FRANCK LEBOEUF RÉVÈLE SA SOLITUDE AVANT LA FINALE FRANCE-BRÉSIL ’98
Franck Leboeuf a révélé avoir très mal vécu son avant-finale de la coupe du monde 1998. Les plus rugueux défenseurs peuvent parfois être les hommes les plus sensibles. Franck Leboeuf, ancien défenseur central de l’équipe de France de football lors de la Coupe du monde 1998 l’a prouvé, ce vendredi soir, lors de l’émission de la chaîne SFR Sport, « Le Vestiaire », au sujet de la finale France-Brésil, qu’il n’avait jouée que grâce à la suspension de son coéquipier Laurent Blanc.
« Pour moi c’est un moment… ça a été un match très difficile, énormément de pression, j’allumais la télé et j’entendais comment on va faire pour gagner sans Laurent Blanc, tu te sens comme une merde, et ça dure pendant des heures. Aimé Jacquet ne m’a pas parlé pendant trois jours. Je lui en ai voulu, il ne m’a pas parlé et je n’ai jamais eu d’explications » explique-t-il sur le plateau. Franck Leboeuf, qui n’avait joué jusque là qu’un match de poule, rappelle également que lors d’une conférence de presse d’avant-match, il avait eu le malheur de dire qu’il prendrait du plaisir à jouer la finale, des propos qui auraient déplu au sélectionneur futur champion du monde.
« Alors je n’en veux à personne, je peux comprendre, avec l’environnement et tout… Mais je me suis senti seul. Je n’en ai jamais parlé avec Aimé Jacquet. Vous ne me voyez pas à côté de lui, sur les photos. À lui, je lui en ai voulu énormément, parce que je n’ai pas compris pourquoi mon entraîneur n’était pas venu me voir en me disant simplement: « Je sais que tu vas faire le job ». On a essayé de m’expliquer qu’il était tranquille avec moi, mais je suis peut-être quelqu’un qui avait besoin de sentir un certain amour… » a poursuivi l’ancien joueur de l’OM.
« J’avais téléphoné à mon ex-épouse. Je lui avais dit: « De toute façon, c’est très simple, si on perd, c’est tout pour ma gueule, on ne reviendra jamais vivre en France ! (il évoluait alors à Chelsea, NDLR) » J’ai ressenti un énorme malaise. C’est pour ça que je tombe à la fin du match. Je me dis: « Putain, ça y est, c’est fini ! » révèle-t-il.
Le succès des Bleus le 12 juillet 1998, sans aucun but encaissé, lui évitera cette issue funeste.
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