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PMCA

AGGLO : TRANSFORMATION EN COMMUNAUTÉ URBAINE : STATUTS ADOPTÉS, COMPÉTENCES TRANSFÉRÉES, COMMUNES DEPOUILLÉES DE LEUR SUBSTANCE ET DE LEUR AUTONOMIE

Une minute de silence est observée en mémoire de Patricia FILIPPI, cette Sapeur-Pompier mort au feu à Cerbère vendredi 18 septembre. Dommage que Jacqueline Irlès manque à l'appel...
Une minute de silence est observée en mémoire de Patricia FILIPPI, cette Sapeure-Pompier tombée au feu à Cerbère vendredi 18 septembre. Dommage que Jacqueline Irlès manque à l’appel, comme d’habitude…
Conseil d’Agglo. de rentrée le 21 septembre, c’est encore et toujours la transformation de la Communauté d’Agglomération PMCA en Communauté Urbaine dite « Métropole » qui fait débat. La majorité des communes, 32 sur 36 pour 22 minimum, s’étant prononcée de plus ou moins bon gré en faveur de cette transformation, l’affaire est pliée pour ses opposants, au mépris de la Démocratie puisqu’à aucun moment le citoyen n’a eu la possibilité de se prononcer, et n’a pas même pas eu l’honneur d’être informé de ce projet qui date pourtant d’avant les élections Municipales de 2014… Place donc à PMCU dès le 1er janvier 2016 et vive la Démocratie !
Le processus engagé le 8 mai 2015 est officiellement validé par arrêté préfectoral depuis le 10 septembre mais il reste encore quelques « formalités réglementaires » de pure forme à mettre au vote, afin que la Préfète Josiane Chevallier puisse prononcer par un nouvel arrêté les modifications statutaires sollicitées (Lire : STATUTS PMCU), menant à la transformation de Perpignan Méditerranée en Communauté urbaine, statuts, augmentés de la charte et de son préambule s’engageant sur la nécessaire unanimité réclamée et obtenue par le chef de file de l’opposition FN Louis Aliot lors du vote formel de mai dernier.
02Supprimer la commune ou la vider de son contenu est une erreur grave
Le Maire communiste de Cabestany et à priori internationaliste Jean Vila qui s’est opposé à cette transformation, au moins en séance publique, intervient dans le débat pour réaffirmer son opposition en citant un des Vice-Président de l’Agglo. et Maire de Pézilla-la-Rivière J.Paul Billès : « chaque fois qu’on éloigne les citoyens des décideurs ou l’élu de ses électeurs, on porte un coup à la Démocratie. Le Maire a un rôle essentiel de médiateur social et est l’interlocuteur privilégié des citoyens. Supprimer la commune ou la vider de son contenu est une erreur grave dont on mesure mal les conséquences. C’est sans conteste porter un coup terrible à la République et nous n’avons pas besoin de cela dans notre pays ». J.Paul Billès s’est pourtant rallié à la position majoritaire, ce qu’on appelle avoir des convictions… « Je partage entièrement cette déclaration » commente Jean Vila. Et de tacler le Front National qui a voté en faveur de cette transformation après avoir obtenu des garanties sur l’application d’un droit de veto sur les votes essentiels où il y a une nécessité d’unanimité. « Sur la demande du droit de veto dans la charte, la demande venait du Front National et du Groupe Progressiste (Jean Vila), le PC et le FN se retrouvent sur le même axe, je ne ferai pas de commentaire » se contente de répondre J.Marc Pujol 
03Il vaut mieux donner un peu de grain à moudre à Perpignan
Bruno Lemaire du groupe FN / RBM trouve quant à lui inélégante l’intervention de Jean Vila « Dire que le Front National s’est ravisé alors qu’il a proposé le veto comme son groupe et qu’il défend la proximité mais aussi la réalité. Actuellement, Toulouse et Montpellier risquent de tirer la part du lion avec cette grande région que le Front National a combattu, approuvé en partie par « Les républicains » et que la gauche, du moins ce qu’il en reste, a défendu. Il vaut mieux donner un peu de grain à moudre à Perpignan plutôt que de laisser aspirer la substance par Montpellier et par Toulouse ». 
Il y a des moments où il n’y pas le choix
« Nous ne sommes pas les auteurs de la loi, nous sommes dans une situation où un gouvernement retire aux Communes pratiquement le quart de leurs subventions, comment voulez-vous qu’elles vivent ? Il faut donc passer à une autre solution, il y a des moments où il n’y pas le choix », complète Maître J.Claude Pinget, toujours du FN.
J’espère que les communes resteront le cœur de l’action
Quant au Maire PS de Toulouges Jean Roque, il indique que sa commune votera contre la délibération. « Toulouges va entrer dans la Communauté Urbaine « mal gré » et non pas de bon gré, on pense que les réserves émises sur l’empressement à passer en Communauté Urbaine reste toujours d’actualité, on tâtonne, mais j’espère que les communes resteront le cœur de l’action et qu’on saura préserver la souveraineté des Communes mais aussi de garantir un rayonnement plus large. J’espère aussi que les maires et les Conseillers Municipaux ne seront pas des élus de seconde zone ».
COUVIl ne faut pas que ça se construise sans nous !
La Commune d’Estagel ne se prononcera pas en raison d’une décision déjà prise par une majorité des communes, tandis que le Sénateur-Maire du Soler et 1er Vice-Président de l’Agglo. François Calvet fait « part de son enthousiasme ». Le premier il faut bien l’admettre…
D’autres moyens, d’autres solutions, d’autres perspectives pour ce territoire… « Nous avons recherché la moins mauvaise des solutions, sauf que ce n’est pas la moins mauvaise, c’est une très bonne solution dans la perspective de la nouvelle région. Il ne faut pas que ça se construise sans nous, pour défendre ce territoire il faut s’armer un peu ! ».
Etre ambitieux, construire, créer, développer. Regardons l’avenir avec optimisme !
Daniel Mach est lui aussi très optimiste « On est toujours inquiets pour des choses qui n’arrivent jamais. Il y a trente ans que j’entends le bloc communiste dire que la Commune va disparaître et elle est toujours là. Elle évolue, nos communes sont de plus en plus belles et nos concitoyens de plus en plus heureux. On a une histoire à écrire, avec un objectif, être ambitieux, construire, créer, développer au lieu de se lamenter sur ce qui risque d’arriver. Regardons l’avenir avec optimisme ! ».
Une vision économique plus que politique, même algébrique et non arithmétique comme l’affirme Bernard Dupont, qui risque bien de mener un jour ou l’autre si l’on n’y prend garde à la suppression pure et simple des communes au profit des inter-communalités, dont les conseillers seront élus au suffrage universel. Et c’est la proximité qui fera naufrage… L’Europe exporte un modèle en faillite politique qui a prouvé son incapacité à résoudre les questions essentielles !

Votent « contre » :
les élus de St Hippolyte (qui prépare sa sortie et sa fusion avec Claira), Cabestany, Toulouges.
Estagel ne participe pas au vote.

TEXTE DE L’AFFAIRE MISE AU VOTE
PRESENT
É PAR LE PRÉSIDENT J.MARC PUJOL

Comme vous le savez, la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles dite loi MAPTAM, abaisse le seuil démographique de création des Communautés urbaines de 450.000 habitants à 250.000 habitants. Avec une population de 263.901 habitants au 1er janvier 2015, Perpignan Méditerranée peut prétendre à devenir une Communauté urbaine.
Par délibération n°2015/06/58 du 8 juin 2015, le Conseil de Communauté a décidé d’engager le processus de transformation de notre établissement en Communauté urbaine en approuvant un projet d’extension des compétences afin que celles-ci correspondent aux compétences d’une Communauté urbaine.
J’ai rappelé à cette occasion l’enjeu majeur de cette décision. Le passage en Communauté urbaine constitue en effet pour Perpignan Méditerranée :
– un acte fort d’affirmation territoriale dans la grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées,
– un outil de mise en oeuvre du projet de territoire renforçant son attractivité grâce aux nouvelles compétences exercées,
– un cadre de rationalisation des dépenses à l’échelle du bloc communal, dans un contexte de crise durable des finances publiques,
– un seuil garanti des dotations de l’Etat, dans un contexte de fort prélèvement de ses dotations aux collectivités,
– l’opportunité d’engager la territorialisation de la gouvernance et des services publics pour garantir la proximité.
Cette première délibération a été soumise à l’approbation des communes membres. Les conditions de majorité qualifiée prévues par les textes étant réunies, le projet de statuts modifiés et d’extension des compétences a été validé par l’arrêté préfectoral n° 2015253-0001 en date du 10 septembre 2015.
Perpignan Méditerranée exerce depuis cette date l’ensemble des compétences d’une Communauté urbaine.
Conformément aux dispositions légales et règlementaires applicables à la transformation d’un EPCI, et notamment l’article L. 5211-41 du Code général des collectivités territoriales, il convient désormais de passer à la seconde étape du projet de transformation de Perpignan Méditerranée.
La délibération proposée consiste à valider le changement de statuts qui accompagne le passage de Communauté d’agglomération en Communauté urbaine. Cette transformation nécessite en effet d’actualiser les statuts de Perpignan Méditerranée, en abrogeant les dispositions devenues sans objet et en intégrant le changement de catégorie d’établissement public de coopération intercommunale selon les dispositions législatives en vigueur, codifiées notamment à l’article L5215-20 du Code général des collectivités territoriales.
Cette nouvelle rédaction des statuts, qui n’emporte aucune extension de compétences, est jointe en annexe au présent rapport. Les articles 5 et 6 traitant des compétences sont rédigés comme suit :
Article 5 : Compétences obligatoires
Perpignan Méditerranée Communauté Urbaine exerce de plein droit, en lieu et place des communes membres et conformément aux dispositions de l’article L. 5215-20 du Code Général des Collectivités Territoriales, les compétences suivantes :
1. En matière de développement et d’aménagement économique, social et culturel de l’espace communautaire :
a) Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;
b) Actions de développement économique ;
c) Construction ou aménagement, entretien, gestion et animation d’équipements, de réseaux d’équipements ou d’établissements culturels, socioculturels, socio-éducatifs, sportifs, lorsqu’ils sont d’intérêt communautaire ;
d) Lycées et collèges dans les conditions fixées au titre Ier du livre II et au chapitre Ier du titre II du livre IV ainsi qu’à l’article L. 521-3 du code de l’éducation ;
e) Promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ;
f) Programme de soutien et d’aides aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche.
2 -En matière d’aménagement de l’espace communautaire :
a) Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; plan local d’urbanisme, et documents d’urbanisme en tenant lieu ; définition, création et réalisation d’opérations d’aménagement d’intérêt communautaire, au sens de l’article L. 300-1 du code de l’urbanisme ; et après avis des conseils municipaux, constitution de réserves foncières ;
b) Organisation de la mobilité au sens des articles L. 1231-1, L. 1231-8 et L. 1231-14 à L. 1231-16 du code des transports, sous réserve de l’article L. 3421-2 du même code ; création, aménagement et entretien de voirie ; signalisation ; parcs et aires de stationnement ; plan de déplacements urbains.
3 – En matière d’équilibre social de l’habitat sur le territoire communautaire :
a) Programme local de l’habitat ;
b) Politique du logement ; aides financières au logement social ; actions en faveur du logement social ; action en faveur du logement des personnes défavorisées ;
c) Opérations programmées d’amélioration de l’habitat, actions de réhabilitation et résorption de l’habitat insalubre.
4 – En matière de politique de la ville :
Elaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville ; animation et coordination des dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale ainsi que des dispositifs locaux de prévention de la délinquance ; programmes d’actions définis dans le contrat de ville.
5 – En matière de gestion des services d’intérêt collectif :
a) Assainissement et eau ;
b) Création, extension et translation des cimetières, ainsi que création et extension des crématoriums et des sites cinéraires ;
c) Abattoirs, abattoirs marchés et marchés d’intérêt national ;
d) Services d’incendie et de secours, dans les conditions fixées au chapitre IV du titre II du livre IV de la première partie ;
e) Contribution à la transition énergétique ;
f) Création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains ;
g) Concessions de la distribution publique d’électricité et de gaz ;
h) Création et entretien des infrastructures de charge de véhicules électriques.
6 – En matière de protection et mise en valeur de l’environnement et de politique du cadre de vie :
a) Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés ;
b) Lutte contre la pollution de l’air ;
c) Lutte contre les nuisances sonores ;
d) soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie ;
e) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à l’article L. 211-7 du code de l’environnement.
7 – Aménagement, entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage.
Article 6 : Compétences facultatives
1 – Action extérieure :
Mettre en oeuvre et participer à la politique de la promotion et de valorisation du territoire communautaire au niveau transfrontalier, européen et international ; assurer une présence institutionnelle de Perpignan Méditerranée au niveau transfrontalier, européen et international pour renforcer la mise en oeuvre de la politique des relations extérieures et de la coopération transfrontalière de Perpignan Méditerranée et notamment en Catalogne Sud pour ce qui concerne l’Espace Catalan transfrontalier ; mettre en oeuvre sur le territoire communautaire des projets, actions et politiques transfrontalières relevant des compétences de Perpignan Méditerranée ; mettre en oeuvre et participer aux projets, actions et politiques relevant de l’Eurocité transfrontalière au sein de l’Espace catalan transfrontalier ; produire une assistance technique, administrative ou un soutien financier en dehors du territoire communautaire sur des projets, actions et politiques menées présentant un intérêt pour la valorisation du territoire de Perpignan Méditerranée ou de son action publique. Les communes membres de Perpignan Méditerranée Communauté Urbaine pourront également solliciter la mise en oeuvre et la participation à la politique de promotion et de valorisation du territoire des communes du groupement au niveau transfrontalier, européen et international. Elles auront également la possibilité par le biais de conventions particulières entre elles de s’associer à des Actions Extérieures communes, chacune pour leurs domaines de compétences respectifs. Les jumelages et les partenariats internationaux de villes restent exclus de cette compétence.
2 – Mise en valeur du paysage :
Restauration, préservation et valorisation des réservoirs de biodiversité et des espaces naturels et agricoles identifiés prioritaires pour le rétablissement, le maintien et l’amélioration des continuités écologiques.
3 – Protection animalière :
Fourrière animale et cimetières animaliers (études, aménagement, gestion, promotion et communication), charte de qualité des refuges communautaires (études, gestion, animation, coordination, promotion et communication)
4 – Zones littorales :
Perpignan Méditerranée Communauté urbaine assure la maîtrise d’ouvrage :
– Pour la réalisation d’études dans le cadre de la Gestion Intégrée des Zones Côtières : études de conception, élaboration de schémas d’aménagement, de plans d’implantation, stratégie de développement, orientations, communications…
– Pour les travaux relatifs à la lutte contre l’érosion du littoral, la défense contre les inondations et contre la mer en application de l’article L211-7 du code de l’environnement sur l’ensemble du territoire de Perpignan Méditerranée, à l’exception du domaine portuaire (domaine public maritime artificiel).
PMCA participe à l’observatoire du littoral :

5 – Itinéraires de randonnées :

Schéma communautaire de sentiers de randonnées, études, aménagement, gestion, promotion et communication, coordination avec le schéma communautaire des pistes cyclables.
6 -Etablissements Publics de Coopération Culturelle :
Adhésion aux Etablissements Publics de Coopération Culturelle du territoire qui assurent la diffusion de la culture, la préservation du patrimoine, l’excellence en matière de recherche et le rayonnement international de l’agglomération.
7 – Lecture publique : mise en réseau informatique des Bibliothèques :
Création d’un réseau physique de communication et serveurs de bases de données, gestion informatisée, portail sur Internet et mise à disposition des ressources numériques.
La présente délibération de Perpignan Méditerranée devra être approuvée par délibérations concordantes des Communes à la majorité qualifiée dans un délai de trois mois à compter de sa notification aux Maires.
A l’issue de cette procédure, Madame la Préfète pourra prononcer par arrêté les modifications statutaires sollicitées portant transformation de Perpignan Méditerranée en Communauté urbaine.

Il est donc proposé au Conseil de Communauté : 

D’APPROUVER la transformation de Perpignan Méditerranée Communauté
d’Agglomération en Communauté urbaine à compter du 1er janvier 2016 dont la dénomination sera Perpignan Méditerranée Communauté Urbaine ; 
D’ADOPTER les statuts tels que proposés dans le rapport ; 
DE DEMANDER au Président de notifier la présente délibération à chaque commune membre afin de permettre à chaque conseil municipal de se prononcer sur la transformation en Communauté urbaine ; 
DE DEMANDER à Madame la Préfète des Pyrénées Orientales de bien vouloir prononcer la transformation de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération en Communauté urbaine à compter du 1er janvier 2016 ; 
D’AUTORISER le Président ou l’Elu délégué en la matière à signer tout acte utile.

POLITIQUE : DOMINIQUE REYNIÉ ENTERRE LES DÉPARTEMENTS !

BANDEAU DLFPar Sébastien Ménard, Secrétaire Départemental de  » Debout la France »

Dominique REYNIÉ le dit dans « L’Indépendant » : il souhaite la disparition des départements au profit des métropoles et des régions. En effet, en voulant faire remonter les budgets départementaux vers la région, il signe l’arrêt de mort du Pays Catalan.
REYNIÉ n’explique pas comment il compte développer et protéger l’ensemble du territoire si son seul interlocuteur est l’immense, la gigantesque, la puissante « Communauté Urbaine de Perpignan » ! Qui coordonnera une politique cohérente pour l’ensemble du Pays Catalan si chaque communauté de communes doit négocier les aides de la région de son côté ? Qui pilotera la mise en place d’un label « Pays Catalan » s’il n’y a pas de chef de file ? Qui gèrera les compétences sociales ?
REYNIÉ révèle le programme de « Les Républicains » : l’égoïsme à l’échelle des collectivités territoriales. Les riches métropoles pourront s’en sortir et les petites agglos. devront disparaître.
Pour Debout les P.-O., la seule solution c’est une « Région Catalane » avec les compétences départementales et régionales. Ce sera une collectivité territoriale unique proche des citoyens, capable d’agir sur le quotidien des habitants et sur le long terme, et qui permettra de faire plus d’économies (synergies région/département) que la trop grande région LRMP.

Une page se tourne pour l’emblématique Président de l’Agglo.

JPA ASSISC’est immédiatement après avoir ouvert et « installé » le premier Conseil Communautaire de la nouvelle mandature qui est de fait le dernier pour lui, que J.Paul Alduy a prononcé quelques mots d’adieux, probablement sur fond de nostalgie pour lui-même et surtout pour tous ses nombreux soutiens et amis qui composent encore cette nouvelle Assemblée.
« Ma mission s’arrête en cet instant puisque c’est votre doyen d’âge, mon ami J.Paul Baille qui va assurer la séance de l’élection de votre Président. Il n’est pas prévu que je prenne la parole, je me limiterai donc à une phrase. Ou plutôt à deux souhaits.
Le premier, c’est que la nouvelle gouvernance sache respecter la diversité géographique, économique, sociale, politique, des communes de Perpignan Méditerranée. Car je suis convaincu que c’est le respect exigeant de cette diversité qui est la condition nécessaire à l’efficacité de la mise en œuvre d’un projet collectif sur notre territoire.
Mon second souhait s’adresse à chacune et à chacun d’entre vous, je vous souhaite de vivre intensément le bonheur de participer au développement durable de notre archipel, porte sur l’Europe, de la péninsule ibérique, à une heure de la ville-monde Barcelone. Cela donnera un sens et une densité à votre vie publique.
Voilà, je vous quitte et je laisse la place à mon ami J.Paul Baille ».
On le voit, un discours pour une fois sobre et sans effet de manche, comme le théâtreux J.Paul Alduy a coutume d’offrir à son public.
On le voit aussi c’est service minimum, pas un mot d’encouragement non plus à celui qui n’est certes encore à ce stade du Conseil que son putatif successeur, J.Marc Pujol mais dont l’élection ne fait guère de doute. Pour la poignée de main, il faudra également attendre très longtemps ! Les effets collatéraux de l’exercice du pouvoir…
Il est vrai que les relations entre les deux hommes se sont une nouvelle fois « quelque peu » dégradées depuis que le Maire de Perpignan a pris la décision de se présenter à la Présidence de l’Agglo. Ou plutôt d’accepter sans traîner les pieds les « demandes pressantes » qui lui ont été faites par ses amis et largement « suggérées » lors d’un Conseil des Maires UMP tenu secret, pour ne pas perdre la face. « Les mots ont un sens » pour le Maire de Perpignan qui joue ainsi subtilement avec la sémantique. « Je ne briguerai pas » n’est effectivement pas « je n’accepterai pas » ! De qui se moque-t-on ?
Reste que J.Paul Alduy, qui n’a pas assisté au cérémonial de l’élection de J.Marc Pujol et dont la place était pourtant réservée au 1er rang, a déclaré à plusieurs reprises que cette nouvelle mandature commençait mal, par un premier reniement… Un sentiment très largement partagé par une partie des élus, les « alduyistes » dépités, pour certains furieux de cette volte-face du nouveau maire de Perpignan, mais aussi par plusieurs non-alignés ou inféodés au parti dominant, l’UMP. « Perpignan et l’Agglo. méritent mieux qu’un Maire et un Président à mi-temps » déclarait l’ancien Président de l’Agglo.
Une page se tourne pour J.Paul Alduy qui va voguer vers un nouveau destin, celui de retraité mais dont, a-t-il prévenu, la parole restera libre.
Une page se tourne également pour l’Agglo. PMCA qui va subir de plus profonds changements qu’on ne l’imagine. Une nouvelle aventure pour ce paquebot dont on souhaite qu’il ne termine pas comme le Concordia…

Lire également 
« Je dois à la vérité de dire… »

JPA SALUANT

De nouvelles vannes plus performantes sur l’étang de Canet-St-Nazaire

Vannes étangL’Agglo Perpignan Méditerranée, gestionnaire de l’étang de Canet-St-Nazaire, site naturel remarquable classé Natura 2000, va procéder au remplacement des vannes qui assurent, au coeur du grau des basses, la communication entre la lagune et la mer. Très « fatigué » après plus de 20 ans de services, l’ancien équipement a qui plus est été fortement endommagé lors de la tempête marine de mars 2013. Six nouvelles vannes, plus petites, mieux adaptées aux contraintes de pression et de salinité vont être posées avant la fin de ce mois d’avril 2014. Elles permettront de réguler plus efficacement la hauteur d’eau et les autres paramètres essentiels à la gestion de l’étang de Canet-St-Nazaire.
Réalisées sur-mesure, dotées d’un joint assurant une parfaite étanchéité, composées d’un inox adapté au milieu marin, les nouvelles vannes seront au nombre de six, contre trois actuellement. Ce doublement va permettre de réduire la pression exercée sur chaque équipement et d’autoriser la manipulation de celles-ci, même lorsqu’une des deux se trouvera ensablée. Les opérations d’ouverture et de fermeture, réalisées ponctuellement selon un protocole précis tenant compte de la période de l’année, des conditions physico-chimiques de l’étang et des circonstances climatiques, se trouveront dès lors très largement facilitées par la pose de ce nouvel équipement.
Au-delà de cette opération spéciale, rendue nécessaire par l’obsolescence de l’ancien dispositif, les travaux d’entretien réguliers du grau, initiés par l’Agglo ces dernières années, seront également poursuivis. Il est en effet nécessaire de procéder régulièrement à un « curage » du chenal afin de dégager le sable qui s’y accumule lors des « coups de mer ». Ces interventions, tout comme l’investissement de 105 000 euros mobilisé aujourd’hui pour remplacer les vannes font partie intégrante de la gestion de cet espace. Contrôlés par ces dernières, les échanges entre la mer et l’étang doivent en effet s’opérer selon un protocole précis, acté par l’ensemble des acteurs de la lagune lors de son classement en site européen Natura 2000.
La manipulation des vannes est effectuée ainsi par les agents gardes du littoral de l’Agglo en fonction d’un certain nombre de critères, parmi lesquels on trouve en premier lieu le niveau d’eau dans la lagune, mais aussi la salinité, la température, les périodes de migration des poissons ou encore les facteurs météo. A travers cette action, mais aussi l’entretien et la surveillance du site au quotidien, sa valorisation auprès de tous les publics, la fédération de plusieurs syndicats des eaux autour d’un « contrat d’étang » et toutes les autres initiatives menées depuis 2001, l’Agglo Perpignan Méditerranée, qui assure la gestion de cet espace naturel remarquable depuis cette époque, s’efforce de préserver l’étang de Canet-St-Nazaire afin de le transmettre aux générations futures.

« Ce ne sera pas une opposition de connivence mais une opposition pragmatique et réaliste. Je ne suis pas socialiste, je ne suis pas sectaire »

DSC01572Brève conférence de presse vendredi une heure avant l’installation du Conseil Municipal de Louis ALIOT, tête de liste malheureuse aux dernières Municipales de Perpignan. Enfin, pas aussi malheureuse que cela puisque le leader FN /RBM a bien failli détrôner le Maire UMP sortant J.Marc PUJOL (55,11 % et 43 sièges contre 44,89 % et 12 sièges) qui n’a semble-t-il dû son salut qu’à un vote massif des français d’origine maghrébine avec qui le Maire de Perpignan entretient les meilleures relations du monde, dans une ville qu’il veut pacifiée entre les différentes communautés.

« Je présenterai ma candidature pour la forme au poste de Maire pour défendre l’opposition, puisque nous représenterons seuls l’opposition de Perpignan, que nous en avons conscience » déclare Louis Aliot en  préambule. « Ce ne sera pas une opposition de connivence, mais une opposition pragmatique et réaliste qui se déterminera en fonction des intérêts de Perpignan et de ses habitants, et non pas en fonction de considérations purement politiciennes, comme malheureusement j’ai l’impression que nos concurrents sont en train de vouloir régler leur majorité en face » ajoute-t-il.

Et pourquoi pas Dominique SCHEMLA ?
Et de s’en prendre à ce qui restera l’événement majeur de la semaine, à savoir la candidature de J.Marc PUJOL à la Présidence de l’Agglo. PMC en remplacement de J.Paul ALDUY, dont la retraite sera effective le 14 avril, à la grande fureur de ce dernier qui considère que ce premier reniement est le signe d’un mandat qui commence mal. De fait, même si le Maire de Perpignan n’a jamais dit qu’il n’accepterait pas cette présidence si on la lui proposait mais qu’il ne la « briguerait pas », il y a là une subtile nuance sémantique qui avait échappé à la plupart des observateurs politiques, pour ne pas dire à tous et qui passe mal chez  les électeurs. Selon le maire et pour se défendre de l’accusation, il n’y a pas là cumul de mandats puisque la Présidence n’est pas selon lui un « mandat ». Même s’il s’agit bel et bien d’un mandat voté par les grands électeurs qui représentent le peuple qui les ont élus, il y a bien là cumul de fonctions, avec le risque de ne pas consacrer tout le temps voulu à la fois à la Ville de Perpignan et à l’Agglo. PMCA. Il y avait pourtant bien d’autres candidats acceptables par l’UMP, qui a finalement décidé seul en conclave, mais sans fumée, enfermé dans un bureau de l’Agglo. dans une forme de déni de la démocratie directe et en excluant l’UDI. Bernard Dupont, Romain Grau ou François Calvet sont des noms qui revenaient le plus sur les lèvres des observateurs ou des maires des communes adhérentes : trop administratif et pas assez politique pour l’un, trop à gauche ou trop politique pour les deux autres, aucun des trois ne faisaient l’unanimité. 

Reste un outsider : Dominique Schemla qui n’est rien de tout ça et qui pourrait et saurait sans doute rassembler autour de lui, avec en prime une fibre écologique marquée indispensable pour arbitrer les grandes orientations du territoire.

Le FN au secours de J.Paul ALDUY et haro sur Alain FERRAND
Pour Louis Aliot, « Je pense, comme J.Paul Alduy, que c’est une mandature qui commence très mal, puisqu’ayant fait toute sa campagne sur le non cumul, la fonction unique de maire, toute l’attention qu’un maire devait donner à sa commune, qu’il laisserait l’Agglo. à d’autres, ça a été son premier reniement de campagne et ce ne sera pas le dernier. Je ne parlerai pas de la charte ANTICOR parce que nous n’en sommes pas là, on verra bien si Monsieur Alain Ferrand sera Vice-Président de l’Agglomération, c’est un peu prématuré, d’ici le 14 avril il peut se passer beaucoup de choses. J’ajoute que dans cette charte ANTICOR, je crois qu’il y a aussi de donner la Présidence de la commission des finances à l’opposition… Je doute, même si je le souhaite, que le Maire de Perpignan donne cette présidence à notre ami le Professeur Bruno LEMAIRE… Très honnêtement, on se tient loin de ces débats qui sont entre l’UMP et l’UDI, manifestement ici on a un gouvernement totalement UMP qui est en train d’assécher le petit ruisseau UDI pour tenter de s’en approprier les bénéfices.

Nous avons 17000 voix sur Perpignan, le maire 21000 mais il y a eu 3800 blancs et nuls ce qui veut dire que la ville est coupée en deux, presqu’à l’équilibre, ce qui montre la fragilité du système politique à Perpignan, donc il faut être raisonnables et prudents, c’est en tout cas le message que j’ai adressé à mes colistiers, nous serons sans concession mais l’opposition ne sera pas fanatique. Je ne suis pas socialiste, je ne suis pas sectaire à priori et je veux voir dans les dossiers ce qu’il y a, ce qui est bon pour Perpignan, c’est la ligne générale que nous nous sommes fixée.

Pour l’Agglo., je suis inquiet. Parce quoi qu’on puisse reprocher à J.Paul Alduy, il était allé pêcher des maires en fonction d’un équilibre entre les communes, s’il y avait 41 vice-présidences, c’était aussi pour maintenir l’équilibre entre différentes sensibilités. Là, avec l’élection au suffrage universel direct, ça repolitise complètement l’Agglomération et c’est un mini Conseil Régional et ça va se faire par affinités politiques ».

COUVUne alliance avec la droite ? « Je suis prêt à une alliance technique. S’il s’agit de faire venir des entreprises ou de faire des routes, les routes elles ne sont pas de droite ou de gauche, ce sont des routes et on peut trouver des terrains d’entente. Nous, on y est prêts, mais je n’ai pas l’impression que le Maire de Perpignan soit farouchement favorable à ça. Il est un peu prisonnier de son entourage technique qui prend un peu trop d’importance part rapport à l’expression politique des citoyens de Perpignan. Rappelons que ce sont les élus qui ont la responsabilité du suffrage et pas les équipes techniques autour d’un Maire !

CANET : Conseil Municipal

Le compte est bon

DSC04970Tout soporifique qu’il soit, la présentation du compte administratif est un temps fort annuel et solennel de toute vie Municipale, cette année encore, c’est le 1er Adjoint délégué aux finances qui en était chargé. « J’ai le sentiment que cette ville est bien gérée » a-t-il conclu dans une autosatisfaction remarquée. Il est vrai que le bilan fait apparaître un excédent net de 1.438.000 €uros, qui s’explique par des dépenses qui évoluent moins vite que les recettes, et si l’on ne considère l’aspect comptable que comme seul marqueur de bonne gestion, la ville est effectivement bien gérée. Sans recours à l’emprunt cette année, la ville a intégralement auto-financé ses investissements, avec une dette qui diminue régulièrement, l’excédent 2011 permettra de nouveaux investissements sans recours à l’emprunt. Belle satisfaction pour Bernard Dupont, modestement non affichée, dont 2011 était sa 1ère année pleine de gestion et qui voit le compte administratif voté à l’unanimité.DSC04970
Reste qu’il aurait été intéressant d’entendre les incontournables et utiles objections de l’opposition, si l’on met de côté l’équipe d’Henri Valls désormais très complice avec la majorité, aucune opposition institutionnelle n’est représentée au Conseil, il faut donc accepter les choses telles qu’elles sont présentées. Henri Valls d’ailleurs absent, ainsi que René Rabeyrolles et A.Marie Mentor-Mallet, tout comme sept adjoints ou conseillers de l’équipe majoritaire, qui avaient confié leurs pouvoirs à des élus vertueux, toujours les mêmes, qui assistent à tous les conseils avec assiduité. « On sent que c’est presque les vacances pour certains » ironisera le Maire… De fait, être élu suppose des contraintes, au-delà du respect qui est dû au 1er Magistrat en assistant à toutes les séances, il y a surtout des devoirs envers les électeurs. La parade n’est pas que dans les cocktails… Si seulement tel pouvait être le cas à la Communauté d’Agglomération PMCA, où s’accumulent régulièrement de gros nuages au-dessus des 36 communes, pouvant toujours être appelées en garantie…

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