Catherine PUJOL
POLITIQUE : « UNE FÊTE DES PLEURS…
Par Catherine PUJOL, Conseillère municipale et communautaire, Responsable FN du canton Côte Sableuse (P.-O.)
Dans le cadre de la semaine nationale des retraités et personnes âgées, dite Semaine bleue, les municipalités, via les associations et organismes d’accueil permanent des personnes âgées, organisent depuis lundi, et jusqu’à dimanche, des animations destinées aux « Sages têtes cendrées » de notre société.
Alors que les Anciens sont à la Fête, les Séniors sont en colère.
Dans la rue, le 29 septembre dernier, les plus « alertes » dénonçaient le gel des pensions des retraités qui ne sont pas valorisées ce 1er octobre 2016, signant une quasi-stagnation pour la troisième année consécutive. Les pensions alignées sur les prix reculent par rapport aux salaires, des milliers de retraités n’ont plus les moyens de se soigner.
Selon le dernier rapport statistique de la Caisse nationale d’assurance vieillesse paru le 6 septembre dernier, les retraités étaient en effet 366.253 en 2015 soit une hausse de 30% en six ans, avec un âge moyen de 66 ans. Une situation qui se dégrade au fil du temps et qui en pousse certains à rester actif par nécessité, à chercher « un job pour s’en sortir ». Symbole d’un abandon des plus âgés par l’Etat, politique menée ces dernières années, le taux de pauvreté des retraités ne cesse d’augmenter. Même s’il reste inférieur aux autres catégories, 7,9% d’entre eux vivaient sous le seuil de pauvreté en 2013 contre 7,7% en 2012.
Le niveau de vie des retraités décroche, une Fête en pleurs pour une majorité d’entre eux !
SOCIÉTÉ : APRÈS CINQ SUICIDES CET ÉTÉ, LE MALAISE S’INSTALLE CHEZ LES INFIRMIERS !
Communiqué de Catherine PUJOL, Conseillère municipale et communautaire, Responsable FN du canton Côte Sableuse
Les réactions se multiplient depuis les drames qui ont endeuillés la profession cet été 2016. Cinq infirmiers se sont donnés la mort en France, depuis le mois de juin, provoquant la stupeur au sein de la profession. Stupeur qui se transforme parfois en colère, dénonçant la dégradation des conditions de travail à l’hôpital et le malaise qui frappe la profession.
Le 13 juin dernier à Toulouse, un infirmier de 55 ans se donnait la mort sur son lieu de Travail, au CHU de Toulouse, entraînant l’ouverture d’enquêtes médico-judiciaire, administrative et interne. Dans un communiqué, le syndicat local « déclare qu’il aurait mal vécu ses conditions de travail dans un contexte de restructuration ». Le 24 juin au Havre, une infirmière diplômée d’Etat, en poste depuis une vingtaine d’années dans l’établissement, se suicidait également à son domicile. Dans une lettre écrite à son mari et relayée par le journal télévisé d’une chaine publique, elle évoque des conditions de travail en dégradation constante. Le 30 juin, un infirmier de Saint-Calais, dans la Sarthe, se donnait aussi la mort juste après avoir suivi une formation pour devenir Cadre de Santé.
Selon une lettre qu’assure s’être procuré le syndicat, il aurait directement mis en cause la direction de son établissement. Les 23 juillet et 13 août, enfin, ce sont deux infirmières du service médical Interprofessionnel de la Région de Reims (SMIRR) qui se suicident à leur tour. « L’une des deux infirmières était revenue depuis peu de temps d’un arrêt de travail de plusieurs mois, après avoir dénoncé le harcèlement dont elle était victime », selon la presse locale.
En réactions à ces drames, certains professionnels n’ont pas tardé à prendre la parole, pointant le manque de moyens et l’absence de dispositif d’écoute psychologique dans le secteur hospitalier, affirmant « avoir de plus en plus l’impression de faire mal leur travail », signalant être « les premières victimes de violence en service ».
POLITIQUE – BURKINI : CONTRE LA LIBERTÉ DE LA FEMME
Communiqué de Catherine PUJOL, Conseillère municipale et communautaire, Responsable FN du canton Côte Sableuse
Pas de burkini observé à ce jour sur les plages des P.-O. ? Peut-être pas encore photographié… Chanceux les Corses ! Il ne faut cependant pas nier les quelques baignades de femmes toutes habillées qui persistent sur certaines anses ou criques un peu plus isolées de notre département dont la symbolique ne doit pas nous échapper.
Burkini ou vêtements lors d’une baignade sur les plages roussillonnaises et françaises portent atteinte à la laïcité, à la République, à l’ordre public et aux droits de la femme.
La France est un pays de tradition chrétienne depuis plus de 2000 ans, une République laïque depuis 1905 prescrivant tous signes religieux visibles, un État de droits et lois à observer par tous les citoyens quelles que soient leurs origines, leurs races, leurs confessions religieuses. Tout ceci implique un respect de ces principes et une intégration complète pour chaque citoyen de passage ou vivant sur le sol français.
Le burkini, maillot de bain issu de la mode islamique frappe aux portes de l’Occident. Il débute son apparition sur les côtes françaises où il ne peut y avoir sa place.
La ligue des Droits de l’homme devrait réfléchir « cerveau femme », revoir ses copies sur la laïcité et l’égalité de la femme. Se baigner tout habillée n’est pas une pratique banale sur les côtes françaises et ne doit surtout pas le devenir.
La liberté de la femme passe par sa réalisation en tant que telle et non par les visions et dictats masculins archaïques religieux, associatifs ou culturels !
POLITIQUE : LES MARQUES SE METTENT À LA MODE ISLAMIQUE…
Tribune Libre de Catherine Pujol, Conseillère Municipale et Communautaire de Perpignan, Responsable FN du Canton de la Côte Sableuse
De plus en plus de marques, de grandes enseignes y compris de luxe, se lancent sur le marché porteur de la mode islamique destinée aux femmes. Tissus soyeux aux nuances bleues, noires et blanches enfermant les femmes de la tête aux pieds, accessoires de tons bruns, la « mode pudique » réserve quelques modèles recherchés accès sur le luxe… de la décence et la réserve.
Les créateurs sont cependant partagés sur un phénomène qui propulse la femme de culture orientale en ligne de mire, nous laissant dubitatif sur l’objectif de cette démarche. Marché lucratif, fin du chic à la Française ou nouvelle règle, immersion à des fins intégratives d’un mouvement politico-religieux d’une société mutante?
Il s’agit explicitement de vêtements religieux pour des femmes islamiques occidentales permettant d’assimiler religion et mode. Alors que l’essence même d’une collection de mode est la séduction de la femme attrayante, y-a-t-il vraiment une demande de la part des femmes musulmanes ?
Les créateurs de mode s’égarent sur le chemin de la « mode pudique islamique » au risque d’y égarer la Femme !
SANTÉ : LA MINISTRE DE LA SANTÉ PRÉVOIT DE SUPPRIMER LE REMBOURSEMENT DE CERTAINS TRAITEMENT ONÉREUX
Communiqué de Catherine PUJOL, Conseillère Municipale et Communautaire de Perpignan, Groupe FN/RBM avec Louis ALIOT
Madame Marisol Touraine s’apprête à publier un décret qui devrait radier une vingtaine de médicaments anti-cancéreux et traitements antirejet pour les greffes du rein de la liste des médicaments remboursés aux hôpitaux par la Sécurité Sociale.
Cette mesure fait réponse au problème du coût élevé de l’accès des malades aux médicaments innovants. Elle va impacter les budgets des hôpitaux et des patients bénéficiant de ces traitements onéreux, creuser un peu plus les inégalités sociales face à la maladie grave et entraver la survie du patient qui ne pourra pas se payer son traitement.
Depuis plusieurs mois, 110 cancérologues français prestigieux dénoncent une explosion « injustifiée » du prix de certains médicaments et les indécents profits de l’industrie pharmaceutiques.
Madame Marisol Touraine a tranché. Elle soutient ces groupes pharmaceutiques au détriment des patients en « longue maladie », des hôpitaux et des meilleurs spécialistes français.
Une Ethique en Santé Publique surprenante et scandaleuse pour une Ministre de La Santé socialiste !
POLITIQUE : MÉDIAS, DRAMES ET MISÈRE HUMAINE
Communiqué Catherine PUJOL, Conseillère Municipale et Communautaire de Perpignan pour le groupe RBM / FN
A travers l’arrivée des migrants, les médias semblent ne découvrir que depuis quelques mois ce que l’on doit appeler sans connotation péjorative « la misère humaine ». Force est de constater que chaînes TV, journaux nationaux, locaux sont devenus sensibles à un sujet triste et grave (et les qualificatifs en sont bien faibles).
« Pauvreté extrême, état qui suscite la pitié, peine, malheur », telle est la définition du dictionnaire de la misère humaine. Ce phénomène existe et s’aggrave sous nos yeux depuis nombres d’années et de surcroît dans notre France, nos régions, nos départements. Il ne suffit donc pas d’observer à l’étranger mais simplement ouvrir nos yeux autour de nous, ici, sur notre sol, tout simplement. Un voisin senior ayant perdu son emploi trop « âgé » pour retrouver du travail dans la jungle impitoyable du secteur de l’emploi, un voisin salarié à temps partiel ne pouvant plus régler ses factures expulsé de son appartement et logeant dans sa voiture parce que « non solvable » pour le secteur de l’immobilier, nos personnes âgées vieillissantes aux retraites désuètes ne pouvant plus manger à leur faim ou se faire soigner, se cloîtrant chez elles trop honteuses pour demander de l’aide à une quelconque association. Nos enfants, certains handicapés que le système de santé ou organismes spécialisés financeurs délaissent, parce qu’ils « ne rentrent soit disant pas dans les cases des critères requis ». Derrière des fenêtres closes dans certains quartiers de nos villages catalans, chaque jour des drames de misère humaine se produisent dans la plus grande indifférence : maltraitance infantile, inceste, décès infantiles pour maladies aux traitements trop onéreux non remboursés par la Sécurité Sociale dont les familles ne peuvent en supporter le coût. Dans nos hôpitaux, beaucoup trop d’enfants souffrants se meurent encore désespérant familles, soignants et médecins.
Où êtes-vous donc les médias ? Aveuglés de voyeurisme sensationnel sur les plages de Grèce à mitrailler de photos des êtres humains qui se noient, en Turquie montant dans les zodiacs avec les migrants, en Europe dans les trains, dans les cars bondés de réfugiés, non par compassion hélas mais juste pour faire la une du journal de 20h !
Un enfant décédé est toujours un drame insupportable qu’il soit de n’importe quelle nationalité. Rappelons-nous qu’il en meurt chaque jour sur notre sol, dans nos hôpitaux et dans la plus grande indifférence médiatique.
La misère humaine n’est pas l’exclusivité d’un état de guerre. Elle existe dans notre quotidien. Il est honteux qu’elle soit exploitée par les médias à des fins de voyeurisme journalistique au service d’un gouvernement socialiste en dérive complète.
POLITIQUE : LE TRANSFUGE UMP J.FRANCOIS FONS TETE DE LISTE FN / RBM AUX RÉGIONALES
Transfuge et non des moindres puisqu’il a été Conseiller délégué aux finances du Maire de Perpignan J.Paul Alduy lors des mandatures précédentes, Jean-François FONS, qui n’est adhérent ni Au Front National ni au Rassemblement Bleu Marine, a été choisi par Louis Aliot au titre des « indépendants » pour conduire la liste frontiste aux régionales de décembre prochain qui sera quant à lui en 5ème position.
On devrait trouver à la 2ème place Marie-Thérèse Fesenbeck (sortante), à la 3ème Xavier Baudry et la 4ème devrait se jouer entre Irina Kortanek (sortante), Catherine Pujol et Claudine Fuentès. Toujours les mêmes entendra-t-on ? On ne change pas une équipe qui gagne et surtout qui laboure le terrain depuis de longues années… Quant au reste de la liste aux positions à priori non éligibles, elle devrait compter plusieurs UMP partis en claquant la porte, avec de probable surprises… Une absence attendue, ou alors en bas de liste, celle de Clotilde Font–Gavalda, elle aussi transfuge de l’UMP qui affiche ces derniers temps une mine des plus mauvais jours et une colère persistante. L’élue perpignanaise qui « préside » le RBM des P.-O. ne semble pas trouver sa place et son caractère revendicatif ne plaide pas pour elle. Fin du suspens dans une dizaine de jours une fois que la commission nationale d’investiture aura rendu sa décision.
En cas de victoire, pas de cumul pour Louis Aliot
S’il gagne la région, le N°5 est élu, s’il a perd même avec un score important, la liste ne comptera que 4 élus sur les 13 (en plus des 2 suppléants), évitant à Louis Aliot de perdre son mandat de Conseiller Municipal et Communautaire de Perpignan auquel il est très attaché, le laissant dans les starting-blocks pour la prochaine élection Municipale parfaitement gagnable pour lui… Mais en cas de victoire, opposé au cumul, Président de Région il abandonnerait ces deux mandats ainsi que celui de Député européen.
Un signe d’ouverture
Ami de longue date du Vice-président, l’arrivée de J.François Fons est un incontestable signe d’ouverture, avec une OPA sur l’UMP et un gage de sincérité lorsque le mouvement Le Peniste affirme avoir évolué. D’extrême-droite il ne semble pas rester grand chose, au pire faut-il à présent parler de droite radicale ou « Droite forte » si le label n’était pas déjà pris par l’UMP, avec quelques orientations revendiquées par la gauche qui n’en détient pas l’exclusivité. Pourquoi d’ailleurs s’obstiner à mettre les partis dans des cases, alors que « Les Républicains » ont comme tête de liste Régionales un homme qui s’affiche avec des positions idéologiques en tous points identiques à celles du PS, confortant Marine Le Pen et Florian Philippot dans l’utilisation de l’acronyme d’RPèS ! A en donner le tournis à la tête de liste Bernard Dupont qui ne doit plus comprendre grand chose, même si l’homme excelle plus dans l’art de gérer sa ville que dans la politique ! Peu importe puisque son directeur de campagne affirme ici ou là que c’est perdu pour eux, avec un curieux sens de la communication dont il a le secret… Effectivement, s’il ne parvient pas à inverser la tendance, le Maire-subalterne de Canet ne peut guère espérer plus de 2 sièges, les vents étant plus favorables au FN en Languedoc-Roussillon et au PS en Midi-Pyrénées.
Le Maire-subalterne de Canet devrait quitter ses fonctions dès son arrivée à la Région
Un Bernard Dupont qui devrait d’ailleurs quitter ses fonctions de maire-subalterne (à J.Marc Pujol Président de PMCU) dès la fin de l’année, pour redevenir simple Conseiller Municipal et Communautaire. En effet, même si l’UMP dite « Les Républicains » se prend le nouveau gadin annoncé, il ne fait aucun doute que sa tête de liste sera élue. Certes, rien n’interdit le cumul des mandats de Maire-subalterne et de Conseiller régional, mais Bernard Dupont s’y est formellement engagé pendant les deux dernières campagnes Municipales : « Je serai au service des canétois à plein temps », et de marteler la promesse à l’envie au point d’en avoir fait un fil rouge de campagnes au cours desquelles la promesse a été réitérée à plusieurs reprises. Chacun le sait, le « Capitaine » Dupont est un homme d’honneur, transformé en grade honorifique de « colonel » sous le lobbying appuyé de son entourage, d’ailleurs fraîchement accueilli par ses pairs en rien justifié par des faits d’armes récents. « Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis » se plaît-il à répéter à chaque occasion ! Il ne fait aucun doute que le maire-subalterne se fera un devoir de respecter sa parole…? (Lire également NAISSANCE DE L’AIRE DE GRILLADE…ET FIN DE L’ERE DUPONT ?). Mais il paraît qu’en disant cela on « ne comprend rien à la politique », lui seul sait… Si justement tout le monde comprend les objectifs des politicards avides d’avantages divers et variés, d’honneurs, de décorations injustifiées et de pouvoir ! Voilà précisément où se situe le point de rupture avec les électeurs.
« L’immobilisme de ma famille politique m’a déçu »
J.François Fons qui a passé près de 40 ans dans le monde économique, il est encore à ce jour Directeur Régional d’une grande banque, explique ce choix avec un discours porté sur l’entreprise et donc l’emploi. « L’essentiel est la bonne connaissance du terrain et des PME et apporter les financements pour leur permettre de se développer et de résister ». Pour ce qui de l’engagement politique, « je n’ai jamais été prétendant et j’en suis fier. A perpignan j’étais très heureux de participer, j’ai appris vu et beaucoup de choses, avec le recul cette famille politique (l’UMP – NDR) qui était la mienne ne l’est plus. Elle m’a déçu sur l’immobilisme et je dirais la facilité et le copinage, et ça m’insupporte. Au fil des années j’ai appris à connaître Louis, et là je me dis que je suis en phase avec lui. J’aime sa manière de faire, j’aime son calme, j’aime sa détermination, il a une culture générale qui n’est pas la mienne et qui me surprend. Je n’ai jamais eu trop peur de m’engager, aujourd’hui ce n’est pas une preuve de courage, ce n’est pas la guère, quoi que… Il faut essayer de construire ensemble quelque chose de nouveau pour préserver nos progénitures et aujourd’hui c’est le moment rêvé pour faire que ce monde change. Je me sens vrai aujourd’hui et pas en train de jouer un jeu, par le passé j’étais Adjoint au Maire, je ne servais à rien, on me portait des piles de parapheurs, je disais souvent à J.Marc Pujol « mais qu’est-ce que je signe ? ». Ne t’occupes pas tu signes… Aujourd’hui j’ai passé l’âge ! ». L’homme parle de lui, évoque ses activités de banquier, peu le connaissent et c’est normal, mais le candidat devra à présent livrer sa vision du combat à mener pour sortir la Région de l’ornière dans laquelle on semble se satisfaire de la laisser, son rayonnement, son développement économique, son taux de chômage record, le 2ème de France, voilà qui ce qui devrait être le thème des débats de fond à venir.
« Mon adversaire c’est la gauche, la droite je ne m’en occupe pas, elle est de gauche »
Tel est l’objectif politique de Louis Aliot qui présentait le candidat samedi dernier à la presse, avec à ses côtés France Jamet qui est la Présidente de groupe au Conseil Régional. « La gauche ne partage pratiquement rien sauf sur les migrants, là ils sont d’accord mais ça ne fait pas une politique. La division de la gauche va peser lourd, les électeurs ne sont pas des débiles, rassemblons-nous mais pour quoi faire ? Ils dirigent les régions depuis 12 ans en Midi-Pyrénées et 10 ans en Languedoc-Roussillon. On va parler du bilan, le chômage, les jeunes s’en vont pour trouver du travail, des entreprises ferment, chez les électeurs il va y avoir une notion d’utilité. Mon adversaire c’est la gauche, la droite je ne m’en occupe pas, elle est de gauche et n’a plus ni valeurs ni idées. Madame Delga et Monsieur Reynié, que l’on mette l’un ou l’autre à la tête de la Région, il y aura la même politique ! Le ralliement de J.François Fons « est important pour nous » déclare Louis Aliot, « il rejoint les élus de Toulouse de l’UMP et de l’UDI, ceux de Monsieur Dupont-Aignan dans l’Hérault avec un Maire UMP dans le Gard, des syndicalistes agricoles dans le Gers, un ancien Maire UMP de St Giron dans l’Ariège. Aujourd’hui le Front National a ouvert ses listes » c’est d’ailleurs probablement la seule planche de salut pour accéder à la première marche du podium.
Entre le PS il n’y a plus de frontières
Le bilan des socialistes est qualifié de « cataclysmique » dans les deux régions, tant par « les chiffres du chômage, une situation d’explosion communautaire » avec à leurs côtés « des alliés politiques qui n’en sont plus, divisés sur l’essentiel » en particulier sur l’État-Nation. Quant au candidat UMP, « il aurait pu être candidat du Parti Socialiste » affirme la tête de liste. « Monsieur Reynié défend tout ce que l’UMP n’a pas défendu : l’entrée de la Turquie dans l’Europe, le mariage pour tous, la GPA, l’accueil de centaines de millions d’immigrés supplémentaires dans l’Europe pour pallier à la dénatalité de notre continent… Entre le PS il n’y a plus aucune frontière, les uns peuvent très bien soutenir les autres » ajoute-t-il. Avec un petit rappel dans les P.-O., l’appel de l’UMP à voter pour le Maire Communiste Jean Vila contre le candidat frontiste et ancien UMP Alexandre Bolo.
« Ce serait une aventure pour toute Nation européenne si la Catalogne obtenait l’indépendance ! »
Pour ce qui est du référendum catalan devant statuer sur une revendication d’autonomie, Louis Aliot est très clair. « On ne peut pas avoir de double langage. Moi je ne me mêle pas de ce qui est en train de se passer en Catalogne, c’est une affaire intra-nationale, c’est l’affaire des Espagnols ». Avec un tacle pour Nicolas Sarkozy qui est allé apporter son soutien au Parti Popular qualifié « d’ingérence d’un parti politique français dans les affaires d’un pays étranger. En Espagne ils sont allés très loin dans l’autonomie, la seule chose où Madrid aurait pu être plus souple, c’est en matière de fiscalité. C’est leur tradition, la France est un État unitaire, l’Espagne s’est construite sur plusieurs régions et je suis pour que l’on respecte ça. Mais je pense que ce serait une aventure pour toute Nation européenne si la Catalogne obtenait l’indépendance totale, car ça ouvrirait le chantier des autres particularismes locaux, ce serait le détricotage de tout ce qui a fait l’Europe et ça ouvrirait des conflits qui n’ont pas lieu d’être. Je ne suis pas comme les indépendantistes de Catalogne Nord tel Monsieur Jaume Roure, je n’ai pas de ressentiment à l’égard de mon pays, nous défendons l’identité, les racines, mais nous ne sommes pas favorables dans cette partie des Pyrénées à l’indépendance. En Espagne il y a une constitution et je ne vais pas m’immiscer dans les affaires espagnoles parce que je ne souhaite pas que les Espagnols viennent s’immiscer dans les miennes ». Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées plaisante Louis Aliot.
Les « oubliés » à l’honneur pendant cette campagne
La ruralité en premier lieu, « les campagnes de France qui sont en train de mourir », les quartiers des villes de France « abandonnés aux mains d’extrémistes religieux ».
Et puis les Harkis, « les oubliés de l’histoire, totalement intégrés de la Nation française, qui ont été parqués, méprisés et abandonnés. 80% des enfants de Harkis sont au chômage, personne ne s’en occupe alors qu’ils ont été fidèles à la France. Ils sont oubliés au moment où nous recevons par milliers des migrants, dont il faut certes humanitairement se préoccuper, mais il va falloir aussi se préoccuper des causes qui poussent ces gens là à venir sur notre continent. Occupons-nous d’abord des nôtres, pour les intégrer, les assimiler et leur donner toute la place qu’ils méritent. Occupons-nous des autres ensuite, dans la mesure des moyens que nous avons ». Migrants à ne pas confondre, selon Louis Aliot, avec « les Pieds-noirs qui étaient des Français abandonnés par le pouvoir en place ou les émigrés espagnols qui étaient sur notre continent ».
Cette mise en concurrence à l’intérieur de l’Europe est une honte
Sur les projets concernant la Région transfrontalière, comment relancer l’économie, les routes, les infrastructures, la défense des emplois, celle du bâtiment, Louis Aliot s’explique : « l’Union Européenne est en train de se suicider et en se suicidant elle pousse les gens à s’affronter. C’est comme ça que vous avez des entrepreneurs qui regardent d’un très mauvais œil les Espagnols qui viennent travailler ici. Aujourd’hui les affrontements ont lieu, les agriculteurs sont poussés à brûler des camions d’agriculteurs espagnols qui n’y sont pour rien. Cette mise en concurrence à l’intérieur de l’Europe est une honte, contraire aux principes européens définis lors du traité de Rome. L’Europe n’a pas été faite pour mettre en concurrence les pays d’Europe mais pour donner une force européenne pour aller à la conquête du monde, pas pour se faire la guerre avec l’Allemagne ou avec l’Espagne ! Ces régionales vont être aussi l’occasion de rétablir un certain nombre de choses » estime Louis Aliot qui entend visiblement les transformer en partie en débat d’enjeux nationaux.
Préférences régionales et production locales
Les circuits courts et les élevages locaux doivent selon lui être la règle « et là les collectivités doivent jouer un rôle majeur ». Préférences régionales et production locales, avec comme avantage de donner un revenu dans la région et d’insister sur l’aspect écologique : « Il est bien évident que de faire manger des pêches du Roussillon à l’ensemble de la Région, c’est quand même plus écologique que de les faire venir du fin fond de l’Espagne par camions entiers ».
Relancer le train jaune qu’il est prévu de n’ouvrir que pendant les périodes scolaires en faisant des économies sur les « Millions d’€uros jetés par les fenêtres » et relancer l’emploi des jeunes, une ambition à laquelle devra s’atteler J.François Fons qui dit affirme connaître bien le tissu commercial, industriel et l’économie locale, « quelqu’un qui apporte un plus à cette campagne électorale » conclut Louis Aliot.
Après les constats et l’incantation, reste à entrer dans le dur et à faire des propositions concrètes, qui seront développées tout au long de la campagne affirme-t-on.
A noter qu’à cette conférence de presse, aucun des leaders n’est arrivé avec un casque à pointes et que le Panzer n’était pas stationné devant la porte. Décidément, tout se perd…
Hommage de Catherine PUJOL, conseillère Municipale et Communautaire de Perpignan
Homme de parole, de terrain, catalan avant tout c’est pour ses valeurs de fidélité à sa terre natale que je tiens personnellement à rendre hommage à Monsieur Christian Bourquin.
Sa dernière lutte contre la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées, dans le cadre de la réforme territoriale engagée par le Président de la République nous aura incités à suivre le chemin de la fidélité à notre région, au-delà de nos différences politiques.
C’est avec respect que je salue l’homme fort, courageux dans son combat discret contre cette terrible maladie sournoise qui l’a cependant emporté
J’adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.
LE FN REMET L’ECHARPE DE MAIRE A J.MARC PUJOL
Election du Maire de Perpignan et de ses Adjoints

C’est Anne-Marie RAPPELIN, élue FN / RBM qui préside à l’ouverture de ce 1er Conseil Municipal, celui de l’installation. Comme un clin d’oeil…
L’aboutissement d’une longue histoire d’amitié ? Un ralliement soudain de l’une vers l’autre ? L’impossible réconciliation, comme ça en public ? Que nenni… tout juste la stricte application du code des collectivités territoriales qui prévoit que ce soit la doyenne ou le doyen du Conseil élu qui soit en charge de procéder à l’élection du Maire et lui remette son écharpe, responsabilité confiée samedi dernier à Anne-Marie RAPPELIN, 9ème de liste FN / RBM et qui faisait sa 1ère entrée à la Loge. Pas de bises ni d’effusion de joie de la part de l’une ou de l’autre, faut pas pousser, et c’est bien J.Marc PUJOL qui se passera l’écharpe lui-même. Certainement pas facile à vivre pour l’une comme pour l’autre mais ils devront cohabiter pendant six ans… Au mieux ?
Un Conseil ouvert par deux brèves déclarations des têtes de listes :

Le leader RBM Louis Aliot prend la parole en premier, parole qui lui a été donnée par la Présidente de séance.
Louis Aliot qui présentait sa candidature, qualifiée de témoignage : « Fidèle à nos engagements et aux électeurs qui se sont portés sur notre liste, en espérant que Perpignan continuera à sauvegarder un certain nombre de valeurs traditionnelles, fondatrices de notre civilisation et à défendre un idéal républicain fait d’unité et de laïcité. Je souhaite bonne chance à la mairie de Perpignan et aux perpignanais bon courage en leur disant que nous mènerons un combat de défense des intérêts des perpignanais au plus près de leurs préoccupations dans le respect de tous et le respect du suffrage universel, c’est en tout cas la ligne que je me suis fixée et c’est la ligne que respecteront à la lettre mes colistiers au sein de cette assemblée ». Sobre et court avec, on le voit, la ferme intention de renforcer l’image démocratique d’un FN pastellisé de RBM, longtemps diabolisé.

Sans surprise et grâce à ce Front dit « républicain », J.Marc PUJOL est élu avec 43 voix contre 12 pour Louis Aliot. Contrairement à Canet, il ne manque pas une voix au candidat RBM…
Quant à J.Marc Pujol, « Je serai le maire de tous les perpignanais. Merci à mon équipe, c’est grâce à leur implication, leur abnégation, leur travail, les milliers de portes ouvertes, les refus, les agressivités que nous sommes là. Ils ont fait preuve de dignité, de courage et ils seront un exemple pour leur ville. Merci aux perpignanais qui nous ont conduit sur le chemin de la victoire, en nous faisant part de leurs difficultés, de leurs craintes, de leurs espoirs. Ils ont tracé le chemin de l’avenir qui passe par une ville pour tous. Une ville où il faut se parler, se comprendre plutôt que de se replier sur soi. Nous avons la chance de vivre dans un beau pays la France, dans une belle ville, Perpignan, sachant les aimer comme nos prédécesseurs l’ont fait avant nous, et pour beaucoup faisant sacrifice de leurs jeunes vies. Le temps du débat municipal est clos, les perpignanais ont tranché. Il faut trouver en nous les ressources pour combattre le déclin et nous réunir, pour inscrire Perpignan dans la modernité d’une ville fière et conquérante ».

Ma plus belle histoire d’amour c’est vous ? Anne-Marie RAPPELIN tente de passer l’écharpe de Maire à J.Marc PUJOL. Que nenni, il le fera lui-même et ne serre la main de son adversaire que du bout des doigts…
LES ADJOINTS ELUS :
Romain GRAU, Chantal BRUZI, Pierre PARRAT, Nathalie BEAUFILS, Olivier AMIEL, Fatima DAHINE, Michel PINELL, Danièle PAGES, Richard PULY-BELLI, Isabelle DE NOELL-MARCHESAN, Mohamed IAOUADAN, Chantal GOMBERT, Alain GEBHART, Suzy SIMON–NICAISE, Pierre-Olivier BARBE, Joëlle ANGLADE, Stéphane RUEL, Caroline FERRIERE-SIRERE, Brice LAFONTAINE, Christine GAVALDA-MOULENAT, tous élus Conseillers Communautaires à l’Agglo. PMCA.
LES ADJOINTS DE QUARTIERS :
NORD : Richard PULY-BELLI – SUD : Isabelle DE NOELL-MARCHESAN – OUEST : Chantal GOMBERT – EST : Joëlle ANGLADE – CENTRE : Caroline FERRIERE-SIRERE

Le Maire de Canet et son 1er Adjoint, Bernard DUPONT et Francis CLIQUE, ont tenu à assister à l’élection de celui qu’ils appellent leur ami.
LES CONSEILERS D’OPPOSITION (FN / RBM) :
Louis ALIOT, Clotilde FONT-GAVALDA, Bruno LEMAIRE, Marie-Thérèse COSTA-FESENBECK, Xavier BAUDRY, Catherine PUJOL, Mohamed BELLEBOU, Claudine MIZERA-FUENTES, Jean-Claude PINGET, Anne-Marie RAPPELIN, Alexandre BOLO, Bénédicte MARCHAND, les huit premiers étant également élus Conseillers Communautaires à l’Agglo. PMCA.

Jaume ROURE qui ne se représentait pas passe la main à Brice LAFONTAINE pour représenter Unitat Catalana.
A noter l’absence très remarquée de J.Paul ALDUY à cette séance d’installation du nouveau Conseil Municipal et dont la place avait pourtant été réservée au premier rang du public. En cause la candidature de J.Marc PUJOL à la présidence de l’Agglo., un premier reniement du Maire pour J.Paul Alduy qui considère que, tant la ville de Perpignan que la communauté d’agglomération, valent mieux qu’un mi-temps passé de chaque côté.
J.Paul Alduy oublie toutefois un peu vite qu’il fut lui-même pendant de nombreuses années le Maire de Perpignan, le Président de l’Agglo., mais aussi… Sénateur à près de 1000 km… Comprenne qui pourra !
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