POLITIQUE : SALAUD D’ÉLU !
Par Julien AUBERT, député LR du Vaucluse
« Je m’appelle Julien Aubert, j’ai 38 ans et je suis député. Ma voisine de circonscription s’appelle Marion Maréchal Le Pen.
« J’ai été élu pour mon premier mandat politique en 2012, et la phrase que j’ai le plus entendue en campagne est la suivante: « On va voter pour vous car vous n’êtes pas encore pourri ». Le lendemain de mon élection, ma présomption d’innocence a pris fin. Présumé coupable, je suis devenu malgré moi un salaud d’élu ».
Avantages, clientélisme, copinages, cumuls, retraites, immunités… : chaque jour les accusations pleuvent sur notre classe politique, et la radicalisation des idées ne cesse de s’étendre.
Julien Aubert réfute ici un à un les maux dont on accuse notre système républicain. Son vécu, son humour et sa soif de justice sont ses meilleures armes.
Lire le 1er chapitre :
https://centmillemilliards.com/wp/produit/salaud-d-elu/
LIRE ÉGALEMENT
ASSISTANTS PARLEMENTAIRES :
AVANT QUE VOUS NE JETIEZ LA 1ère PIERRE…
Témoignage d’un lecteur :
Tout d’abord, au vu de certaines réactions, je dois tout de suite vous avertir que « salaud d’élu » n’est pas une insulte de la part de l’auteur !!! Au contraire, il dénonce l’insulte qu’il entend régulièrement à son égard ou à l’égard de ses collègues. Son but est de vous démontrer que rien n’est plus faux qu’une telle assertion sommes toutes généralement non vérifiée mais basée sur des impressions et des choses colportées sans aucune base véridique. Je pensais que c’était … évident…
Je reviens donc à mon commentaire de départ :
C’est vrai, j’aime la Politique, le débat politique, certains personnages politiques…je les respecte mais ce livre m’a quand même ouvert les yeux, parce que mon respect était peut-être encore incomplet, parce que je considérais les « hommes » politiques comme des entités un peu désincarnées, des VIP que tout le monde peut s’approprier… eh bien, non, les hommes et femmes politiques sont des gens comme nous et à ce titre, en tant qu’individus, ils doivent être respectés, comme chaque voisin, chaque ami, chaque inconnu dans la rue…
Après cela, avec ce livre, pas mal de vérités sont rétablies… je dis bien « rétablies » car au fond, elles ne sont pas extraordinaires et devraient parfois aller de soi mais l’évolution de la société a fait que certains vérités sont perverties, par méconnaissance ou par excès de confiance dans les on-dit, qu’ils soient médiatiques ou autres.
Ceux qui détestent les hommes politiques, qui les disent tous pourris, feraient bien de lire ce très beau livre, ce partage de quelqu’un qui vit cela de l’intérieur…mais hélas, ils ne le liront pas, ils préfèrent s’enrichir de la haine et des médisances d’une certaine presse. Peut-être, détestent-ils la politique par fainéantise, de la même façon qu’ils ne vont pas voter en prétextant que c’est parce que cela ne sert à rien. De toutes façons, ceux-là auront toujours raison et s’en vanteront avec force sur les réseaux sociaux. Les autres sont des cons, les politiques sont pourris, et tout ça avec leurs impôts qu’ils ne paient d’ailleurs peut-être pas vu que plus de la moitié des Français n’en paie pas.
Bref, j’ai adoré ce livre témoignage, ce livre qui nous « instruit » sur le milieu politique, sans nous bassiner d’idéologie ni de propagande… un livre – conversation entre un élu et les électeurs, un livre pour répondre aux questions, du moins à ceux qui s’en posent et ne sont pas imbibés indélébilement de leurs propres vérités.
Un extrait du livre parmi les nombreux que j’ai repérés.
« Toute personne qui pense différemment de la Pravda a droit au pilori. L’impolitesse et la rustrerie sont devenues la norme… Bref nous vivons dans une soit-disant société civilisée qui érige en mode de débat le matraquage de l’autre et de ses idées, au nom de la tolérance. Tocqueville n’ a jamais été aussi moderne: le penseur de la « démocratie en Amérique » avait très bien repéré la tyrannie intellectuelle des démocraties, qui, sous couvert de la bienveillance universelle, de l’ouverture d’esprit, de la tolérance sans frontières, entend rendre égales toutes les opinions; c’est le fameux « tout se vaut » très justement repéré par Benoît XVI comme le mal du siècle. »
Finalement, j’aimerais qu’avant de commenter encore et encore une révélation du canard enchaîné, de râler sur une coupure de presse, et surtout avant d’insulter, d’injurier et de s’ériger en grand justicier populaire que chacun lise ce livre pour savoir tout au moins de quoi il parle quand il critique. « Tous pourris » ? tant que ça !… encore faut-il savoir pourquoi on dit les choses… sinon on fait du vent… et parfois sur les réseaux sociaux, le vent est fort et ça ne sent pas bon l’intelligence.
Bonne lecture ! et merci Julien Aubert . Vous avez tout mon respect.
LES ARTICLES ARCHIVES
LES ARTICLES DES DEUX DERNIERS MOIS…
D | L | Ma | Me | J | V | S |
---|---|---|---|---|---|---|
« jan | ||||||
1 | 2 | 3 | 4 | |||
5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 |
12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 |
19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 |
26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 |
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.