux de Pauvreté de 22% (14% National), un poste budgétaire RSA qui a augmenté de 23% en 5 ans, un « reste à vivre mensuel » pour les familles qui est en chute libre (-30% en 5 ans), etc.
Rappelons aux Socialistes qu’ils cumulent tous les pouvoirs et dirigent tous les exécutifs (régionaux et départementaux), et que malgré ce fait, mandat après mandat, ils sont incapables d’inverser des courbes qui cachent une misère sociale dramatique et omniprésente sur nos territoires, notamment dans la Ruralité.
Alors même que tous les citoyens voient leur pouvoir d’achat baisser régulièrement et la pression fiscale augmenter, s’il y a un plan quinquennal qui serait à mettre en œuvre au Conseil Départemental, c’est bien en premier lieu, celui de la maîtrise des dépenses de fonctionnement et de communication, permettant par exemple mécaniquement, la population augmentant, une baisse globale de la Taxe Foncière.
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RÉGION – ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DU CONSEIL RÉGIONAL VŒU DU FN DE « SOUTIEN AUX FORCES DE POLICE »
DÉPARTEMENT – MIGRANTS À SAINTE MARIE : DÉBAT SUR « LES AXURITS »
Entre Xavier Baudry (FN), Jean Codognès (Div Gauche) :
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ILLE SUR TÊT – INSÉCURITÉ ET ACTES CHRISTIANOPHOBES : IMMOBILISME DE LA MAIRIE !
Communiqué de Xavier Baudry, Conseiller Régional de LRMP, Conseiller Communautaire et Municipal de Perpignan
Il faut croire que la honteuse profanation (vol des hosties, des vases sacrés…) de l’église paroissiale Saint-Étienne (Sant Esteve del Pedreguet, en catalan) de la commune d’Ille-sur-Têt en juillet dernier, a laissé totalement indifférentes les autorités municipales…
En effet, les actes d’incivilité contre les bénévoles de la paroisse et le curé lui-même, ainsi que les dégradations se répètent inlassablement, sans que la municipalité (Divers-Gauche) n’y prête attention.
Malgré la demande pressante des Illoises et des Illois, le 1er magistrat de la commune refuse de sécuriser ce joyau du patrimoine catalan par le renforcement des accès, la mise en place d’une vidéo-surveillance ou l’embauche d’un gardien attitré, comme cela se fait dans tous les monuments accueillant du public dans les Pyrénées-Orientales.
Le Front National des Pyrénées-Orientales rappelle le maire, Monsieur William Burghoffer, à ses responsabilités, et lui demande de prendre les mesures adéquates afin de faire cesser cette situation intolérable.
Il est par ailleurs consternant de constater l’immobilisme de certains élus, adeptes de l’indignation à géométrie variable, moins enclin à réagir quand il s’agit d’un lieu de culte chrétien…

POLITIQUE – CONSEIL DÉPARTEMENTAL DES P.-O. : UN BUDGET 0% CROISSANCE, 100% ASSISTANAT !
Communiqué de Xavier Baudry, Conseiller Régional LRMP, Conseiller Municipal de Perpignan
A la lecture du projet de Budget départemental voté par la Majorité PS/PC, il est effarant de constater que seulement 1.5% des 630 millions d’€uros dont dispose l’exécutif, ne sera destiné au soutien direct de l’emploi et des filières économiques !
On est par ailleurs, en droit de se demander où est passée la pseudo opposition départementale LR/UDI sur ce sujet…Aucune réaction, aucun communiqué d’un conseiller de la minorité, pourtant si encline à défendre l’ultra libéralisme économique à d’autres échelles…
A croire que l’opposition LR/UDI apporte sa caution morale à ce budget 100% clientéliste, doublé pour les catalanes et les catalans, d’augmentations d’impôts !
L’analyse de ce budget départemental fait apparaître également le peu d’ambition pour le développement de nos territoires, de madame Hermeline Malherbe et de la Secrétaire d’Etat Ségolène Neuville : seulement 2 millions d’€uros pour le très haut débit, pourtant vital pour les activités économiques, mais aussi moins de 42 millions d’€uros pour l’entretien d’un réseau de routier des Pyrénées-Orientales à l’état pourtant très préoccupant.
Véritable laboratoire local du gouvernement Valls, notre département au taux de chômage record, aura à subir malheureusement tôt ou tard, ce type d’orientation budgétaire « à la petite semaine » et sans ambition durable !
PERPIGNAN : ESPACE TOURISTIQUE CATHÉDRALE
Le Groupe « Perpignan Ensemble avec Louis Aliot » s’oppose au projet, dans sa forme !
Mardi soir était présenté à la population, le projet de « l’espace touristique cathédrale » : celui-ci consiste à créer un lieu d’accueil touristique et culturel sur le secteur de l’immeuble situé 7 rue Ribeil et de l’ancien presbytère (qui seront au préalable démolis).
Si les élus du « Groupe Perpignan Ensemble avec Louis Aliot » ne s’opposent pas au projet dans le fond, ils s’y opposent dans la forme.
En effet, le bâtiment qui sera construit sur cet espace, selon le projet retenu, dénote particulièrement avec l’ensemble roman de la cathédrale et l’architecture globale du quartier, intégré à ce qu’il est coutume d’appeler l’arc roman de Perpignan. Le bâtiment figurant sur les plans du cabinet d’architecture retenu par la commission municipale, ressemble étonnamment au conservatoire de l’avenue Foch ou au Centre Del Mon !
Les élus d’opposition dénoncent également le coût exorbitant de ce projet, qui dépasse selon le prévisionnel présenté aux élus, plus de 4 millions d’€uros !
En conséquence, les conseillers municipaux FN/RBM demandent instamment au Maire Jean-Marc Pujol, de revoir sa copie sur ce projet !

POLITIQUE : LE TRANSFUGE UMP J.FRANCOIS FONS TETE DE LISTE FN / RBM AUX RÉGIONALES
Transfuge et non des moindres puisqu’il a été Conseiller délégué aux finances du Maire de Perpignan J.Paul Alduy lors des mandatures précédentes, Jean-François FONS, qui n’est adhérent ni Au Front National ni au Rassemblement Bleu Marine, a été choisi par Louis Aliot au titre des « indépendants » pour conduire la liste frontiste aux régionales de décembre prochain qui sera quant à lui en 5ème position.
On devrait trouver à la 2ème place Marie-Thérèse Fesenbeck (sortante), à la 3ème Xavier Baudry et la 4ème devrait se jouer entre Irina Kortanek (sortante), Catherine Pujol et Claudine Fuentès. Toujours les mêmes entendra-t-on ? On ne change pas une équipe qui gagne et surtout qui laboure le terrain depuis de longues années… Quant au reste de la liste aux positions à priori non éligibles, elle devrait compter plusieurs UMP partis en claquant la porte, avec de probable surprises… Une absence attendue, ou alors en bas de liste, celle de Clotilde Font–Gavalda, elle aussi transfuge de l’UMP qui affiche ces derniers temps une mine des plus mauvais jours et une colère persistante. L’élue perpignanaise qui « préside » le RBM des P.-O. ne semble pas trouver sa place et son caractère revendicatif ne plaide pas pour elle. Fin du suspens dans une dizaine de jours une fois que la commission nationale d’investiture aura rendu sa décision.
En cas de victoire, pas de cumul pour Louis Aliot
S’il gagne la région, le N°5 est élu, s’il a perd même avec un score important, la liste ne comptera que 4 élus sur les 13 (en plus des 2 suppléants), évitant à Louis Aliot de perdre son mandat de Conseiller Municipal et Communautaire de Perpignan auquel il est très attaché, le laissant dans les starting-blocks pour la prochaine élection Municipale parfaitement gagnable pour lui… Mais en cas de victoire, opposé au cumul, Président de Région il abandonnerait ces deux mandats ainsi que celui de Député européen.
Un signe d’ouverture
Ami de longue date du Vice-président, l’arrivée de J.François Fons est un incontestable signe d’ouverture, avec une OPA sur l’UMP et un gage de sincérité lorsque le mouvement Le Peniste affirme avoir évolué. D’extrême-droite il ne semble pas rester grand chose, au pire faut-il à présent parler de droite radicale ou « Droite forte » si le label n’était pas déjà pris par l’UMP, avec quelques orientations revendiquées par la gauche qui n’en détient pas l’exclusivité. Pourquoi d’ailleurs s’obstiner à mettre les partis dans des cases, alors que « Les Républicains » ont comme tête de liste Régionales un homme qui s’affiche avec des positions idéologiques en tous points identiques à celles du PS, confortant Marine Le Pen et Florian Philippot dans l’utilisation de l’acronyme d’RPèS ! A en donner le tournis à la tête de liste Bernard Dupont qui ne doit plus comprendre grand chose, même si l’homme excelle plus dans l’art de gérer sa ville que dans la politique ! Peu importe puisque son directeur de campagne affirme ici ou là que c’est perdu pour eux, avec un curieux sens de la communication dont il a le secret… Effectivement, s’il ne parvient pas à inverser la tendance, le Maire-subalterne de Canet ne peut guère espérer plus de 2 sièges, les vents étant plus favorables au FN en Languedoc-Roussillon et au PS en Midi-Pyrénées.
Le Maire-subalterne de Canet devrait quitter ses fonctions dès son arrivée à la Région
Un Bernard Dupont qui devrait d’ailleurs quitter ses fonctions de maire-subalterne (à J.Marc Pujol Président de PMCU) dès la fin de l’année, pour redevenir simple Conseiller Municipal et Communautaire. En effet, même si l’UMP dite « Les Républicains » se prend le nouveau gadin annoncé, il ne fait aucun doute que sa tête de liste sera élue. Certes, rien n’interdit le cumul des mandats de Maire-subalterne et de Conseiller régional, mais Bernard Dupont s’y est formellement engagé pendant les deux dernières campagnes Municipales : « Je serai au service des canétois à plein temps », et de marteler la promesse à l’envie au point d’en avoir fait un fil rouge de campagnes au cours desquelles la promesse a été réitérée à plusieurs reprises. Chacun le sait, le « Capitaine » Dupont est un homme d’honneur, transformé en grade honorifique de « colonel » sous le lobbying appuyé de son entourage, d’ailleurs fraîchement accueilli par ses pairs en rien justifié par des faits d’armes récents. « Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis » se plaît-il à répéter à chaque occasion ! Il ne fait aucun doute que le maire-subalterne se fera un devoir de respecter sa parole…? (Lire également NAISSANCE DE L’AIRE DE GRILLADE…ET FIN DE L’ERE DUPONT ?). Mais il paraît qu’en disant cela on « ne comprend rien à la politique », lui seul sait… Si justement tout le monde comprend les objectifs des politicards avides d’avantages divers et variés, d’honneurs, de décorations injustifiées et de pouvoir ! Voilà précisément où se situe le point de rupture avec les électeurs.
« L’immobilisme de ma famille politique m’a déçu »
J.François Fons qui a passé près de 40 ans dans le monde économique, il est encore à ce jour Directeur Régional d’une grande banque, explique ce choix avec un discours porté sur l’entreprise et donc l’emploi. « L’essentiel est la bonne connaissance du terrain et des PME et apporter les financements pour leur permettre de se développer et de résister ». Pour ce qui de l’engagement politique, « je n’ai jamais été prétendant et j’en suis fier. A perpignan j’étais très heureux de participer, j’ai appris vu et beaucoup de choses, avec le recul cette famille politique (l’UMP – NDR) qui était la mienne ne l’est plus. Elle m’a déçu sur l’immobilisme et je dirais la facilité et le copinage, et ça m’insupporte. Au fil des années j’ai appris à connaître Louis, et là je me dis que je suis en phase avec lui. J’aime sa manière de faire, j’aime son calme, j’aime sa détermination, il a une culture générale qui n’est pas la mienne et qui me surprend. Je n’ai jamais eu trop peur de m’engager, aujourd’hui ce n’est pas une preuve de courage, ce n’est pas la guère, quoi que… Il faut essayer de construire ensemble quelque chose de nouveau pour préserver nos progénitures et aujourd’hui c’est le moment rêvé pour faire que ce monde change. Je me sens vrai aujourd’hui et pas en train de jouer un jeu, par le passé j’étais Adjoint au Maire, je ne servais à rien, on me portait des piles de parapheurs, je disais souvent à J.Marc Pujol « mais qu’est-ce que je signe ? ». Ne t’occupes pas tu signes… Aujourd’hui j’ai passé l’âge ! ». L’homme parle de lui, évoque ses activités de banquier, peu le connaissent et c’est normal, mais le candidat devra à présent livrer sa vision du combat à mener pour sortir la Région de l’ornière dans laquelle on semble se satisfaire de la laisser, son rayonnement, son développement économique, son taux de chômage record, le 2ème de France, voilà qui ce qui devrait être le thème des débats de fond à venir.
« Mon adversaire c’est la gauche, la droite je ne m’en occupe pas, elle est de gauche »
Tel est l’objectif politique de Louis Aliot qui présentait le candidat samedi dernier à la presse, avec à ses côtés France Jamet qui est la Présidente de groupe au Conseil Régional. « La gauche ne partage pratiquement rien sauf sur les migrants, là ils sont d’accord mais ça ne fait pas une politique. La division de la gauche va peser lourd, les électeurs ne sont pas des débiles, rassemblons-nous mais pour quoi faire ? Ils dirigent les régions depuis 12 ans en Midi-Pyrénées et 10 ans en Languedoc-Roussillon. On va parler du bilan, le chômage, les jeunes s’en vont pour trouver du travail, des entreprises ferment, chez les électeurs il va y avoir une notion d’utilité. Mon adversaire c’est la gauche, la droite je ne m’en occupe pas, elle est de gauche et n’a plus ni valeurs ni idées. Madame Delga et Monsieur Reynié, que l’on mette l’un ou l’autre à la tête de la Région, il y aura la même politique ! Le ralliement de J.François Fons « est important pour nous » déclare Louis Aliot, « il rejoint les élus de Toulouse de l’UMP et de l’UDI, ceux de Monsieur Dupont-Aignan dans l’Hérault avec un Maire UMP dans le Gard, des syndicalistes agricoles dans le Gers, un ancien Maire UMP de St Giron dans l’Ariège. Aujourd’hui le Front National a ouvert ses listes » c’est d’ailleurs probablement la seule planche de salut pour accéder à la première marche du podium.
Entre le PS il n’y a plus de frontières
Le bilan des socialistes est qualifié de « cataclysmique » dans les deux régions, tant par « les chiffres du chômage, une situation d’explosion communautaire » avec à leurs côtés « des alliés politiques qui n’en sont plus, divisés sur l’essentiel » en particulier sur l’État-Nation. Quant au candidat UMP, « il aurait pu être candidat du Parti Socialiste » affirme la tête de liste. « Monsieur Reynié défend tout ce que l’UMP n’a pas défendu : l’entrée de la Turquie dans l’Europe, le mariage pour tous, la GPA, l’accueil de centaines de millions d’immigrés supplémentaires dans l’Europe pour pallier à la dénatalité de notre continent… Entre le PS il n’y a plus aucune frontière, les uns peuvent très bien soutenir les autres » ajoute-t-il. Avec un petit rappel dans les P.-O., l’appel de l’UMP à voter pour le Maire Communiste Jean Vila contre le candidat frontiste et ancien UMP Alexandre Bolo.
« Ce serait une aventure pour toute Nation européenne si la Catalogne obtenait l’indépendance ! »
Pour ce qui est du référendum catalan devant statuer sur une revendication d’autonomie, Louis Aliot est très clair. « On ne peut pas avoir de double langage. Moi je ne me mêle pas de ce qui est en train de se passer en Catalogne, c’est une affaire intra-nationale, c’est l’affaire des Espagnols ». Avec un tacle pour Nicolas Sarkozy qui est allé apporter son soutien au Parti Popular qualifié « d’ingérence d’un parti politique français dans les affaires d’un pays étranger. En Espagne ils sont allés très loin dans l’autonomie, la seule chose où Madrid aurait pu être plus souple, c’est en matière de fiscalité. C’est leur tradition, la France est un État unitaire, l’Espagne s’est construite sur plusieurs régions et je suis pour que l’on respecte ça. Mais je pense que ce serait une aventure pour toute Nation européenne si la Catalogne obtenait l’indépendance totale, car ça ouvrirait le chantier des autres particularismes locaux, ce serait le détricotage de tout ce qui a fait l’Europe et ça ouvrirait des conflits qui n’ont pas lieu d’être. Je ne suis pas comme les indépendantistes de Catalogne Nord tel Monsieur Jaume Roure, je n’ai pas de ressentiment à l’égard de mon pays, nous défendons l’identité, les racines, mais nous ne sommes pas favorables dans cette partie des Pyrénées à l’indépendance. En Espagne il y a une constitution et je ne vais pas m’immiscer dans les affaires espagnoles parce que je ne souhaite pas que les Espagnols viennent s’immiscer dans les miennes ». Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées plaisante Louis Aliot.
Les « oubliés » à l’honneur pendant cette campagne
La ruralité en premier lieu, « les campagnes de France qui sont en train de mourir », les quartiers des villes de France « abandonnés aux mains d’extrémistes religieux ».
Et puis les Harkis, « les oubliés de l’histoire, totalement intégrés de la Nation française, qui ont été parqués, méprisés et abandonnés. 80% des enfants de Harkis sont au chômage, personne ne s’en occupe alors qu’ils ont été fidèles à la France. Ils sont oubliés au moment où nous recevons par milliers des migrants, dont il faut certes humanitairement se préoccuper, mais il va falloir aussi se préoccuper des causes qui poussent ces gens là à venir sur notre continent. Occupons-nous d’abord des nôtres, pour les intégrer, les assimiler et leur donner toute la place qu’ils méritent. Occupons-nous des autres ensuite, dans la mesure des moyens que nous avons ». Migrants à ne pas confondre, selon Louis Aliot, avec « les Pieds-noirs qui étaient des Français abandonnés par le pouvoir en place ou les émigrés espagnols qui étaient sur notre continent ».
Cette mise en concurrence à l’intérieur de l’Europe est une honte
Sur les projets concernant la Région transfrontalière, comment relancer l’économie, les routes, les infrastructures, la défense des emplois, celle du bâtiment, Louis Aliot s’explique : « l’Union Européenne est en train de se suicider et en se suicidant elle pousse les gens à s’affronter. C’est comme ça que vous avez des entrepreneurs qui regardent d’un très mauvais œil les Espagnols qui viennent travailler ici. Aujourd’hui les affrontements ont lieu, les agriculteurs sont poussés à brûler des camions d’agriculteurs espagnols qui n’y sont pour rien. Cette mise en concurrence à l’intérieur de l’Europe est une honte, contraire aux principes européens définis lors du traité de Rome. L’Europe n’a pas été faite pour mettre en concurrence les pays d’Europe mais pour donner une force européenne pour aller à la conquête du monde, pas pour se faire la guerre avec l’Allemagne ou avec l’Espagne ! Ces régionales vont être aussi l’occasion de rétablir un certain nombre de choses » estime Louis Aliot qui entend visiblement les transformer en partie en débat d’enjeux nationaux.
Préférences régionales et production locales
Les circuits courts et les élevages locaux doivent selon lui être la règle « et là les collectivités doivent jouer un rôle majeur ». Préférences régionales et production locales, avec comme avantage de donner un revenu dans la région et d’insister sur l’aspect écologique : « Il est bien évident que de faire manger des pêches du Roussillon à l’ensemble de la Région, c’est quand même plus écologique que de les faire venir du fin fond de l’Espagne par camions entiers ».
Relancer le train jaune qu’il est prévu de n’ouvrir que pendant les périodes scolaires en faisant des économies sur les « Millions d’€uros jetés par les fenêtres » et relancer l’emploi des jeunes, une ambition à laquelle devra s’atteler J.François Fons qui dit affirme connaître bien le tissu commercial, industriel et l’économie locale, « quelqu’un qui apporte un plus à cette campagne électorale » conclut Louis Aliot.
Après les constats et l’incantation, reste à entrer dans le dur et à faire des propositions concrètes, qui seront développées tout au long de la campagne affirme-t-on.
A noter qu’à cette conférence de presse, aucun des leaders n’est arrivé avec un casque à pointes et que le Panzer n’était pas stationné devant la porte. Décidément, tout se perd…
LE FN REMET L’ECHARPE DE MAIRE A J.MARC PUJOL
Election du Maire de Perpignan et de ses Adjoints

C’est Anne-Marie RAPPELIN, élue FN / RBM qui préside à l’ouverture de ce 1er Conseil Municipal, celui de l’installation. Comme un clin d’oeil…
L’aboutissement d’une longue histoire d’amitié ? Un ralliement soudain de l’une vers l’autre ? L’impossible réconciliation, comme ça en public ? Que nenni… tout juste la stricte application du code des collectivités territoriales qui prévoit que ce soit la doyenne ou le doyen du Conseil élu qui soit en charge de procéder à l’élection du Maire et lui remette son écharpe, responsabilité confiée samedi dernier à Anne-Marie RAPPELIN, 9ème de liste FN / RBM et qui faisait sa 1ère entrée à la Loge. Pas de bises ni d’effusion de joie de la part de l’une ou de l’autre, faut pas pousser, et c’est bien J.Marc PUJOL qui se passera l’écharpe lui-même. Certainement pas facile à vivre pour l’une comme pour l’autre mais ils devront cohabiter pendant six ans… Au mieux ?
Un Conseil ouvert par deux brèves déclarations des têtes de listes :

Le leader RBM Louis Aliot prend la parole en premier, parole qui lui a été donnée par la Présidente de séance.
Louis Aliot qui présentait sa candidature, qualifiée de témoignage : « Fidèle à nos engagements et aux électeurs qui se sont portés sur notre liste, en espérant que Perpignan continuera à sauvegarder un certain nombre de valeurs traditionnelles, fondatrices de notre civilisation et à défendre un idéal républicain fait d’unité et de laïcité. Je souhaite bonne chance à la mairie de Perpignan et aux perpignanais bon courage en leur disant que nous mènerons un combat de défense des intérêts des perpignanais au plus près de leurs préoccupations dans le respect de tous et le respect du suffrage universel, c’est en tout cas la ligne que je me suis fixée et c’est la ligne que respecteront à la lettre mes colistiers au sein de cette assemblée ». Sobre et court avec, on le voit, la ferme intention de renforcer l’image démocratique d’un FN pastellisé de RBM, longtemps diabolisé.

Sans surprise et grâce à ce Front dit « républicain », J.Marc PUJOL est élu avec 43 voix contre 12 pour Louis Aliot. Contrairement à Canet, il ne manque pas une voix au candidat RBM…
Quant à J.Marc Pujol, « Je serai le maire de tous les perpignanais. Merci à mon équipe, c’est grâce à leur implication, leur abnégation, leur travail, les milliers de portes ouvertes, les refus, les agressivités que nous sommes là. Ils ont fait preuve de dignité, de courage et ils seront un exemple pour leur ville. Merci aux perpignanais qui nous ont conduit sur le chemin de la victoire, en nous faisant part de leurs difficultés, de leurs craintes, de leurs espoirs. Ils ont tracé le chemin de l’avenir qui passe par une ville pour tous. Une ville où il faut se parler, se comprendre plutôt que de se replier sur soi. Nous avons la chance de vivre dans un beau pays la France, dans une belle ville, Perpignan, sachant les aimer comme nos prédécesseurs l’ont fait avant nous, et pour beaucoup faisant sacrifice de leurs jeunes vies. Le temps du débat municipal est clos, les perpignanais ont tranché. Il faut trouver en nous les ressources pour combattre le déclin et nous réunir, pour inscrire Perpignan dans la modernité d’une ville fière et conquérante ».

Ma plus belle histoire d’amour c’est vous ? Anne-Marie RAPPELIN tente de passer l’écharpe de Maire à J.Marc PUJOL. Que nenni, il le fera lui-même et ne serre la main de son adversaire que du bout des doigts…
LES ADJOINTS ELUS :
Romain GRAU, Chantal BRUZI, Pierre PARRAT, Nathalie BEAUFILS, Olivier AMIEL, Fatima DAHINE, Michel PINELL, Danièle PAGES, Richard PULY-BELLI, Isabelle DE NOELL-MARCHESAN, Mohamed IAOUADAN, Chantal GOMBERT, Alain GEBHART, Suzy SIMON–NICAISE, Pierre-Olivier BARBE, Joëlle ANGLADE, Stéphane RUEL, Caroline FERRIERE-SIRERE, Brice LAFONTAINE, Christine GAVALDA-MOULENAT, tous élus Conseillers Communautaires à l’Agglo. PMCA.
LES ADJOINTS DE QUARTIERS :
NORD : Richard PULY-BELLI – SUD : Isabelle DE NOELL-MARCHESAN – OUEST : Chantal GOMBERT – EST : Joëlle ANGLADE – CENTRE : Caroline FERRIERE-SIRERE

Le Maire de Canet et son 1er Adjoint, Bernard DUPONT et Francis CLIQUE, ont tenu à assister à l’élection de celui qu’ils appellent leur ami.
LES CONSEILERS D’OPPOSITION (FN / RBM) :
Louis ALIOT, Clotilde FONT-GAVALDA, Bruno LEMAIRE, Marie-Thérèse COSTA-FESENBECK, Xavier BAUDRY, Catherine PUJOL, Mohamed BELLEBOU, Claudine MIZERA-FUENTES, Jean-Claude PINGET, Anne-Marie RAPPELIN, Alexandre BOLO, Bénédicte MARCHAND, les huit premiers étant également élus Conseillers Communautaires à l’Agglo. PMCA.

Jaume ROURE qui ne se représentait pas passe la main à Brice LAFONTAINE pour représenter Unitat Catalana.
A noter l’absence très remarquée de J.Paul ALDUY à cette séance d’installation du nouveau Conseil Municipal et dont la place avait pourtant été réservée au premier rang du public. En cause la candidature de J.Marc PUJOL à la présidence de l’Agglo., un premier reniement du Maire pour J.Paul Alduy qui considère que, tant la ville de Perpignan que la communauté d’agglomération, valent mieux qu’un mi-temps passé de chaque côté.
J.Paul Alduy oublie toutefois un peu vite qu’il fut lui-même pendant de nombreuses années le Maire de Perpignan, le Président de l’Agglo., mais aussi… Sénateur à près de 1000 km… Comprenne qui pourra !
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