Perpignan : dernier meeting avant le 1er tour de Jean-Marc PUJOL
« Dans une élection à fort enjeu, il faut être capable d’assumer et d’affronter. On peut mener le combat jusqu’au bout pour aller à la victoire »
La salle n’était certes pas pleine vendredi soir pour le dernier meeting animé par J.Marc Pujol, mais c’est tout de même un peu plus de 1500 sympathisants revendiqués par les organisateurs qui ont accueilli le Maire sortant, avec des applaudissements plus que nourris. François Calvet, le Sénateur-Maire du Soler, a fait le déplacement ainsi que J.Paul Alduy qui doit quitter son fauteuil de Président PMCA dans une petite quinzaine de jours. Mais pas seulement, Daniel Mach, Gilles Foxonet, Thierry Del Poso, Robert Vila, Jean Castex et Bernard Dupont, respectivement maires de Pollestres, Baixas, St Cyprien, St Estève, Prades et Canet sont au premier rang pour soutenir le candidat de la 1ère ville du département, cette « Ville-Centre » dont les voix pèseront lourdement dans l’élection du tout nouveau Président de l’Agglo. juste après le second tour. Sans oublier François Lietta, le Président des jeunes Pops UMP66, lui-même candidat sur la liste de Fernand Siré à St Laurent.

Parmi les Maires présents, au 1er rang Thierry Del POso, Daniel Mach, François Calvet, Bernard Dupont et Robert Vila
Un enjeu de taille pour les 36 communes satellisées, d’autant que, proportionnelle oblige, la configuration politique de l’Agglo. sera bien différente de ce qu’elle est actuellement, avec l’entrée plus que probable du Front National, du Front de gauche et de quelques opposants historiques et hargneux, telle Clotilde Ripoull, pasionaria locale dont on ne sait plus trop quelle est la ligne politique, mais qui a surtout fait de la lutte contre J.Paul Alduy et tous ceux qui l’approchent de près le combat de sa vie. Avec en sus pour l’Agglo. la réduction du quantum de ses Vice-Présidents qui passent de 42 à 36.

Le Président de l’Agglo. J.Paul Alduy et Bernard Dupont le Maire de Canet et 1er Vice-Président de l’Agglo.
Un discours de J.Marc Pujol calme et posé mais également incisif et argumenté, avec plusieurs salves assassines contre les socialistes qui, selon lui, « mènent la France à la ruine« , mais aussi et surtout contre le Font National et son leader Louis Aliot, qui reste le véritable challenger de cette élection. Le Maire sortant a bien évalué le risque et a vidé son chargeur contre les leaders FN locaux ou nationaux, mais également, comme pour étayer l’argument, contre tous ceux qui ont par le passé géré les villes du Sud-Est, « tous condamnés et même pour l’un d’eux assassiné » selon lui.

Environ 800 sympathisants se sont déplacés pour assister au dernier meeting d’avant 1er tour de J.Marc Pujol
L’insécurité à Perpignan ? Il n’y en a pas. Tout juste « quelques incivilités, Perpignan n’est ni Marseille ni Toulouse ni Grenoble où il y a des morts tous les jours » affirme le candidat.
Perpignan c’est surtout pour J.Marc Pujol une ville pleine d’avenir qui continue à croître en terme démographique et qui est surtout tournée vers les 7 millions de sud catalans et de sa capitale Barcelone appelée « Ville-Monde ». « Perpignan est la seule ville française à être située à une heure du monde entier », grâce rappelle-t-il à l’aéroport international de Barcelone.
Et puis de faire l’éloge de ce « Centre du monde », que le Maire de Cabestany Jean Vila appelle « tendrement » « La fin du Monde » et à cette gare TGV à laquelle personne ne croyait et qui relie désormais Perpignan à Barcelone en moins d’une heure. « Avant, qui allait à Barcelone en train ? Il ne doit pas y en avoir beaucoup, avec un arrêt d’une heure à Cerbère, sans doute pour admirer la mer. Avec J.Paul, nous pensions que ce serait les perpignanais qui iraient à Barcelone. Nous avons les chiffres, c’est l’inverse, ce sont les Catalans du sud qui viennent à Perpignan. Nous avons cru à cette zone de commerces et ses 2000 parkings. Certes, les commerces sont en difficulté mais ça ne nous a rien coûté, ne VOUS a rien coûté sur VOS impôts » insiste-t-il. « Nous avons fait le choix du partenariat avec un investisseur espagnol et ce sont eux qui ont pris les risques. En France, quand on fait quelque-chose, au début tout le monde est contre. Regardez le 4ème pont, qui voudrait s’en passer ? Partout dans le monde quand on construit un pont les gens sont contents, pas en France ! ».
Quant à la passerelle qui va bientôt enjamber la têt et dont la « 1ère pierre » a été posée tout récemment, elle aussi très décriée. Elle est jugée par le Maire comme « le symbole du lien social entre le nord et le sud de la Ville. Ca ne coûte pas plus cher qu’une piscine et quand elle est terminée il n’y a plus de frais » défend J.Marc Pujol.
Des maisons qui s’effondrent ? Une récemment « mais la Ville avait pris un arrêté de péril et il n’y avait personne dedans. On ne voit que ce qui va mal, jamais ce qui va bien. Regardez « Vernet Salanque » réhabilité, la maison pour tous est pleine et le stade est neuf ».
Selon J.Marc Pujol « Perpignan est une ville magnifique, avec des joyaux architecturaux » et dans 30 ans on rendra hommage à ceux qui l’ont dynamisée.
Un discours qui s’achève sur une Marseillaise mais surtout en haranguant la foule « Non au Front National, ne votez pas Front National ! »
A l’évidence, l’adversaire est pris très au sérieux, de quoi mettre du baume au cœur de Louis Aliot qui a désormais beaucoup d’importance sur la ville…

…l’autre partie de l’équipe, avec au fond à droite Maxime Martinaggi, très élégant ce soir et qui représente les jeunes Pops UMP66