MUNICIPALES CANET : INAUGURATION DE LA PERMANENCE DE STÉPHANE LODA
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Le candidat lève le voile sur sa future équipe et sur les grandes lignes de son programme
ORAISON FUNÈBRE EN INTRODUCTION AU DISCOURS DE CAMPAGNE
(Lire en fin d’article)
Le Colonel-Maire de Canet quitte la scène, vive le Colonel-Maire ! C’est de bonne guerre, le partant, quelque-fois avec satisfaction, est paré de toutes les qualités à l’instant de son dernier voyage… inconnues jusqu’alors !
Évangile selon Saint Stéphane : (Saint) « Bernard, c’est un personnage hors norme : par sa personnalité, son niveau d’études, son parcours, mais aussi par son intelligence, sa capacité de travail, ses valeurs et son charisme ! Bernard, c’est 40 années passées au service des Canétois ! Bernard, c’est le maire qui n’a pas cherché à l’être… et aujourd’hui, c’est celui qui prend tout le monde de court en ne se représentant pas. Bernard, c’est donc aussi le sens de l’intérêt général, l’intégrité, l’amour de Canet et des Canétois, cette élégance et cette noblesse, doublées d’une autorité naturelle »,déclare l’apôtre à ses disciples venus en masse. Mes très chers frères, cela est juste et bon. On croit rêver et parfois il vaudrait mieux être sourd que d’entendre ça, et on imagine à peine ce que ce sera le jour, le plus tard possible évidemment, où ce départ sera plus durable.
Reprenons.
En fait, une personnalité plus que quelconque avec un niveau d’études qui n’est que celui de milliers de français, y compris dans l’auditoire et qui pour certains se sont sans doute sentis rabaissés devant le « maître » en tout.
L’intelligence c’est la capacité d’adaptation, celle qui consiste à analyser une situation rapidement et surtout à réagir sans délai, comme le fait un enseignant ou un cadre d’éducation à la Vie Scolaire face à une situation qui vire à l’émeute pour un rien, ou encore un chef d’entreprise en adaptant sans délai et au pied levé sa stratégie commerciale devant des évènements inattendus au risque de disparaître. La rapidité n’est franchement pas la qualité première de cet être supérieur. Deux de tension entend-on ici et là. En cas de conflit, ça peut avoir du bon, mais pas dans la gestion quotidienne où cette caractéristique vire au cauchemar. Tout comprendre après des collaborateurs déjà en action peut être rassurant de la part d’un DGS, certainement pas venant d’un 1er Magistrat. La preuve est faite qu’un besogneux à l’intelligence très moyenne peut réussir aussi bien, voire mieux, qu’un apprenant à l’intelligence supérieure.
L’intelligence, c’est comprendre que la solution ne consiste pas à cacher tous les problèmes humains sous le tapis, avec comme inévitable effet de susciter la rancune, l’aigreur et la volonté de revanche de certains, ou encore certaines haines toujours condamnables chez d’autres. Un problème se gère en l’affrontant, certainement pas en espérant qu’il passe tout seul. Ça passe rarement. Voilà pourquoi les organismes de formations proposent des « stages de gestion de conflits » consistant à souffler un peu sur les braises pour mieux les éteindre, tel le pompier pyromane. Technique inconnue du Colonel-Maire qui pourtant se comporte avec tant d’arrogance.
L’intelligence, c’est conserver toute une vie les amis et les alliés qui comptent, à tout le moins une tranche de vie, et ne pas les transformer involontairement en adversaires déterminés.
L’intelligence politique c’est l’instinct, le bon sens de ne pas soutenir aveuglément des causes perdues et des personnalités à la dérive idéologique en faisant preuve de retenue, un peu telle une boussole qui indique le Sud. La spécialité du Colonel-Maire qui maintes fois a déclaré mépriser les « politicards », certains au Sud de la Ville-Centre le prenant très mal…
L’intelligence, c’est avant tout le cœur, l’humain, écouter son prochain, l’aider au mieux, faire preuve d’empathie, bref L’AIMER, particulièrement de la part d’un 1er Magistrat. Difficile quand on n’aime que soi, après 22 années comme Directeur Général des Services et 8 à l’Ubanisme le nez dans des dossiers anonymes sans âme.
« Bernard, c’est le maire qui n’a pas cherché à l’être… et aujourd’hui, c’est celui qui prend tout le monde de court en ne se représentant pas. », termine le prophète. En 2010, chacun se souvient de la lutte acharnée qui a été menée dès la fin pressentie par tous de la regrettée feue Arlette Franco.
Quant au renouvellement du mandat en 2014, personne n’a été pris de court, l’hypothèse a été très tôt et maintes fois évoquée en creux ou en clair dans nos colonnes.
S’agissant du « Charisme » supposé, l’interprétation de la stricte définition reste très subjective. Glacial et arrogant dit une majorité de collègues du département. Les qualités humaines ne se décrètent pas et on ne peut faire grief à personne d’en manquer, mais de là à les revendiquer…
Les réalisations ? Toutes sans exception issues de l’imagination d’Arlette Franco, reprises et parfois déformées. Pour l’avenir, l’électroencéphalogramme est plat !
L’intégrité ? Financière, on peut penser que oui. Mais que dire du copinage, des postes distribués à des proches, amis ou enfants d’élus ? Disons à géométrie variable…
Même si on ne peut douter de la sincérité de celui qui sera Maire de Canet dès le 15 mars à 18h, on ne peut que proclamer « qu’il est grand le mystère de la foi », et que l’amitié, comme l’amour, est comme toujours un peu aveugle.
LE BILAN
La question concernant la personne de l’ancien « Maire de transition » (comme se plaisait à le dire Arlette Franco) purgée, on ne fera pas l’impasse sur le bilan de l’édile dans les toutes prochaines semaines et nous reviendrons sur plusieurs dossiers qui ne sont pas à la gloire de l’équipe sortante et qui ont plombé les finances. Dans d’autres communes moins dotées en ressources financières, ce serait un trou à combler, à Canet ce n’est qu’un manque à gagner ou une perte imputée à la colonne pertes et profits. Mais dans tous les cas, ce sont des dotations en moins pour le bien des Canétois. Nous reviendrons également sur les horreurs urbanistiques dans le secteur port qu’Arlette Franco souhaitait ouvert vers la ville. Le mur de la honte du Boulevard de la Jetée, celui de l’Aquarium, le ferme pour longtemps à la vue des indigènes et des touristes ! Évoquons également la Zac de Alizés qui est pour partie une horreur architecturale et qui se dégrade déjà, ou encore sur celle des Régals profitant en partie à deux adjoints maintenus, ainsi que sur le flop de l’EPAD qui devient une arlésienne par la faute d’incompétences notoires, « vendu » en Conseil Municipal au cours du mandat 2010 / 2014 et sur lequel un voile pudique est jeté tout au long de ce mandat.
LE NOUVEAU MANDAT ET DE NOUVEAUX PROJETS PROMETTEURS
(lire en fin d’article)
Sur les 33 colistiers, 19 sont des élus sortants, 14 des entrants (Liste en fin d’article). Un vrai renouvellement mais également un rajeunissement, la moyenne s’établit à 53 ans. Certains quittent le navire à leur demande après une action plus que positive, c’est le cas de Gisèle Gayraud et de René Roudières, d’autres ne sont pas repris pour des motifs moins glorieux, des insuffisances sont clairement identifiées et sont à rechercher ailleurs que la simple « DLC » dépassée pudiquement évoquée.
Quant au projet, il s’articule autour de trois grandes idées (lire en détail en fin d’article) :
– Canet, ville accueillante et bienveillante
– Canet, ville entreprenante et prospère,
– Canet, ville sûre et moderne…
Nous reviendrons sur les thèmes de cette courte campagne à intervalles réguliers au fil de son déploiement en les développant.
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