POLITIQUE : MÉDIAS, DRAMES ET MISÈRE HUMAINE
Communiqué Catherine PUJOL, Conseillère Municipale et Communautaire de Perpignan pour le groupe RBM / FN
A travers l’arrivée des migrants, les médias semblent ne découvrir que depuis quelques mois ce que l’on doit appeler sans connotation péjorative « la misère humaine ». Force est de constater que chaînes TV, journaux nationaux, locaux sont devenus sensibles à un sujet triste et grave (et les qualificatifs en sont bien faibles).
« Pauvreté extrême, état qui suscite la pitié, peine, malheur », telle est la définition du dictionnaire de la misère humaine. Ce phénomène existe et s’aggrave sous nos yeux depuis nombres d’années et de surcroît dans notre France, nos régions, nos départements. Il ne suffit donc pas d’observer à l’étranger mais simplement ouvrir nos yeux autour de nous, ici, sur notre sol, tout simplement. Un voisin senior ayant perdu son emploi trop « âgé » pour retrouver du travail dans la jungle impitoyable du secteur de l’emploi, un voisin salarié à temps partiel ne pouvant plus régler ses factures expulsé de son appartement et logeant dans sa voiture parce que « non solvable » pour le secteur de l’immobilier, nos personnes âgées vieillissantes aux retraites désuètes ne pouvant plus manger à leur faim ou se faire soigner, se cloîtrant chez elles trop honteuses pour demander de l’aide à une quelconque association. Nos enfants, certains handicapés que le système de santé ou organismes spécialisés financeurs délaissent, parce qu’ils « ne rentrent soit disant pas dans les cases des critères requis ». Derrière des fenêtres closes dans certains quartiers de nos villages catalans, chaque jour des drames de misère humaine se produisent dans la plus grande indifférence : maltraitance infantile, inceste, décès infantiles pour maladies aux traitements trop onéreux non remboursés par la Sécurité Sociale dont les familles ne peuvent en supporter le coût. Dans nos hôpitaux, beaucoup trop d’enfants souffrants se meurent encore désespérant familles, soignants et médecins.
Où êtes-vous donc les médias ? Aveuglés de voyeurisme sensationnel sur les plages de Grèce à mitrailler de photos des êtres humains qui se noient, en Turquie montant dans les zodiacs avec les migrants, en Europe dans les trains, dans les cars bondés de réfugiés, non par compassion hélas mais juste pour faire la une du journal de 20h !
Un enfant décédé est toujours un drame insupportable qu’il soit de n’importe quelle nationalité. Rappelons-nous qu’il en meurt chaque jour sur notre sol, dans nos hôpitaux et dans la plus grande indifférence médiatique.
La misère humaine n’est pas l’exclusivité d’un état de guerre. Elle existe dans notre quotidien. Il est honteux qu’elle soit exploitée par les médias à des fins de voyeurisme journalistique au service d’un gouvernement socialiste en dérive complète.
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