TAUTAVEL : 16ème FESTIVAL DE MUSIQUE UN SUCCES A LA HAUTEUR DE LA PROGRAMMATION
Les deux premières journées de folies musicales
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Tautavel 2015 a été un très bon cru pour les amateurs de musique classique.
Certes sur les trois journées dédiées aux œuvres de Mozart, Chopin, Schumann et le 1er soir, vendredi 29 mai à Mendelssohn et
Tchaïkovski a été un peu moins fréquenté par le public que les deux autres soirées, où la salle de 450 places était pleine, avec un public dehors attendant une place tant espérée.
Il faut avouer que la nouvelle stratégie de communication mise en place Chantal Légier, une amoureuse de la musique classique est surtout celle interprétée par la famille « Tosi » entre l’énergie de Daniel, la virtuosité de l’incomparable Diégo, et la belle surprise venant du « rebelle » Timothée au violoncelle, est loin d’être innocente à ce succès des trois journées de festival de Tautavel.
Comment rester insensible au concerto pour violon, piano et cordes de Mendelssohn, avec la complicité entre autre de Diégo Tosi et d’Alain Jacquon au piano ?
Puis arrive pour la seconde partie Daniel Tosi pour le gros morceau de la soirée, où le « maestro » a comme d’habitude dirigé d’une main de maître l’ensemble du Collégium Instrumental Perpignan Méditerranée, pour le bonheur des nombreux amateurs et d’un public debout pour les rappels.
Samedi 30 mai, nouvelle soirée de bonheur, mais aussi changement de climat et d’orientation musicale.
Si de nombreux musiciens considèrent que l’écriture de Chopin par ses variantes surprenantes sont dans certaines œuvres de la mélancolie, ou à la limite de l’explosion brutale du registre, Alain Jacquon seul avec sa dextérité au piano, et son interprétation d’une grande sensibilité leur a donné raison en jouant « Préludes pour piano ».
Le public a eu le droit sous la forme d’un rappel à l’interprétation d’une « Toccata » endiablée et extraordinaire où le « maestro Jacquon » a fait vibrer la salle d’une façon et d’une force au-delà de tout commentaire, avec une vitesse et un jeu époustouflant.
Puis les amateurs ont pu apprécier l’écriture du « Quintette pour cordes et piano » de Robert Schumann, avec les interprétations sublimes du Quatuor Spiritosi composé d’Anne Gravoin et Diégo Tosi au violon, de Geneviève Strosser à l’alto, de Timothé Tosi au violoncelle sans oublier la participation au piano d’Alain Jacquon.
Ces deux premières journées de ce festival ont été couronnées de succès grâce aux merveilleux artistes, mais aussi à la complicité du directeur artistique Diégo Tosi qui a su donner sa confiance (déjà acquise) à Chantal Légier, mais aussi au président Yves Didier Gotteland, sans oublier Yves Castres, aux techniciens et tous les bénévoles qui sans eux les spectacles comme celui-ci n’auraient pas d’existence.

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