PERPIGNAN – COVID-19 : OPÉRATION RÉSILIENCE PROTÉGER ET RASSURER
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Homme de dossiers mais avant tout homme de terrain très près des réalités humaines du quotidien, le Préfet des Pyrénées-Orientales Philippe CHOPIN procédait à une visite à l’hôpital de Perpignan où intervient, entre autres, l’unité militaire de l’opération « résilience » pour des opérations d’appui au dispositif sécuritaire mis en place par les forces de sécurité intérieure, pilotée à Perpignan par le Directeur Militaire Départemental, le Lieutenant-Colonel Christophe CORRÉA. Cette opération constitue la contribution des armées à l’engagement interministériel contre la propagation du covid-19, une force d’appoint permettant de soulager la Police Nationale et la CRS.
DU SANITAIRE, PAS DU MAINTIEN DE L’ORDRE
Sans aucune compétence de Police, l’opération « résilience », force dissuasive toujours impressionnante avec ses militaires en armes, se veut avant tout pédagogique pour ramener à la raison ceux qui n’ont toujours pas compris que la situation est gravissime, et que le combat contre ce virus qui s’abat sur la planète ne pourra se gagner que grâce au concours et au civisme de chacun. Le respect du confinement, loin d’être la seule arme, est pour l’instant la seule qui a permis de limiter le nombre de victimes et de décès, qui se comptent au 25 mars tout de même dans ce département plutôt épargné au nombre de 28 depuis le début de l’épidémie (Bulletin d’information de L’ARS en annexe). Protéger et rassurer sont les maîtres mots qui motivent l’opération. Par ce dispositif, « Nous faisons du sanitaire, pas du maintien de l’ordre, pour inciter la population à respecter le confinement et à se protéger » insiste le Préfet. « Quand vous voyez l’armée, les paras, les bérets rouges dans les rues, ce n’est pas habituel, il fallait marquer mes esprits » ajoute-t-il.
PROTÉGER LA DENRÉE RARE : LES MASQUES
Philippe Chopin a passé en revue les hommes intégrés au dispositif départemental mis en place sur une suggestion du Colonel Corréa, qui ont également pour mission de protéger la denrée rare et recherchée que sont les masques, « ils ont une grande valeur, il faut éviter qu’il y ait des pillages dans les entrepôts ». Le Préfet qui précise la doctrine du Ministère, « Nous les Préfets, on ne porte le masque que quand on est en contact avec des gens malades », comme lors de la visite d’un centre COVID. Le Colonel Corréa ajoute que ses hommes, pour préserver ses effectifs, en sont équipés dès qu’ils partent en patrouille en intervention sur quelqu’un qui peut être contaminé. Même si, il faut le rappeler, le masque FFP1 NE PROTÈGE PAS SON PORTEUR mais seulement son interlocuteur, c’est un geste altruiste. Seul le FFP2, réservé au personnel soignant, protège le porteur et son entourage.
11 CENTRES COVID DANS LES P.-O.
Le premier centre CODID à avoir été créé dans le département, dont 4 à Perpignan, est celui de l’hôpital, l’accueil y compris en ambulance se fait sous une tente face à l’entrée principale quelle que soit la pathologie, puis après sa prise de température et son enregistrement, le patient est orienté vers le centre installé dans l’urgence dans un des bâtiments désaffectés qui devaient être prochainement détruits. « En avance sur les autres, parmi les premiers de France » précise le Philippe Chopin, « nous avions 10 jours d’avance sur l’épidémie touchant le Grand Est, l’épidémie nous a moins touchés, profitant de ce petit délai on a monté ces centres avec les médecins libéraux, quand elle est arrivée on a pu réagir rapidement avec un formidable élan entre les médecins, l’hôpital, l’ARS, le Département et la Préfecture, pour l’instant on est plutôt protégés. Tout n’est pas parfait mais quand on voit la capacité d’adaptation et d’innovation, c’est là qu’on voit que la France est un grand pays ! ».
UNE RÉACTIVITÉ EXCEPTIONNELLE
Tous masqués Préfets et journalistes compris, la visite du centre CODID est menée par le Directeur de l’hôpital Vincent Rouvet, ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 18h, l’annexe désaffectée a été entièrement réaménagée dans l’urgence. Le patient se présente à l’accueil administratif qui effectue l’admission par deux agents déportés, puis orientés selon la pathologie, hospitalisés ou vers un retour à domicile. Une salle d’attente et cinq boxes sont à disposition, dont un pédiatrique et un tenu par un psychologue, actuellement tous vides compte tenu de la diminution des entrées, toujours en présence d’un médecin qui vient prêter main forte, généralistes, spécialistes ou le jour de la visite un médecin du sport. Un dispositif servant à alléger les urgences et éviter son engorgement. Le Préfet Chopin souligne une « réactivité exceptionnelle et incroyable » bluffé par la rapidité d’aménagement de cet ancien centre de consultation rhumatologique qui a été « repéré » le jeudi 14 soir et déjà opérationnel vendredi 13 en fin d’après-midi, après « un énorme travail selon le cahier des charges imposé.
Didier ALLIZARD
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