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André Bonet

LITTÉRATURE : LE 7ème ART RACONTÉ PAR JOSEPH MARTY

Joseph Marty a présenté vendredi dernier son ouvrage « Christianisme et Cinéma » (Domuni Press) dans les salons du  hall Guy Malé du Conseil Départemental. L’ouvrage a été  primé au printemps dernier par le jury du Prix Spiritualités d’aujourd’hui du CML.

01Le  cycle de conférences de la Société Agricole Scientifique et Littéraire (SASL)   s’est donc ouvert avec  le « Monsieur Cinéma » catalan Joseph Marty.
Joseph Marty sera suivi tout au long de l’année de plusieurs conférenciers  et écrivains parmi lesquels le géologue  Henri Got, l’hydrogéologue Henri Salvayre, le journaliste Serge Bonnery, l’historien Joan Villanove, ou encore les archéologues Jean Castellvi et Carole Puig . Joseph Marty est prêtre du diocèse de Perpignan. Docteur en études cinématographiques de l’Université de Montpellier après une thèse sur Eric Rohmer, il est aussi docteur en théologie de l’Institut Catholique de Toulouse. Depuis près de cinquante ans le cinéma et la théologie nourrissent ses différents engagements autant que sa recherche et son enseignement jalonnés de diverses publications.

Chefs d’œuvre du 7e art
Parce qu’un film n’est pas un livre mais un récit montré dans une esthétique spécifique, Joseph Marty  s’est attaché, à partir de l’anthropologie, à en repérer les richesses visuelles – et pas seulement thématiques – pouvant livrer passage à une ouverture théologique. Il en dégage une dimension poétique de structure cinématographique et de portée théologique. Poétique qui habite le film tout en atteignant le spectateur et pouvant lui suggérer une démarche initiatique. C’est le sens du sous-titre de ce travail universitaire : Contribution à une poétique cinématographique théologique, dont la reconnaissance a été accompagnée d’une distinction au prix Spiritualités d’aujourd’hui.  Joseph Marty a veillé à en rendre la lecture abordable et aisée par toute personne désirant réfléchir sur le cinéma ou emprunter des chemins théologiques à partir de chefs d’œuvre du 7e art, sans prosélytisme ni récupération.

Ce message (et toutes ses pièces jointes éventuelles) est confidentiel et établi à l’attention exclusive de ses destinataires, sans toutefois engager la Caisse d’Epargne du Languedoc Roussillon à l’égard de sa clientèle. Toute utilisation de ce message non conforme à sa destination, toute diffusion, totale ou partielle, est interdite, sauf autorisation expresse. L’Internet ne permettant pas d’assurer l’intégrité de ce message, la Caisse d’Epargne du Languedoc Roussillon décline toute responsabilité au titre de ce message, s’il a été altéré, déformé ou falsifié.

LITTÉRATURE : N’AYONS PAS PEUR DES PAUVRES !

02André Bonet et Michel Bolasell présentent leur livre « Les insurgés de la pauvreté », préfacé par Jean-Christophe Rufin,  samedi 22 octobre à 10h30 à l’Hôtel Pams.
La situation de pauvreté ne peut être réduit au simple volet monétaire : le pauvre est d’abord celui qu’on n’écoute pas, qui vit dépourvu de travail, souvent de famille, d’affectivité. Il est l’exclu de la relation humaine… Comment et pourquoi, depuis des siècles, tant de personnes ont-elles choisi de consacrer leur vie à venir en aide aux démunis et à diminuer leur souffrance ?
03Depuis les pionniers que furent François d’Assise, Vincent de Paul, Jeanne Jugan et Benoît Labre, jusqu’aux contemporains tels que Dom Helder Camara, Pedro de Madagascar, Julien Lauprêtre, Muhammad Yunus, Coluche, Bill Gates ou le pape François, voici une véritable chaîne de fraternité qui s’est ainsi instaurée au cours des siècles.
Hommes et femmes, croyants ou incroyants, connus et méconnus, issus de différents milieux et des cinq continents, ces insurgés de la pauvreté sont ici décrits dans leurs engagements. Destins exceptionnels de courage et d’altruisme, à méditer pour nous reprendre à espérer. Car, comme l’écrit Jean-Christophe Rufin en préface à cet ouvrage : « Il reste encore beaucoup à inventer, à tenter, à partager ».
Ce livre  sert à redire sans fin que la misère est une violation des droits humains. Il faut prendre conscience de ce scandale et s’en émouvoir. Et comme l’émotion ne suffit pas, elle appelle à agir. Mais qui donc agit puisque du Moyen Âge à nos jours, la pauvreté est là toujours ?
L’insolence d’un développement anarchique de tous les progrès qui témoignent du génie inventif de l’homme ne masque pas les tristes avancées de la misère. La pauvreté qui pousse les hommes hors de leur humanité provoque la révolte des cœurs depuis si longtemps que le combat semble vain, comme une main se tend pour retenir de l’eau.
Et pourtant, à chaque époque, des hommes ont choisi le camp des pauvres. Ils se sont dressés contre la misère. Ces insurgés de la pauvreté nous rappellent le devoir de colère et la résistance à ce qui n’est pas une fatalité.
André Bonet et Michel Bolasell leur consacrent un ouvrage qui fait du bien et décrit « une véritable chaîne de fraternité au cours des siècles ». On y rencontre des personnalités admirables « dont le bonheur est incompatible avec le malheur des autres » comme le dit Jean-Christophe Rufin dans sa préface. « Il reste beaucoup à inventer, à tenter, à partager«  dit-il aussi, en porte-drapeau de cette bande d’hommes de bonne volonté, le cœur tourné vers le ciel et les mains dans le cambouis du réel.
Cette armée de la bonté témoigne de ce que l’humanité a finalement de meilleur. François d’Assise, jeune mondain, s’est défait de ses richesses encombrantes. Ce vagabond du partage trouve écho aujourd’hui chez François, le pape des pauvres.
Vincent de Paul a créé une œuvre de charité qui dure plus longtemps que les empires de la finance. Benoît Joseph Labre, le routard, comme Jeanne Jugan, la mendiante aux deux cents maisons d’accueil ; les banquiers comme Benjamin Delessert ou Mohammed Yunus qui ont fait de l’argent un moyen et non une fin, sœur Emmanuelle et ses chiffonniers, Mère Teresa et Coluche, tous différents, tous engagés aux côtés des abandonnés, tous humains. Comme ce Pepe Mujica, le président de l’Uruguay, comme les milliardaires philanthropes Bill Gates et Mark Zuckerberg, tous ceux-là et bien d’autres nous disent que le refus de la misère, c’est un combat d’une vie et non pas d’une journée.
C’est le combat de tous ceux qui ont l’humanité en partage. Car les amis de la fortune et les gueux sont des frères. On ne laisse pas tomber sa famille. 

Le programme :

André Bonet et Michel Bolasell sont les invités du CML et de la Ville de Perpignan. Séance de dédicaces et présentation du livre « Les Insurgés de la pauvreté », éditions Philippe Rey, samedi 22 octobre à partir de 10h30 à l’hôtel Pams, avec le concours sur place de la librairie Siloé. Le débat sera animé par Jean-Jacques Bedu et Yann Proix.

Entrée libre. Renseignement CML : 04 68 51 10 10

01

PERPIGNAN – CONFÉRENCE : JOSEPH MARTY OUVRE LE CYCLE 2016-2017 DE LA SASL

Joseph Marty a connu ceux qui ont le plus marqué l'histoire du cinéma
Joseph Marty a connu ceux qui ont le plus marqué l’histoire du cinéma
Joseph Marty présentera son ouvrage « Christianisme et Cinéma » (Domuni Press)  primé par le jury du Prix Spiritualités d’aujourd’hui du CML, vendredi 14 octobre 2016 à 17h30, hall Guy Malé du Conseil Départemental.
Le Cycle de conférences de la Société Agricole Scientifique et Littéraire (SASL)  s’ouvre vendredi 14 octobre avec le « Monsieur Cinéma » catalan Joseph Marty. Il sera suivi tout au long de l’année de plusieurs conférenciers  et écrivains parmi lesquels le géologue  Henri Got, l’hydrogéologue Henri Salvayre, le journaliste Serge Bonnery, l’historien Joan Villanove, ou encore les archéologues Jean Castellvi et Carole Puig. Joseph Marty est prêtre du diocèse de Perpignan. Docteur en études cinématographiques de l’Université de Montpellier après une thèse sur Eric Rohmer, il est aussi docteur en théologie de l’Institut Catholique de Toulouse. Depuis près de cinquante ans le cinéma et la théologie nourrissent ses différents engagements autant que sa recherche et son enseignement jalonnés de diverses publications.
Chefs d’œuvre du 7ème art
Parce qu’un film n’est pas un livre mais un récit montré dans une esthétique spécifique, il s’est attaché, à partir de l’anthropologie, à en repérer les richesses visuelles – et pas seulement thématiques – pouvant livrer passage à une ouverture théologique. Il en dégage une dimension poétique de structure cinématographique et de portée théologique. Poétique qui habite le film tout en atteignant le spectateur et pouvant lui suggérer une démarche initiatique. C’est le sens du sous-titre de ce travail universitaire : Contribution à une poétique cinématographique théologique, dont la reconnaissance a été accompagnée d’une distinction au prix Spiritualités d’aujourd’hui. Joseph Marty a veillé à en rendre la lecture abordable et aisée par toute personne désirant réfléchir sur le cinéma ou emprunter des chemins théologiques à partir de chefs d’œuvre du 7ème art, sans prosélytisme ni récupération.

Le programme :
Vendredi 14 octobre, 17h30 hall Guy Malé ( Conseil Départemental), quia Sadi Carnot

Rencontre avec Joseph Marty, auteur de « Christianisme et Cinéma » (Domuni Press), animée par André Bonet, Président du CML et sécrétaire général du Prix Spiritualités d’aujourd’hui. Séance de dédicaces sur place avec le concours de la librairie Siloé. (Entrée libre)

Joseph Marty au Festival de Cannes avec le cinéaste grec Theódoros Angelópoulos
Joseph Marty au Festival de Cannes avec le cinéaste grec Theódoros Angelópoulos
Joseph Marty avec Fabrice Luchini
Joseph Marty avec Fabrice Luchini

PORT-VENDRES : 120 ANS DU BELEM

Le Belem, dernier trois-mâts barque français encore naviguant, termine sa saison 2016 en Méditerranée. Après une escale à Sète, le Belem conclut, pour ses 120 ans, sa tournée en méditerranée à Port-Vendres. Il fera ainsi escale sur nos côtes du 6 au 14 octobre 2016. 
Ce navire construit en 1896, aujourd’hui reconnu comme l’un des plus anciens trois-mâts en navigation dans le monde, fête aujourd’hui ses 120 ans. Il fut tour à tour voilier de commerce, yacht de luxe puis navire école avant d’être racheté en 1979 par les Caisses d’Epargne. Ces dernières ont alors créé la fondation Belem, reconnue d’utilité publique, pour sauver ce joyau du patrimoine maritime français. Depuis lors, ce dernier est remarquablement entretenu pour permettre à un public toujours plus nombreux d’embarquer et vivre une expérience unique au monde.  « Le Belem est un musée, a-t-on dit. Mieux, un musée vivant, puisqu’il navigue. Mieux encore, un musée où l’on apprend la vie ».
Il faudra la détermination sans faille de la fondation Belem pour que le grand voilier, classé monument historique en 1984, reprenne la mer. Depuis cette date, on l’a vu à New York pour le centenaire de la statue de la Liberté, à Québec pour le 400e anniversaire de la fondation de la ville, au jubilé de la reine d’Angleterre et aux Jeux olympiques de Londres, en 2012. À Venise, en 2014… Depuis, le Belem court les océans. Armé d’un équipage de seize hommes, il accueille à son bord une cinquantaine de stagiaires pour des navigations au large des côtes bretonnes, anglaises ou méditerranéennes… Le trois-mâts a 120 ans, mais il est toujours ardent et vivant à la barre. Et il n’a pas fini de nous faire traverser les océans.
Classé monument historique
Classé monument historique en 1984, le Belem est aujourd’hui un navire-école qui assure chaque année une trentaine de séjours de navigation ouverts à tous permettant à près de 1200 personnes venues de tous horizons d’embarquer et de découvrir la tradition de la grande marine à voile. Le navire, véritablement musée flottant à quai, est régulièrement ouvert aux visites publiques lors de ses escales le long des côtes françaises et reçoit près de 40 000 visiteurs chaque saison.
À Port-Vendres, le public pourra visiter le Belem le samedi 8 octobre de 15h à 18h et le dimanche 9 octobre de 10h à 18h (dernière montée à bord à 17h30). Il pourra également participer à une activité inédite et privilégiée : « les Ateliers du Belem », et, pendant 2H, découvrir l’histoire de ce dernier, ses trésors cachées et s’essayer aux manœuvres, parmi lesquelles l’établissement d’une voile ou encore l’ascension dans la mature du trois mats. Enfin, le samedi 8 octobre à 19h, le public pourra embarquer le temps d’une soirée pour vivre un moment d’exception à bord d’un voilier de légende. Au programme : concert, apéritif dînatoire, dégustation de vins et visite privée.
Pour Christine Fabresse, Présidente du Directoire de la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon, qui accueillera  le Belem à Port-Vendres, « le mécénat de la fondation Belem est le plus ancien et le plus symbolique engagement national des Caisses d’Epargne. Il traduit l’importance qu’elles attachent à des valeurs fortes comme l’engagement, la proximité et la solidarité. Par ce mécénat,  nous  contribuons à  sauvegarder notre patrimoine ».
La visite du Belem vous emmènera bien sûr à la rencontre de sa fabuleuse histoire. Elle vous permettra aussi de découvrir les espaces de travail de l’équipage, la timonerie et la barre du Belem, d’où l’on dirige le navire, ou encore les salons en acajou de Cuba construits lorsque le navire battait pavillon britannique… Témoin du monde de la mer depuis 120 ans, il en est aussi l’acteur. À l’abordage !

Infos pratiques :
Le Belem sera amarré au Port de commerce, quai de la République du 6 au 14 octobre 2016
Billetterie visites publiques : sur le quai, le jour de la visite.
Gratuit pour les moins de 12 ans
Ateliers du Belem : samedi 8 octobre de 9h à 11h à partir de 14 ans.
Soirée concert : samedi 8 octobre de 19h à 21h
(Ateliers et soirée concert : réservation sur www.fondationbelem.fr)

LE BELEM
LE BELEM

PORT-BARCARES : le sens de la fête

Traditionnel repas des pêcheurs au Mas de l’Ille 

Alain Ferrand salue ses invités de marque

Alain Ferrand salue ses invités de marque. Au premier plan le Père J.Paul Soulet et André Bonet le Président du CML

Le sens de la fête, on l’a ou on ne l’a pas ! Pas de doute, au Barcarès on l’a, et ce n’est pas pour rien que la station catalane est considérée comme leader en la matière, tant la qualité de ses animations est linéairement l’une des meilleures du département, si ce n’est la meilleure ! Une recette simple que d’autre stations seraient bien inspirées de copier : des élus délégués et des agents municipaux compétents dirigés par un chef de tribu attentif, exigeant et concerné, pas de miracle, ça fonctionne à merveille !
Ambiance festive avec la fanfare des pêcheurs : "Méditerranée" de Tino Rossi...

Ambiance festive avec la fanfare des pêcheurs : « Méditerranée » de Tino Rossi…

La fête des pêcheurs du 15 août en a une fois de plus fait la démonstration, le point d’orgue restera ce grand repas festif qui les réunit tous et qui suit le dépôt de gerbe en mer (lire notre article Contre vents et marée), cette année au Mas de l’Ille, qui, à l’image des grandes fêtes de famille, s’étend sur une partie de l’après-midi dans une ambiance de franche amitié. Un bon point pour le Maire Alain Ferrand qui y est sans doute un peu pour quelque-chose… Le sens de la fête !
Alain Ferrand fait le tour de toutes les tables

Alain Ferrand fait le tour de toutes les tables

Autre bon point et chacun y sera sensible, le coût maîtrisé de l’évènement. Traiteurs onéreux passez votre chemin, tout est fait en régie, par les agents de la ville donc, depuis la conception et l’impression des cartes d’invitations et menus, les commandes fournisseurs avec des prix négociés par le Maire lui-même, jusqu’au déjeuner intégralement préparé dans les cuisines du Mas. Deux cent convives, les pêcheurs, leurs familles ainsi qu’une dizaine d’invités du Maire, parmi lesquels le Président de la CCI, le Vice-Président du Tribunal de commerce, le curé de la paroisse, le commandant de la Brigade de Gendarmerie de St Laurent accompagné de celui de la Compagnie de Rivesaltes dont dépend le Barcarès, le Capitaine Alban Mornet fraîchement nommé dans le département et qui faisait là une de ses toutes premières apparitions officielles. Sans oublier André Bonet, l’ami de toujours du Barcarès et de son 1er Magistrat qui attire dans la station bon nombre d’artistes majeurs dont il est l’ami. Mais où est donc passé ce faste dispendieux tant de fois décrié ? Deux-mille cinq cent €uros tout au plus pour faire rayonner une commune et mettre en valeur ses pêcheurs que d’autres stations de la côte n’ont pas su conserver, n’en déplaise aux esprits torturés, l’investissement vaut probablement le coup.
Discours du Maire entre la poire et le fromage

Discours du Maire entre la poire et le fromage

Intervention du Maire entre poire et fromage pour exprimer sa fierté de recevoir le monde de la pêche, « Il s’agit d’honorer tout le monde de la mer pour partager un moment de convivialité, d’amitié aussi, parce que je sais que c’est la valeur première. Sachez qu’en tant que Maire j’apprécie particulièrement ce rendez-vous annuel », avec un remerciement pour les Maires d’Opoul et de Ponteilla présents à cette journée festive, mais en l’absence de celui de Baixas, Gilles Foxonet dont la présence a pourtant été confirmée. « Sachez que l’ensemble des élus est très attentif à l’avenir des pêcheurs du Barcarès » poursuit Alain Ferrand, « il attache du prix à vous suivre, à vous aider, à faire en sorte que ce métier perdure au Barcarès, nos pêcheurs c’est très important pour nous. Il faut que ce monde de la pêche se perpétue de père en fils. Au niveau de la commune, nous avons la chance d’avoir un port avec une âme, au Barcarès c’est notre spécificité, nous sommes certes une station touristique mais sachez que le monde de la pêche compte beaucoup pour nous. Vous connaissez tous mon implication au sein du parc naturel marin dont je suis le Vice-Président, nous faisons tout pour préserver notre belle mer Méditerranée et savoir préserver nos richesses, pour les touristes mais aussi nos pêcheurs ».
José Goncalvez reçoit des mains d'Alain Ferrand la médaille d'honneur décidée par Marie-Ségolène Royal

José Goncalvez reçoit des mains d’Alain Ferrand la médaille d’honneur décidée par Marie-Ségolène Royal

Et de poursuivre par un hommage de reconnaissance à une personnalité du monde de la pêche qui compte beaucoup au Barcarès : « En ce 15 août 2014 jour de fête pour nos pêcheurs, il n’est pas de meilleure occasion pour mettre en lumière l’un de nos patrons pêcheurs qui vient d’être mis à l’honneur par une décision du 7 juillet, notre Ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie a décidé de décerner la médaille d’honneur du commerce et de la pêche à Monsieur José Goncalvez » (Lire le discours complet). A noter que dans ce discours, Alain Ferrand adresse un petit clin d’œil à André Bonet présent à sa table, l’ami de la commune pour qui Sainte Rita, la Sainte patronne des causes désespérées, occupe une grande place dans sa vie (Lire notre article Sainte Rita racontée par André Bonet), Sainte Rita qui est également le nom donné au deuxième chalut de José Goncalvez.
Pas de doute, une journée festive qui restera gravée dans les mémoires des barcarésiens.
Le sens de la fête, on l’a ou on ne l’a pas…
Lire également :
Office religieux fêtant l’Assomption en hommage aux marins disparus
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Sainte Rita racontée par André Bonet

"Prier 15 jours avec Sainte Rita" est le titre du dernier ouvrage d'André Bonet.

« Prier 15 jours avec Sainte Rita » est le titre du dernier ouvrage d’André Bonet.

Conférence littéraire à l’église de La Tour-Bas-Elne

Ceux qui connaissent André Bonet ne seront pas étonnés de cette passion pour Sainte Rita qui habite le Président du Centre Méditerranéen de Littérature. Rattrapé par la foi il y a quelques années déjà, c’est grâce à Jean-Marie Vianney, dit le Curé d’Ars (1786-1859), qu’André Bonet a « été ramené sur ce chemin là », après « un passage à vide dû à des blessures personnelles. J’ai décidé de me rendre à Ars-sur-Formans et j’ai marché sur ses traces pendant des années, je suis même devenu ami avec l’évêque du Diocèse ». Hasard de la vie ou main de Dieu selon les croyances de chacun, André Bonet a découvert Rita de Cascia alors qu’il donnait une conférence sur le Curé d’Ars, précisément le jour de la fête de cette Sainte qui allait inspirer sa vie.
C'est l'ami de 30 ans, Adel M'zouri, Conseiller Municipal de la Tour-Bas-Elne qui présente André Bonet et ouvre la conférence sur Sainte Rita.

C’est l’ami de 30 ans, Adel M’zouri, Conseiller Municipal de la Tour-Bas-Elne qui présente André Bonet et ouvre la conférence sur Sainte Rita.

C’est à l’initiative de cet ami de trente ans qu’est Adel M’Zouri, vêtu cette fois de son costume de Conseiller Municipal de La Tour-Bas-Elne et non de celui d’Aznavour qu’il interprète avec un tel talent sur toutes les scènes du département, que l’homme de lettres, passionné par cette Sainte au destin hors du commun, présentait devant une trentaine de personnes son dernier ouvrage « Prier 15 jours avec Sainte Rita » (Nouvelle Cité) dans la charmante petite église St Jacques nichée au centre du village.
Etrange vie en effet que celle de Ste Rita, étrange et fascinante à la fois, mais aussi mouvementée et tragique. Née en 1381, à Roccaporena en Italie près de Cascia en « verte » Ombrie, Rita, qui est peut-être le diminutif de Margherita, est la fille unique d’Antonio Lotti et d’Amata Ferri, à la déception de son père qui aurait préféré un solide gaillard pour travailler aux champs. Dès le début de sa vie, elle sera confrontée aux dangers de la mort. Tout d’abord ce berceau posé dans les champs sous un essaim d’abeilles qui entrent dans sa bouche et en ressortent sans la tuer, en sera le premier signe. Plus tard, elle se mariera avec un homme brutal qui lui est inconnu, imposé par son père et qui mènera une vie de débauche. Très vite elle aura deux jumeaux qui transformeront ce mari en homme vertueux qui prendra conscience de la beauté et de la fragilité de sa femme, ce seront les mois les plus heureux dans la vie de Rita. Hélas de courte durée, cet époux devenu parfait sera assassiné dans des conditions abominables. Cette femme, qui venait déjà d’enterrer son père et sa mère, reprend le chemin du Cimetière. Mais le sort s’acharne et ce sera au tour de ses deux enfants de succomber d’une épidémie, probablement  de la peste.
Une trentaine de personnes s'est déplacée pour assister à la conférence.

Une trentaine de personnes s’est déplacée pour assister à la conférence.

Une femme profondément marquée par la souffrance qui continue à accepter son destin et qui se sent portée vers le Monastère, elle devient religieuse au couvent de Cascia, après bien des réticences de la part de la congrégation qui finit par l’accueillir. Son passé n’existe plus, une vie nouvelle s’ouvre à elle mais elle sera humiliée par la Mère Abbesse pour éprouver son don d’obéissance, qui est une des règles absolues des Augustiniennes. Elle demandait dans ses prières à partager une infime partie des souffrances du Christ, prières exaucées puisqu’elle sera « transpercée par une épine du Christ » qui la fera souffrir les quinze dernières années de sa vie. Cette épine va être contagieuse aux yeux des religieuses, à tel point que son front va dégager des odeurs insupportables. Elle se retrouvera mise en quarantaine au fond du monastère dans une cellule obscure où elle finira sa vie dans une souffrance totale, sans même avoir la force de monter sur sa paillasse pour dormir. Elle mourut en 1457 à l’âge de 76 ans, âge canonique pour l’époque.
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