Economie
ÉCONOMIE : « REPRENONS LE CONTRÔLE DE NOTRE MONNAIE EN REPRENANT LE CONTRÔLE DE LA BANQUE DE FRANCE »
Par Bruno Lemaire, économiste, ancien doyen associé de HEC
Bruno Lemaire a siégé six ans dans l’opposition Municipale de Perpignan menée par le Maire d’alors Jean-Marc Pujol dans l’équipe de… Louis Aliot. Le brillant économiste n’a pas été sollicité par le petit chef local du Rassemblement National, non pas par une incompétence supposée mais par le seul nomadisme idéologique de l’actuel Maire de la capitale catalane. En effet, ce dernier évolue au gré du vent politique dont le parti a adopté un programme proche de celui du Parti Communiste des années 80, mais surtout en suivant une ligne de conduite très simple : se faire élire à tout prix, dès qu’une élection est gagnée le mandat ne l’intéresse plus et il vise la suivante avec une méthode assez peu respectable qui consiste à tromper bon nombre de ses électeurs, parmi les plus influençables, en ne leur disant surtout que ce qu’ils veulent entendre. Le populisme dans sa face la plus méprisable. Le FN / RN était pour la sortie de l’Union Européenne et de l’€uro jusqu’au premier tour de la Présidentielle de 2017 pour changer radicalement d’avis entre les deux tours et s’allier avec l’ami d’alors, Nicolas Dupont-Aignan pour un plat de lentilles. La plus pure escroquerie politique du siècle quand on sait que les promesses toutes plus démagogiques les unes que les autres devaient être financées par l’économie de 3 Milliards d’€uros faite en quittant l’UE, sans d’ailleurs préciser qu’il faut 10 ans pour en sortir ! Entre les deux tours, on ne sort plus de l’Union mais le programme reste !
L’ancien « ami » politique de Louis Aliot (avec qui chacun sait qu’il sera fâché un jour, la seule est question est quand…), est de son côté resté fidèle à ses convictions, il faut sortir de l’€uro « Monnaie unique » d’une manière ou d’une autre. Il est vrai que contrairement au Maire de Perpignan il est doté d’une solide colonne vertébrale idéologique dont la girouette n’est pas l’emblème ! L’économiste propose une méthode qui mérite un examen attentif, en conservant l’€uro comme Monnaie Commune et non unique, ce qu’elle est de facto, en évitant le traumatisme populaire, « un bon coup de pied dans la fourmilière », même si, il le reconnaît, « il est fort probable que le système tout entier s’écroulerait ». Mais c’est probablement un « mal » nécessaire pour que la France retrouve son indépendance économique.
Didier ALLIZARD
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PYRÉNÉES-ORIENTALES : PRISE DE FONCTION DU NOUVEAU PRÉFET
C’est avec regret que le département des Pyrénées-Orientales a vu Philippe CHOPIN quitter ses fonctions, muté dans le département du Puy-de-dôme. Le Massif Central ne sait pas ce qu’il gagne, mais le territoire des P.-O. sait ce qu’il perd, une situation déjà vécue en son temps avec le départ de Josiane Chevalier, l’anté-prédécesseur. Philippe Chopin laissera sans aucun doute son empreinte, celle d’un être humain exceptionnel, toujours à l’écoute de tous avec bienveillance, arpentant sans fanfare ni trompettes les rues de Perpignan, tels les citoyens lambda qu’il a servis pendant deux ans, dans cette Catalogne qu’il ne connaissait pas et qu’il a appris à apprécier.
C’est une règle immuable dans la Préfectorale, les Préfets passent et repassent au rythme un peu rapide de deux ans, à peine le temps pour les uns et les autres de se connaître que la relation est à reconstruire. La plupart du temps regrettable, même s’il y a eu de récentes exceptions…
Place au Préfet Étienne STOSKOPF qui prenait ses fonctions lundi 24 août 2020, symbolisée par le traditionnel dépôt de gerbe au monument aux morts de Perpignan. Une nomination à l’évidence politique, le parcours de ce commis de l’État laisse penser qu’elle ne doit rien au hasard et qu’elle est supposée déminer les inévitables attaques du nouveau Maire de Perpignan, que le gouvernement range dans la case « extrême-droite » par son appartenance au Rassemblement National, dont le cheval de bataille, obsession disent certains, est la sécurité. Étienne STOSKOPF a été placé là pour y répondre et contrer les coups de butoir politiques du Maire, à deux ans des élections Départementales et Régionales, et moins de trois ans de la Présidentielle et des Législatives qui suivent. Personne n’est dupe sur ce point…
Les autorités politiques assistaient à cette cérémonie protocolaire en EXTÉRIEUR, cérémonie qui ressemblait plus à un bal masqué, dans cette période d’hystérie collective et de crise de nerfs d’une société qui est régulièrement terrorisée pour des motifs que même la plupart des scientifiques patentés conteste, sans doute aussi pour camoufler les incohérences passées des dirigeants et se protéger contre d’éventuelles poursuites judiciaires. « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. » (Machiavel).
En dehors du Délégué Militaire Départemental, le Lieutenant-Colonel Christophe CORRÉA, aucun nom ne sera cité et les photos ne sont pas légendées, à chacun de tenter de reconnaître ces élus rendus méconnaissables par ce tissu soigneusement ajusté…
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PERPIGNAN – ZONE DE FRET INTERNATIONAL EN CRISE : L’ÉTAT, LA RÉGION ET LA SNCF DÉFAILLANTS
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Ce devait être Nicolas Dupont-Aignan, ce fut finalement le 9ème de la liste de « Debout La France » et Gilet Jaune de la 1ère heure Benjamin Cauchy qui répondit « Présent » à l’invitation du syndicat des acteurs économiques de la Zone de Fret Internationale St Charles en crise, le boss ayant raté l’avion. Vrai ratage ou visite différée compte tenu de l’évolution des évènements et des déclarations d’intentions de la Ministre des transports ? Ce samedi, ce fut plutôt « Couchée La France »…
C’est au terme d’une réunion à huis clos que le Délégué Départemental DLF Damien Albanell a organisé une Conférence de Presse sous le portique de l’entrée du site, point presse qui n’a visiblement pas intéressé grand monde en dehors de L’#Indépendant et de #DirectSud, en dépit d’une invitation générale faite à toute la presse locale. C’est confirmé, dans le département comme un peu partout en France, le parti de NDA est rendu atone par une couverture médiatique largement sous-calibrée au regard de son score à la dernière Présidentielle, il est vrai généreusement offerte au « petit oiseau brun » qui ne fait pourtant pas la course en tête.
UNE ACTIVITÉ LARGEMENT ORIENTÉE VERS L’EXPORT
Le charismatique Benjamin Cauchy clair et direct évoque en premier lieu la nécessité de soutenir un acteur économique important pour la ville de Perpignan, comprendre leurs activités et les enjeux pour demain, cette mission largement européennes compte tenu de leur forte activité à l’export.
SNCF, RÉGION, ÉTAT ET MÊME LA MÉTROPOLE PMM RENVOYÉS DOS À DOS
En deuxième lieu, concernant cette crise actuelle de suppression de la ligne Rungis-Perpignan et de ses 40 wagons, il dénonce sévèrement l’absence d’action et d’anticipation de l’État, de la Région et de la SNCF. Même s’il se félicite de la solution temporaire trouvée et annoncée vendredi par la Ministre des transports, « Mais il ne faut pas se cacher derrière le communiqué de presse de madame BORNE, lorsqu’on sait qu’il y a deux ans de production d’un wagon réfrigéré et qu’on sait qu’ils ont 40 ans, je pose la question de la responsabilité de la SNCF, de ses filiales et des gouvernements successifs pour ne pas avoir anticipé leur renouvellement » souligne-t-il, pointant ouvertement du doigt la Région #Occitanie et sa présidente Carole DELGA.
- À droite le « délégué jeunes » Valentin Armangau, à ses côtés Ludovic Bonnet délégué à la communication, Benjamin Cauchy, candidat DLF et porte parole de NDA, Damien Albanell Secrétaire Départemental DLF 66, et Mr Lempereur, cadre DLF65, et père de Damien Lempereur, candidat et porte parole DLF
RECULER POUR MIEUX SAUTER
Damien Albanell rappelle quant à lui avoir déjà soulevé le problème en local concernant Port-Vendres et son projet de 3ème quai (3ème port européen sous tutelle de la région), « on avait déjà tiré le signal d’alarme en 2015, quand j’entends aujourd’hui Madame Delga (Voir Communiqué de Presse – NDR) qui demande un sursis supplémentaire pour pouvoir se retourner et qui crie au scandale, on a de quoi se poser des questions. On dit que « Gouverner c’est prévoir », force est de constater que nos élus, que ce soit en local ou en régional, n’ont rien prévu du tout. Ils demandent des délais supplémentaires, c’est reculer pour mieux sauter ! Encore une fois, on est un peu les oubliés de l’État et de la Région « . Il rappelle que le ferroutage et le combiné fer/route est une piste qu’il faut envisager, au moins temporairement pour ne pas offrir une voie royale à Barcelone, à l’image d’autres pays Européens, dont la Suisse qui n’est certes pas dans l’UE (27/28 Nations) mais bien en Europe (45 Nations), ce qu’oublient toujours de dire les « Eurogagas ». Le délégué DLF fait également porter la responsabilité de cette crise à la Communauté de Commune #PMM et à son Président J.Marc Pujol, propriétaire du Foncier sur St Charles « qui n’ont pas non plus anticipé, c’est un constat ».
L’UNION EUROPÉENNE DOIT IMPOSER DES NORMES SOCIALES
Autre point d’alerte pointé par Benjamin Cauchy concernant l’importation de produit Marocains (25% contre 65% pour l’Espagne), il rappelle que si l’UE a été capable d’imposer des normes sanitaires aux pays importateurs, elle doit aussi les étendre et les imposer aux normes sociales « ça crée une concurrence déloyale avec nos producteurs locaux », avec pour seul exemple ces tomates produites au Maroc à 0,65 € contre 1 € en France. « Si vous souhaitez faire entrer des produits dans l’Union Européenne et éviter la concurrence déloyale, améliorez vos normes sociales ! Si on est capables à 4/5 pays d’imposer cette norme sociale, ça va changer la donne. C’est ce qu’on appelle dans notre programme « L’Europe des Nations Libres », on veut retrouver nos prérogatives par rapport à ce qu’impose ou ce que ne fait pas la Commission Européenne, voilà un projet concret ».
On peut noter que tous les partis politiques sont intervenus ou ont pris des positions claires sur cette « affaire St Charles », tous sauf… le micro parti d’extrême-droite moribond #LesRadicalisés66 (ex #UMP66), plus accaparé par son souci de souffler sur les haines et les aigreurs de ses militants transformés en adeptes d’une secte Nationale au seul bénéfice du gourou, l’improbable Renard Argenté, que de défendre l’intérêt général et se positionner en force de propositions constructives.
Didier Allizard
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Légendes photos :
1 – Damien Albanell et Sébastien Cauchy
2 – À droite le « délégué jeunes » Valentin Armangau, à ses côtés Ludovic Bonnet délégué à la communication, Benjamin Cauchy, candidat DLF et porte parole de NDA, Damien Albanell Secrétaire Départemental DLF 66, et Mr Lempereur, cadre DLF65, et père de Damien Lempereur, candidat et porte parole DLF
ÉDUCATION : L’ÉCOLE EN MARCHE ARRIÈRE AVEC MACRON
Communiqué de Francis DASPE, co-secrétaire départemental du PG 66, président de la Commission nationale Education du PG, co-auteur du livre « Manifeste pour l’école de la 6ème République » (éditions du Croquant, août 2016)
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Le Parti de Gauche 66 exprime sa plus vive inquiétude concernant les mesures envisagées tous azimuts par la majorité autour du Président de la République Emmanuel Macron. Toutes ces mesures s’inscrivent dans la continuité des quinquennats précédents des présidents Sarkozy et Hollande. Dans les Pyrénées-Orientales, tout converge pour attester de la poursuite de la casse méthodique de l’Ecole de la République !
L’austérité est toujours à l’ordre du jour avec les moyens notoirement insuffisants alloués dans le cadre des dotations horaires globales (DHG) aux collèges et aux lycées et avec « l’épidémie » de fermetures de classes ou d’écoles dans les territoires ruraux des Pyrénées-Orientales.
La territorialisation du système éducatif est bien une constante des intentions du ministère Blanquer avec les projets de « bac à la carte » vers quoi conduisent l’introduction massive de contrôle continu et la réduction de la part des épreuves républicaines d’examen anonyme final.
La sélection reste bien une vieille lune des adversaires de l’égalité avec les nouvelles modalités d’orientation post-bac vers l’enseignement Supérieur, en raison de la remise en cause brutale de la reconnaissance du bac comme premier diplôme universitaire.
La lutte contre les inégalités sociales et la réussite de tous n’est toujours pas une priorité avec la dégradation des conditions d’apprentissage au quotidien (classes surchargées, raréfaction des dédoublements de classes etc.) et la mise à mal de l’éducation spécialisée de l’EREA Joan Miro de Perpignan (établissement régional d’enseignement adapté destiné aux publics les plus fragiles).
Le PG 66 appelle à une convergence de la grande diversité des luttes qui se multipliant dans l’éducation nationale. Il s’agit de favoriser un projet alternatif global fondé sur l’égalité et l’émancipation. Contre l’école de l’austérité au service des intérêts de l’oligarchie, portons résolument l’école de la 6ème République au service du peuple !
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PERPIGNAN – LE « MEDFEL » : LE RENDEZ-VOUS D’AFFAIRE INTERNATIONAL DE LA FILIÈRE FRUITS ET LÉGUMES EN FRANCE !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
- De gauche à droite ci-dessus : Michel Guallar, président de la Chambre d’Agriculture des P-O, Jean-Marc Pujol, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, et Bernard Fourcade, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Perpignan/ Pyrénées-Orientales
J’étais mardi en fin de matinée au Parc des Expositions de Perpignan qui accueille pendant trois jours le salon professionnel dédié à la filière des fruits et légumes des pays du bassin méditerranéen. Un événement rythmé par un salon d’affaires, un service de rendez-vous BtoB performant, des débats, des conférences et les prévisions de récolte en format plateau TV…
Nombre d’élus de la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole – dont les maires de Baixas (Gilles Foxonet), Pollestres (Daniel Mach), Torreilles (Marc Médina)… ainsi que le vice-président délégué au Développement économique (Laurent Gauze) – m’accompagnaient lors de cette inauguration.
Cette manifestation, unique en son genre, à l’échelon national déjà, constitue une formidable vitrine pour notre territoire, tant elle s’appuie sur des réussites et du potentiel, tant elle est source de lien et d’échanges pour notre aire métropolitaine.
Les organisateurs attendent pour cette édition 2017 plus de 6 000 visiteurs professionnels internationaux ; ils annoncent déjà la présence de 300 opérateurs mondiaux représentant les marchés les plus importants en terme d’importation de fruits et légumes… ainsi que 150 acheteurs venus de 54 pays !
Au fil des ans, le « medFEL » s’est imposé comme un rendez-vous certes incontournable sur la planète « fruits et légumes ». Il est une force particulièrement attractive pour positionner Perpignan dans une dimension internationale reliant le sud de l’Europe à l’Afrique du Nord via le bassin méditerranéen. Le « medFEL » est également une évidence parmi les politiques de développement économique, il est un outil professionnel qui permet de structurer des ambitions depuis l’agriculteur jusqu’au consommateur, en passant par des centrales d’achat, des grossistes et des transporteurs, entre autres, qui ont tous pris la mesure et la dimension de coopérer et d’innover pour un territoire plus durable. C’est là un chemin que Perpignan Méditerranée Métropole a toujours privilégié, afin d’inciter et d’intensifier nos coopérations, de partager nos moyens, d’être solidaires dans tous les secteurs de l’Économie, sur tout le territoire, plutôt que de se recroqueviller sur nos communes respectives.


RÉGION : LE CONCOURS INTERNATIONAL « WINE IN BOX » ACCUEILLI EN OCCITANIE
Vendredi 24 mars – Hôtel de Région à Toulouse
Pour la 3ème année consécutive la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée accueillera à l’Hôtel de Région de Toulouse le concours international de vins en boîtes, Wine in Box.
Créé en 2015, à Toulouse, le Concours International Wine In Box est l’unique concours international 100% dédié aux vins conditionnés en Bag-in-Box® (BIB).
Les BIB seront dégustés à l’aveugle, par catégorie et par un jury de professionnels et d’amateurs éclairés qui auront l’honneur de déguster des vins venus du monde entier : France, Italie, Espagne, USA, Argentine, Australie, Afrique du Sud… Les meilleurs vins se verront attribuer une médaille d’or « Best Wine in Box » et les résultats seront publiés à partir du 25 mars prochain sur le site www.best-wine-in-box.com.
Après le succès des précédentes années, l’édition 2017 enregistre de nouveaux records avec 375 vins en lice, soit 12% de plus que l’an passé et 30% de producteurs, négociants et distributeurs supplémentaires. La majorité des participants de l’édition précédente ont renouvelé leur inscription avec de nouveaux BIB plus qualitatifs et de nouveaux participants se sont joints à eux.
Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, région viticole de 1er plan
La région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée est le 1er vignoble au monde en superficie pour les vins d’origine et la 1ère région française viticole en superficie avec 273 000 ha pour une production totale de 15 millions d’hectolitres (2 Mds de bouteilles).
Un des marqueurs fort de la viticulture régionale est la qualité des productions. Occitanie / Pyrénées-Méditerranée est en effet le 2ème vignoble d’AOP et produit plus de 80% des IGP françaises, avec notamment l’IGP d’Oc, Côtes de Gascogne et Côtes du Tarn et les IGP Sud de France.
Elle se positionne également comme une région championne en vins bio : à l’échelle de la France, Occitanie / Pyrénées-méditerranée représente le vignoble le plus étendu, avec plus de 23 303 ha (conversion et certifiés bio), soit 30% des vignes bio de France. Ce sont 1 557 vignerons qui sont engagés en bio, et ils représentent un tiers des vignerons bio français.
Grâce aux actions de valorisation conduites par la Région, à travers notamment la marque Sud de France, Occitanie / Pyrénées-Méditerranée est aujourd’hui la 1ère région française exportatrice de vins et la plus dynamique en termes de progression.
En 10 ans, le prix de l’hectolitre des vins régionaux à l’export a progressé de près de 38%.
RÉGION – CAROLE DELGA : « NOUS PASSONS À L’OFFENSIVE POUR BOOSTER L’APPRENTISSAGE ET L’ACCÈS À L’EMPLOI POUR NOS JEUNES »
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a inauguré le mercredi 15 mars à Muret, les nouveaux laboratoires de pâtisserie et boulangerie ainsi que le complexe sportif de l’Ecole Supérieure des Métiers (ESM), dont la Région a soutenu la construction à hauteur de 4,1M€.
LIRE LE DOSSIER COMPLET
« Avec ces nouveaux équipements, l’École Supérieure des Métiers confirme sa volonté d’offrir aux jeunes des conditions de travail toujours meilleures et une offre de formation d’excellence dans des secteurs qui recrutent, comme celui des métiers de bouche. Cette ambition, je la partage pleinement, c’est pourquoi la Région a répondu présente pour soutenir l’extension du pôle alimentaire du CFA et la création de nouvelles installations sportives », a notamment déclaré Carole Delga à cette occasion.
Cette opération porte à plus de 5,8M€ l’investissement de la Région depuis 2004 pour la modernisation et l’extension de l’Ecole Supérieure des Métiers qui forme chaque année plus de 1 000 apprenti.es à Muret.
« Vous faites aussi la preuve que, loin des clichés, l’apprentissage est une voie de formation qui bouge et qui peut changer des vies en permettant un accès rapide et durable au marché du travail. Dans notre région, 80 % des apprenti.es occupent un emploi 18 mois après leur formation ! Pour nos entreprises, pour les artisans, c’est la réponse à leurs besoins en main d’œuvre qualifiée. Il est donc grand temps de faire changer le regard sur l’apprentissage. La Région va passer à l’offensive avec le lancement dans quelques jours d’un ambitieux plan qui doit nous permettre de franchir le cap des 40 000 apprenti.es d’ici 5 ans, soit 6 000 de plus qu’aujourd’hui », a ajouté la présidente de Région avant de poursuivre :
« Ce Plan prévoit également de nouvelles aides pour les apprenti.es et leur famille afin de lever les freins à l’entrée en formation. Dès la rentrée prochaine la Région leur permettra d’acquérir gratuitement un 1èr équipement et un ordinateur portable ainsi que des aides pour la lecture, le sport et le permis de conduire. Avec 30% de notre population qui a moins de 25 ans, 4 000 lycéen.nes et apprenti.es supplémentaires et 51 000 habitants de plus chaque année, la Région fait de l’égalité des chances et de l’accès à l’emploi, une priorité. Nous y consacrons cette année près de 1,1 milliard d’€uros. Cet effort, l’un des plus remarquables en France, est un choix fort que nous assumons pour permettre à chaque jeune de notre région de réussir son parcours et s’épanouir pleinement ».
NOUVEAU BILLET DE 50 €UROS : EN CIRCULATION AU PRINTEMPS 2017
Le 5 juillet 2016, la Banque centrale européenne (BCE) a présenté le nouveau billet de 50 € qui sera mis en circulation au printemps 2017 dans le cadre du renouvellement progressif des coupures de la monnaie européenne.
Ce nouveau billet fait partie d’une série baptisée « Europe » car deux des signes de sécurité comportent un portrait de la princesse Europe, personnage de la mythologie grecque qui a donné son nom à notre continent. Les billets de 5 €, 10 € et 20 € font également partie de cette série.
Les signes de sécurité des coupures de cette série sont perfectionnés afin de permettre une meilleure protection contre la contrefaçon.
Le nouveau billet de 50 € conserve le brun comme couleur dominante et s’inspire du thème « Époques et styles architecturaux« .
Les dates exactes de son émission seront communiquées ultérieurement au public.
Le billet de 50 € est le plus largement utilisé de la zone €uro : il représente environ 45 % du total de billets en circulation selon la BCE, soit plus de 8 milliards de coupures.
La mise en place de la série « Europe« va se poursuivre sur plusieurs années pour les billets de 100 € et 200 €, la coupure de 500 € ayant en revanche vocation à disparaître.
EMPLOI : « FACE AUX VAUTOURS DU MONDIALISME, IL FAUT RÉTABLIR ET DÉFENDRE LE CAPITALISME ENTREPRENEURIAL »
Communiqué de France Jamet, Membre du Bureau Politique du Front National, Présidente du Groupe des Élus Front National-RBM, au Conseil Régional d’Occitanie
« Vivarte », 1ergroupe français d’habillement et de chaussures, regroupe plusieurs marques célèbres. Il comptait 22.000 salariés en 2014, 17.500 en 2016 et aujourd’hui, son nouveau patron, Patrick Puy, devrait vraisemblablement présenter son plan stratégique et sans doute un nouveau plan massif de licenciements, en majorité des femmes (80%), souvent précaires et à temps partiel (51%).
Dans notre région, ce sont au moins 9 magasins « La Halle aux Vêtements » et 2 magasins « André » qui seraient menacés, sans compter les enseignes « Caroll », « Kookaï », « Chevignon », « Naf Naf », « La Halle », « André, Minelli »… achetées par « Vivarte ».
Tout a commencé lorsque l’entreprise paternaliste et familiale « André » est tombée entre les mains d’investisseurs étrangers. Avec l’arrivée des financiers, après être passée de main en main et avoir racheté des entreprises textiles (*), les erreurs de stratégie se sont multipliées : Le but n’étant pas d’investir mais de vendre l’entreprise au bon moment.
C’est cela la différence entre le capitalisme entrepreneurial et le capitalisme financier. Le chiffre d’affaire s’est effondré et la dette a explosé. « Vivarte », est aujourd’hui étranglé par un surendettement de 1,5 milliards d’€uros et un taux usuraire de 11%, car derrière le groupe textile se cache « Oaktree », un fonds américain qui est à la fois actionnaire et créancier de la société !
L’État aurait dû intervenir. Il n’a absolument rien fait au nom du sacro-saint principe de libre-échange de l’Union Européenne et de la concurrence libre et non faussée. Ainsi, la haute finance mondiale absorbe la richesse et les savoirs de nos entreprises françaises.
Marine Le Pen appliquera un modèle de patriotisme économique et de protectionnisme intelligent qui préservera l’emploi. Elle favorisera les investissements via un fond souverain français (CDC/BPI France) et la concurrence loyale en France.
(*)André, Besson Chaussures, Caroll, Chaussland, Chevignon, Coctel, Cosmoparis (anciennement Cosmo), Creeks, Fosco, Kookaï, La Halle, La Halle aux chaussures, La Halle, Outlet, Liberto, Défi Mode, Merkal, Minelli, Mosquitos, Naf Naf, Pataugas, Saison 2, San Marina, SuperSport (vendue)
AGRICULTURE : CETA, LE DANGEREUX FRÈRE JUMEAU DU TAFTA
Communiqué de France Jamet, Membre du Bureau Politique du Front National, Présidente du Groupe des Élus Front National-RBM, au Conseil Régional de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Alors que François Hollande vient de démontrer son impuissance politique en n’obtenant pas la suspension des négociations sur le TAFTA (Accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis), la Commission européenne annonce vouloir trouver un accord sur le CETA (Accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada) d’ici la fin de l’année.
France Jamet et les élus du groupe FN RBM en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées tiennent à alerter leurs concitoyens sur la dangerosité d’un tel accord. Les menaces que ce funeste traité fait peser sur notre agriculture (élevage bovin notamment) et nos AOP sont considérables.
De même que pour le TAFTA, l’opacité totale sur les négociations, l’absence de contrôle démocratique et la toute-puissance accordée aux tribunaux d’arbitrage favorables aux grandes firmes multinationales vont dans le mauvais sens : celui de la dictature des lobbies contre la souveraineté populaire.
Le Front National refuse de laisser mourir l’agriculture française au profit des multinationales nord-américaines. Il faut absolument résister à cette tentative d’asservissement. Avec Marine Le Pen, sortons la France du carcan de l’Union Européenne !
DÉPARTEMENT : LE SOLEIL BRILLE, LE VENT SOUFFLE… MAIS PAS EN CONTINU !
Par J.Marc PUJOL, Maire de Perpignan et Président de PMM
Pour sa conférence internationale annuelle, le Pôle compétitivité DERBI –Développement des Energies Renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie – présidé par André Joffre, a choisi le thème : « Le stockage de l’énergie, un défi majeur ». Cette conférence qui débute mardi 28 juin 2016 se tient à Perpignan jusqu’au 30 juin dans le cadre de l’Université.
Qu’il s’agisse de l’éolien, du solaire, de l’électrique, du gaz, du pétrole, du nucléaire également, quelle que soit l’énergie utilisée pour la production de chaud ou de froid, ce qui fait l’intérêt de cette énergie, au-delà d’en avoir, c’est surtout d’en avoir sous la main quand nous en avons besoin.
Dès lors se pose évidemment la question du stockage de l’énergie : où, quand, comment, pourquoi ? Et en quelles quantités ? Cette énergie doit être disponible en permanence, et pas uniquement quand le soleil brille et le vent souffle ! Car la vie, elle, fonctionne en continu.
Le débat soulevé par la question, alimenté par l’intervention d’experts de renom invités par DERBI dans le cadre de l’édition 2016 de cette conférence internationale, s’annonce passionnant, très instructif à plus d’un titre. Indiscutablement, le choix de Perpignan pour un tel rendez-vous vient positionner notre ville et son aire d’influence comme une métropole régionale et transfrontalière de l’innovation. C’est là le fruit d’une histoire, d’hommes, d’entreprises du public et du privé, d’un territoire au service d’une même ambition : l’évolution dans toutes ses composantes !
LE SOLER : GÉRARD LARCHER INAUGURE LA PLUS GRANDE STATION SOLAIRE DE FRANCE
UNE AMBITION : ÊTRE LA 1ère RÉGION À ÉNERGIE POSITIVE !
Lire également :
– « À L’ÉCOUTE DES TERRITOIRES »
– « UN LIEU ABSOLUMENT MAGNIFIQUE »
Dernière étape de la visite protocolaire dans le département du deuxième personnage de l’État, en fait le « clou » de la journée, la présentation puis l’inauguration de ce nouveau parc photovoltaïque qui s’étend sur une superficie de 45 hectares autour du Mas de l’Eule sur le domaine Nadal-Hainaut, dont tout le mérite revient au Sénateur-Maire du Soler François Calvet à l’origine de cette réalisation capitale qui couvre les besoins en énergie électrique de plus de 10.000 foyers, soit plus que la population du Soler qui ne compte que 5500 habitants, permettant d’en faire bénéficier une partie de la population des communes voisines.
Une véritable révolution
Opéré par la société héraultaise Arkolia-Énergies, cette centrale solaire d’une puissance de 15,3 de Méga Watt (MWc) composée de 60.000 panneaux installés sur des suiveurs solaires, ces « trackers » qui permettent de suivre la courbe du soleil d’Est en Ouest, optimisant le rendement de la station de plus de 15% par rapport à des panneaux fixes. Initié en 2009 vient tout juste d’aboutir et la centrale est à présent raccordée au réseau depuis cette mars 2016 (Lire : ARKOLIA FERME SOLAIRE – LE DOSSIER COMPLET).
À entendre les concepteurs, il s’agit là d’une révolution majeure, « c’est l’énergie la moins chère à produire et d’ici 10 ans l’électricité ne coûtera presque plus rien, il va falloir imaginer ce monde nouveau, c’est une véritable révolution que nous sommes en train de vivre ». Le tarif de rachat s’établit en effet à 6 centimes du Kw/h… Avec comme point de comparaison la téléphonie qui, dès 1995 à l’apparition du numérique, a amorcé une baisse devenue depuis spectaculaire rendant le coût de l’unité téléphonique quasi-nul. Un exemple de bonne conjugaison entre la vocation agricole et réutilisation de terres en friches…
- François Calvet
« Un département précurseur en matière d’énergie solaire »
« Monsieur le Président, votre visite est hautement symbolique pour notre département car elle soutient, encourage et valorise le dynamisme et l’essor de nos territoires dans leur dimension rurale. Il y a là la reconnaissance d’un savoir-faire qui s’accorde avec son temps. Tout comme le soleil et le vent, l’innovation et la créativité sont des ressources qui ne manquent pas dans notre région… Je suis très heureux d’avoir soutenu avec mon équipe municipale la réalisation d’une telle infrastructure génératrice d’emploi et d’activité économique porteuse pour l’avenir de notre ville et du département » déclare François Calvet en introduction, qui cite par ailleurs en exemple le four solaire de Font-Romeu-Odeillo construit en 1968 « qui n’a pas pris une ride ». Sans parler rappelle-t-il de la centrale thermique inaugurée en 1981 par François Mitterrand, ou encore des panneaux photovoltaïques dans la zone St Charles, celle d’Ortafa ou de Torreilles. « C’est l’avenir » ajoute le Sénateur-Maire qui n’oublie pas de remercier chaleureusement la PME Arkolia et ses deux dirigeants Laurent BONHOMME et Jean-Sébastien BESSIERE « qui ont eu le courage de faire cet investissement », à l’époque suspects de ces initiatives « comme toujours en France ». « Un vrai projet de territoire dans cette nouvelle région qui compte 13 départements, ce n’est tout de même pas rien » ajoute-t-il.
La volonté d’un homme
Citant St François d’Assise, « Frère Soleil », « ce soleil associé à la divinité qui accompagne la vie des hommes, des femmes et des animaux, nous dans le Nord il est ardemment désiré et dans le sud vous essayez de l’exploiter ». Belle entrée en matière de Gérard Larcher qui voit en « cet espace de production électrique un remarquable exemple d’innovation, car il s’inscrit dans deux contextes professionnels différents mais tellement complémentaires, l’agriculture et les énergies renouvelables. C’est grâce à de telles initiatives qui font preuve d’une grande créativité entrepreunariale que la transition énergétique pourra s’accomplir en France ! ». François Calvet et l’ensemble de son Conseil Municipal en récoltent tous les lauriers, le Président Larcher ne manque pas de faire l’éloge de celui qui, très aidé par sa pugnace Directrice Générale des services, a fait aboutir ce projet novateur qui inscrit le Soler résolument vers l’avenir « S’il n’y avait pas eu la volonté d’un homme, d’une équipe Municipale et du soutien de l’État, nous ne serions pas là aujourd’hui. Ce symbole là est celui de 550.000 élus locaux ».
« La première priorité c’est la confiance »
Regrettant que l’industrie française ne représente plus que 13% du PIB contre 20% au début des années 2000, le deuxième personnage de l’État encourage le département à « contribuer à relever ce défi (…) mais si on ne fait pas confiance en l’entreprise, si on ne restaure pas les liens de confiance, il y aura des barrages de croissance dans notre pays. La confiance entre les citoyens, la société, le monde politique, le monde de l’entreprise, il faut que nous cessions de cultiver l’opposition des uns par rapport aux autres. C’est la première des priorités ».
Au fond, la ville du soler est un peu comme ces « trackers » qui occupent désormais son territoire, elle se tourne vers la lumière ! En toute modestie.
PERPIGNAN – « LE CARRÉ D’OR : NOUS SOMMES CONTRE ! »
CERDAGNE-CAPCIR : PRIVILÉGIER LES SERVICES PUBLICS AUX GRANDS PROJETS INUTILES
Par Nicolas SANCHIS et Valentine SEGRESTAN, délégué-e-s du PG Cerdagne/Capcir
Le Parti de Gauche Cerdagne / Capcir s’interroge sur le projet de société proposé pour les territoires ruraux de Cerdagne et de Capcir. D’un côté, la promotion effrénée d’un projet démesuré et anachronique, celui du Grand Domaine Skiable des Pyrénées Catalanes. De l’autre côté, le transfert de l’Institut de formation en soins infirmiers et d’aides soignants du centre « Les Escaldes » d’Angoustrine Villeneuve-les-Escaldes vers Montpellier, qui constitue un nouveau coup rude porté à ces territoires.
Une fois de plus, à l’opposé des discours de bonnes intentions relevant davantage du compassionnel, on accélère la désertification et la dévitalisation des territoires de montagne. Cela s’inscrit en fait dans la logique de la réforme territoriale et de la loi NOTRe qui favorisent la métropolisation en marginalisant les territoires ruraux excentrés.
Le maintien de l’attractivité de ces territoires ruraux passe par la sauvegarde et le développement des Services Publics. Le projet de société pour la Cerdagne et le Capcir que porte le Parti Gauche vise à satisfaire les besoins sociaux du quotidien des populations. C’est la raison d’être de l’« Observatoire citoyen contre le recul des Services publics et des Biens communs en Cerdagne et en Capcir » que le PG a mis en place récemment. Il exercera toute sa vigilance face aux reculs et proposera des projets alternatifs.
POLITIQUE : « VIN OFFICIEL » DU TOUR DE FRANCE FRANCE JAMET ÉCRIT AUX MAIRES DES VILLES-ÉTAPES
Par France Jamet, Membre du Bureau Politique du Front National, Présidente du Groupe des Élus Front National-RBM, au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Suite à la sélection d’un vin chilien comme »vin officiel » du Tour de France 2016, France Jamet, Présidente du groupe des élus Front National-Rassemblement Bleu Marine au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, a écrit aux Maires des »villes-étape » de la région : lire LETTRE ADRESSEE AUX MAIRES.
Dans cette lettre, elle invite l’ensemble de ces Maires dont les communes participent financièrement aux passages du Tour de France à agir de concert pour faire pression sur l’ASO et Christian Prudhomme, afin de les obliger à revoir leur copie. Elle préconise notamment la présence d’un village des vins français lors de ces étapes. Il n’est pas admissible que les organisateurs du principal événement sportif de France préfèrent vanter les mérites d’un vin étranger plutôt que de promouvoir les richesses du savoir-faire français !
Parce qu’il s’agit de défendre le vin français, symbole de notre culture, dans la première région viticole au monde ainsi que l’ensemble des acteurs de la filière vitivinicole, France Jamet et tous les élus du groupe Front National-Rassemblement Bleu Marine de la région espèrent vivement qu’un consensus avec ASO pourra être trouvé rapidement autour de cette question.
POLITIQUE : LOUIS ALIOT REÇOIT UNE DÉLÉGATION D’AGRICULTEURS À BRUXELLES ET PRÉSENTE SES PROPOSITIONS
C’est en compagnie de Philippe Loiseau et Edouard Ferrand, Députés du Groupe Europe des nations et des Libertés, membres du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen, que Louis Aliot a reçu une délégation d’agriculteurs de Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées. À cette occasion, les élus ont pu leur présenter les dix mesures phares pour sortir de la crise agricole que la France connaît actuellement.
1/ Mettre en place l’étiquetage obligatoire de l’origine de tous les produits alimentaires afin de favoriser le patriotisme économique. Promis par le Ministre de l’Agriculture après le scandale des lasagnes à la viande de cheval pour toutes les viandes, mais refusé par Bruxelles au nom du libre-échange et donc enterré par le gouvernement.
2/ Imposer la consommation de produits français et régionaux dans les collectivités : c’est aujourd’hui pratiquement impossible du fait de la législation européenne en matière de marchés publics. Avec un cadre étudié, cela est pourtant réalisable. Défendue par le FN lors des élections départementales et régionales, cette mesure, qui permettrait d’améliorer rapidement la situation n’a été retenue par aucun président de conseil régional ou départemental.
3/ Mettre fin aux sanctions contre la Russie qui ont engendré en retour l’embargo russe. Cet embargo n’est payé que par les agriculteurs et l’agroalimentaire puisque la Commission européenne refuse de leur apporter un soutien efficace : les 500 millions d’€uros promis aux pays membres sont dérisoires eu égard aux pertes causées. A titre d’exemple, la seule crise du concombre en 2011 avait été indemnisée par la Commission européenne à hauteur de 220 millions d’€uros….
4/ Mettre fin aux négociations du TTIP qui, en imposant sur nos marchés des produits de mauvaise qualité à très bas prix, achèverait de détruire nos filières d’élevage tout en abaissant davantage le niveau de sécurité alimentaire.
5/ Faire respecter la loi à une grande distribution surpuissante (80% de l’alimentaire en France, avec trois centrales d’achat géantes) et toujours opaque, qu’il s’agisse des délais de paiement et des pratiques interdites. Restriction (voir interdiction) des promotions chocs dans le frais qui déstabilisent les liens entre distributeurs et producteurs au détriment de ces derniers.
6/ Mener une politique de structuration des filières axée sur la qualité (comme cela a été fait avec succès dans le vin) tant sur le marché intérieur qu’à l’export. En matière de productions agricoles et agroalimentaires, la France doit rester synonyme de qualité et de savoir-faire.
7/ Mobiliser des fonds pour réinvestir massivement dans l’agriculture et l’agroalimentaire. L’État le fait pour sauver Areva et Vallourec, mais laisse sombrer un autre secteur majeur de notre économie.
8/ Remise à plat de l’ensemble du système social de l’agriculture qui est à bout de souffle, de manière à faire baisser les cotisations des actifs sans pour autant revenir sur les pensions (souvent très faibles) des retraités.

DÉCLARATION DE REVENUS : CHANGEMENT DE TRANCHES
L’impôt sur le revenu est calculé par l’application d’un barème (pourcentage) actualisé chaque année. Le barème comporte plusieurs tranches soumises à différents taux qui augmentent progressivement en fonction de l’importance des revenus.
Pour un revenu net de 25 000 €, à combien s’élève l’impôt ?
– Jusqu’à 9 700 €, le taux est de 0 %, soit 0 €.
– De 9 701 € à 25 000 €, le taux est de 14 %, soit 2 142 €.
– L’impôt est donc de 2 142 € (0 + 2 142) avec un taux moyen d’imposition de 8,6 %.
Pour un revenu net de 28 000 €, à combien s’élève l’impôt ?
– Jusqu’à 9 700 €, le taux est de 0 %, soit 0 €.
– De 9 701 € à 26 791 €, le taux est de 14 %, soit 2 392 € (+ 250 €)
– De 26 792 € à 28 000 €, le taux est de 30 %, soit 362 €.
– L’impôt est donc de 2 754 € (0 + 2 392 + 362) avec un taux moyen d’imposition de 9,8 %.
En conclusion
Ce n’est qu’une partie des revenus qui passe dans la tranche supérieure. En passant de 25 000 € à 28 000 €, on a bien changé de tranche au sens où le montant qui dépasse 26 791 €, c’est-à-dire 1 209 €, est désormais taxé au taux de 30 %.
Il reste plus après impôt pour le revenu le plus élevé. On peut évidemment dire que les derniers €uros gagnés rapportent moins que s’ils se situaient dans une tranche inférieure. Mais, en gagnant 3 000 € de plus, si on a payé plus d’impôt (612 €, 250 + 362), il reste néanmoins plus après impôt : 25 246 € au lieu de 22 858 €.
Changer de tranche, à la hausse, diminue le gain final représenté par l’augmentation de son revenu mais il y a bien toujours un gain.
ACHATS EN LIGNE OU PAR TÉLÉPHONE : QUELS RECOURS EN CAS DE LITIGE ?
Que faire en cas de problème suite à un achat effectué auprès d’un professionnel par Internet ou téléphone (produit non livré, non conforme, etc.) ? Service-public.fr fait le point sur les différents recours possibles.
Vous devez d’abord contacter le service clientèle du vendeur :
– Au moyen du numéro de téléphone figurant sur votre bon de commande
– Ou sur le site Internet du vendeur
– Ou par courrier postal ou électronique.
Si le litige persiste, vous pouvez :
– Contacter une association de consommateurs qui pourra vous renseigner sur vos droits, et le cas échéant, vous assister dans votre démarche
– Rechercher sur le site internet du vendeur s’il est membre de la fédération des entreprises de vente à distance (Fevad), laquelle propose sa médiation pour régler les litiges entre ses membres et les consommateurs
– Faire appel à un médiateur (soit le médiateur du commerçant s’il propose ce service, soit un médiateur propre à tout un secteur comme par exemple, le médiateur des communications électroniques)
– Recourir à un conciliateur de justice désigné par le président de la cour d’appel
– Saisir la répression des fraudes ou la justice.
LE SOLER : L’ESPACE PUBLIC POUR PRODUIRE DE L’ÉNERGIE SOLAIRE !
Sensible aux solutions alternatives en matière d’énergie et soucieux de soutenir une démarche durable à l’échelle du Soler, le Sénateur-Maire François CALVET et les membres de son équipe municipale ont décidé d’encourager la production d’énergie solaire grâce aux infrastructures communales.
Cette démarche éco-responsable s’inscrit dans le cadre légal des dernières dispositions du code général des collectivités locales, qui incitent ainsi les mairies à agir pour protéger l’environnement et de lutter efficacement contre l’effet de serre. Elles permettent par ailleurs la décentralisation de la production électrique issue des énergies renouvelables pour garantir à terme l’indépendance énergétique des territoires.
« Je suis convaincu que les collectivités locales doivent montrer l’exemple en accompagnant la transition énergétique. Le bien vivre des prochaines générations en dépend. Notre ville, comme notre département possède tous les atouts pour relever ce défi qui générera de nombreuses retombées en matière d’innovation et de développement économique ». affirme François CALVET.
Trois grands projets photovoltaïques qui permettront de diminuer significativement les émissions de CO2 induits par la consommation d’énergie sont à l’étude sur le territoire du Soler. L’un d’entre eux va consister à couvrir la toiture de l’école maternelle Françoise DOLTO de panneaux solaires.
D’autre part, des ombrières photovoltaïques viendront équiper les zones de stationnement du groupe scolaire François Arago et le parking des berges de la Têt situé à proximité de la nouvelle déchèterie, route de la Pézilla la Rivière.
L’ensemble des frais liés aux travaux de ces installations ainsi qu’à leur maintenance seront pris en charge par les sociétés fermières qui équiperont également la ville de bornes de recharge pour véhicules électriques.

STATIONS DE SKI : POUR DES ASSISES CITOYENNES PÉRENNES DE LA MONTAGNE
Le projet de grand domaine skiable que dénonce Christian Blanc et ses amis ne doit pas voir le jour. Il constitue une menace pour l’environnement et l’économie de la Cerdagne, du Capcir mais aussi du Haut Conflent. Il va favoriser la privatisation au profit d’une filiale du groupe Suez et un « super marché » du ski qui au final sera un gouffre financier mais avant détruira les petites stations autour.
Nous en avons désormais l’expérience avec Font Romeu et d’autres stations de ski dans les Alpes. La privatisation n’a pas amené la croissance et les richesses que les promoteurs du tout ski ont fait miroiter. Le PCF et ses élus sont résolument opposés à ce projet et s’emploieront à agir avec tous ceux qui souhaitent en finir avec ces vieux schémas qui débouchent tous sur des déficits abyssaux à la charge du contribuable.
Le « tout-ski » est une option qui amènera ce magnifique coin du département à l’impasse comme le tout tourisme, choisi en son temps, a amené les PO à la situation d’aujourd’hui. Il existe des alternatives au tout ski qu’il faut développer et mettre en réseau. L’avenir d’un territoire passe par une construction qui englobe tous ses acteurs, citoyens, professionnels, élus, collectivités (communes, PNR, département, région…
Nous voulons faire vivre cette dimension démocratique indispensable, voilà pourquoi nous proposons des assises citoyennes pérennes de la Montagne réunissant tous les acteurs et décideurs et définissant les contours d’un projet structurant pour les hauts cantons.
Nous sommes devant un grand défi, celui d’entamer définitivement un virage vers une économie de montagne, réelle et durable. De le faire avec des moyens publics pour une exploitation publique et que soit pris en compte dans sa dimension stratégique un développement harmonieux des territoires de Montagne et les équilibres nécessaires et indispensables au vivre ensemble.
MÉTROPOLE : LE GROUPE MAURIN AUTOMOBILES ACQUIERT PLUS DE 5 HECTARES À AGROSUD
Mardi 26 janvier 2016, la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole et le Groupe Maurin automobiles ont signé un compromis de vente pour l’achat d’un terrain de 53 000 m², situé sur la zone d’activité économique Agrosud.
Face à une conjoncture économique ne permettant plus de pouvoir limiter l’accueil d’entreprises dans le seul domaine de l’industrie agroalimentaire sur la totalité de la zone d’activité économique d’Agrosud (tranches 1 & 2), le Conseil de communauté du 8 juin 2015 avait décidé de supprimer la ZAC dans sa conception initiale afin d’étendre les domaines d’activités pouvant être implantés sur le site (tranche Agrosud 2), tout en préservant la tranche Agrosud 1 dans sa destination agroalimentaire, et ce dans la continuité des entreprises déjà implantées, telles que le chocolatier Olivier Bajard et son école internationale de Pâtisserie, le traiteur-restaurateur Thierry Astruc, ou encore l’établissement de fruits-de-mer à l’enseigne Boniface Coquillages.
C’est ainsi que Perpignan Méditerranée Métropole a pu proposer plus de 5 hectares – 53 000 m² très exactement -, sur Agrosud 2, au Groupe Maurin dans le cadre d’un projet ambitieux de « Village automobile nouvelle génération ». Fondé en 1982, le Groupe Maurin est devenu aujourd’hui le 1er Groupe français distributeur de marques importées (Alfa, Ford, Hyundai, Jaguar, Land Rover, Lexus, Nissan, Opel, Subaru, Suzuki, Toyota, Volkswagen, Volvo…). Les 51 concessions qui forment le réseau Groupe Maurin, réparties sur le Sud-Est de la France, des P.-O. jusqu’au Var, représentent un chiffre d’affaires annuel de 470 millions d’€uros avec plus de 1 000 collaborateurs.
Pour Jean-Marc Pujol, président de la Communauté Urbaine, « c’est à travers l’implantation de nouvelles et récentes entreprises qui veulent se développer sur notre territoire que l’on pourra mesurer l’attractivité de Perpignan Méditerranée Métropole. Après une année bien remplie au niveau de l’installation et de la mise en place, nous allons pouvoir maintenant monter en puissance ! La dynamique métropolitaine de Perpignan Méditerranée se poursuit et s’amplifie avec des opérations comme celle que nous venons d’engager avec le Groupe Maurin. Jouer pleinement son rôle d’accélérateur de croissance et de levier de développement au bénéfice du territoire et, au-delà, de l’ensemble de la Grande Région, telle est notre ambition ».
DÉPARTEMENT : UNE GALETTE RÉPUBLICAINE POUR LA PRÉFÈTE
Josiane Chevalier accueillait lundi dernier dans les salons de la Préfecture la Présidente du Conseil Départemental Hermeline Malherbe et le Maire de Perpignan J.Marc Pujol pour partager avec les boulangers-patissiers qui les offraient la traditionnelle galette des rois rebaptisée pour la circonstance « Républicaine » et qui présentaient ainsi leurs vœux aux représentants de l’État, du Département et de la Ville.
La préfète des Pyrénées-Orientales recevait à cette occasion les lauréats des concours de « la meilleure galette » et de « la meilleure baguette » des Pyrénées-Orientales organisés par l’UPA 66. Une dégustation qualifiée de « réunion de partage et de convivialité » par Josiane Chevalier qui souligne le savoir-faire des artisans du département alliant « modernité et tradition ». La préfète rappelle son soutien à l’apprentissage, le jour même où le Président Hollande présentait des mesures tendant à le revaloriser et à lui redonner des forces, d’ailleurs sur la même longueur d’ondes que la Présidente du Conseil Départemental Hermeline Malherbe qui souhaiterait elle aussi le favoriser et le généraliser.
Même son de cloches de la part du Maire de Perpignan qui estime que « la lutte pour l’emploi passe par les artisans qui portent la force créatrice », tout en émettant le vœux (pieux ?) qu’ils subissent moins de contraintes et de réglementations, « libérer les énergies sans déréglementer » précise-t-il, insistant lui aussi sur la formation « un enjeu de transmission ».
DÉPARTEMENT – GRIPPE AVIAIRE « NOS ELEVEURS D’OIES ET DE CANARDS EN PERIL »
Le Front National interpelle le Ministre de l’agriculture et Carole Delga
Communiqué de Louis Aliot, Député Européen et Conseiller Municipal de Perpignan
Suite à l’épidémie de grippe aviaire qui sévit dans notre région, le gouvernement vient d’annoncer le gel de la production des élevages d’oie et de canard du Sud Ouest, afin d’éviter les abattages préventifs massifs pratiqués par le passé et de permettre aux équipes sanitaires de procéder à la désinfection complète des installations. Les élevages ne pourront donc plus accueillir de nouveaux canetons pendant plusieurs mois, pour permettre l’assainissement de l’environnement en créant un vide sanitaire.
Nous tenons à alerter le gouvernement sur les effets pernicieux possibles de la mesure proposée. S’il est louable de vouloir éviter les abattages massifs d’animaux, les éleveurs ne pourront pas continuer leur activité et continuer à acheter des animaux jeunes à engraisser, ce qui conduira à une perte de chiffre d’affaire considérable. Il serait aussi proposé de réduire le nombre de bandes d’élevage par exploitant de façon permanente ce qui aurait un effet majeur sur leur résultat d’exploitation. Il n’existe pas d’assurance pour couvrir ces risques : c’est donc tous les producteurs qui en pâtiront sans compensation financière.
Nombre d’éleveurs sont déjà très affectés par le climat économique, les charges élevées et les dettes. Sans aide beaucoup ne survivront pas. C’est donc toute une filière qui risque d’en pâtir, car au-delà des éleveurs, c’est toute la chaine de production qui risque d’être affectée : de l’engraissage au produit fini en passant par le gavage.
En plus des mesures proposées dans le plan qui doit être proposé par le gouvernement Français à l’Union Européenne la semaine prochaine, il nous parait donc important de mettre en place un système d’aide financière d’urgence pour éviter la disparition de nos producteurs tenant compte de la perte d’exploitation avec un système de paiement rapide, de geler le paiement des cotisations MSA et d’imposer aux banques finançant les exploitations un gel intégral des intérêts et des remboursements qui leur sont dus. Les éleveurs affectés par l’abattage de leurs animaux en Novembre n’ont toujours pas été indemnisés et certains sont au bord de la faillite. L’élevage d’oie et de canard est une composante essentielle à l’identité du Sud Ouest et il est donc urgent qu’un mécanisme de compensation financière efficace soit mis en place afin de la défendre.
Une question sera posée à l’assemblée plénière du Conseil régional du 18 janvier par le groupe FN/RBM sur l’action qu’entend mener la région face à cette crise.
DÉPARTEMENT – BTP DANS LES P.-O. : « MARCHÉS PUBLICS RAFLÉS À LA DÉLOYALE »
Communiqué de Louis Aliot, Député Européen et Conseiller Municipal de Perpignan
J’apporte mon entier soutien à la fédération BTP66.
Je voudrais également dénoncer par là même, le laxisme et le manque de rigueur des administrations publiques dans l’attribution des Marchés, notamment le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales.
Voir des entreprises hors département ou étrangères remporter des appels d’offres,
alors que chacun sait, qu’elles mettent dans la balance, le dumping social ou l’emploi
de clandestins non déclarés, au détriment de nos PME Locales, est proprement scandaleux !
Si certains élus ont une responsabilité très claire dans l’attribution de ces chantiers d’infrastructures publiques, il serait utile également que lumière soit faite sur les mécanismes de financements et les organismes financiers qui les cautionnent…
Le Front National, dénonce depuis des années ces pratiques destructrices de notre emploi local,
elles-mêmes encouragées par une réglementation européenne nuisible au développement économique de nos départements.
SOCIÉTÉ : LES TARIFS BANCAIRES NE SONT PAS RÉGLEMENTÉS
Les tarifs bancaires ne sont pas réglementés, à l’exception des frais prélevés en cas d’incidents de paiement (frais de rejets et commissions d’intervention). Ils dépendent des politiques commerciales des établissements bancaires et peuvent par conséquent faire l’objet de négociations.
Les établissements bancaires sont tenus d’informer leurs clients des conditions générales applicables aux opérations qu’ils effectuent (notamment : conditions d’utilisation d’un compte, prix des différents services auxquels il donne accès et engagements réciproques de la banque et du client).
Cette information peut se faire par tous moyens :
– Affichage ou mise à disposition de brochures dans les agences
– Site Internet de la banque
– Envoi d’un courrier à la clientèle.
Les établissements bancaires doivent également informer par écrit leurs clients titulaires d’un compte bancaire de toute modification des conditions tarifaires applicables à ce compte, et ce deux mois avant la date d’application de la modification.
C’est ce que rappelle la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire dans une réponse ministérielle publiée le 15 juillet 2015.
Les frais bancaires (réglementés ou non réglementés) font, par ailleurs, l’objet d’un suivi particulier par l’Observatoire des tarifs bancaires.
MÉTROPOLE : LES MATINALES DE l’ÉCO, UN RENDEZ-VOUS POUR LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES
L’Agglo Perpignan Méditerranée organise, dans le cadre de sa mission de soutien à l’activité économique, une matinale du financement d’entreprises, jeudi 19 novembre 2015, de 9h à 13h, à l’hôtel d’agglomération (Amphithéâtre).
Cet événement a pour objectif de proposer aux chefs d’entreprises du territoire, de tous secteurs d’activité, un panorama complet des solutions de financement public (BPI France) et privé.
La matinale du financement d’entreprises du 19 novembre s’articule autour de cinq tables-rondes :
1 – La préparation de sa recherche de financements
2 – Le financement de l’investissement
3 – Le renforcement des fonds propres
4 – Le financement de l’innovation
5 – Le crowdfunding, nouveau mode de financement
Cette matinale, dédiée aux entrepreneurs, résulte de plusieurs constats :
– Des solutions de financement existent tout au long de la vie de l’entreprise : en phase de développement, de nombreux acteurs de la finance apportent des réponses concrètes et adaptées aux entreprises.
– Notre tissu économique étant composé en majorité de TPE/PME, les chefs d’entreprises sont souvent seuls a gérer et a devoir identifier et anticiper leur besoin en trésorerie.
– Une fois repérés, les outils de financement peuvent permettre de déclencher une stratégie commerciale d’entreprise et sont des leviers pour répondre a des opportunités de marché.
Inscrivez-vous sur :
lesmatinalesdeleco@perpignan-mediterranee.org
PENSIONS DE RETRAITE : +0,1% DEPUIS LE 1er OCTOBRE 2015
Les pensions de vieillesse sont revalorisées de 0,1 % au 1er octobre 2015.
C’est ce qu’indique une circulaire de la Direction de la sécurité sociale du 1er octobre 2015 en ligne depuis le 7 octobre 2015.
Avec ça, il y a de quoi relancer l’économie moribonde…
SOCIÉTÉ – NUMEROS SPECIAUX : NOUVELLE TARIFICATION A PARTIR DU 1er OCTOBRE 2015
Numéros spéciaux en 08, numéros courts : à partir du 1er octobre 2015, le système de tarification de ces numéros de téléphone dont certains son « surtaxés » est clarifié.
Pour le consommateur, la facturation des appels a toujours été jusqu’ici difficile à comprendre :
Comment reconnaître facilement les numéros surtaxés des autres ?
Qui est payé et qu’est-ce qui est payé quand le tarif de la communication est majoré ?
Le service rendu par le centre appelé ou bien l’opérateur de téléphonie ?
Pourquoi le tarif varie selon qu’on appelle d’un fixe ou d’un mobile le même numéro spécial ?
Chaque type de numéro correspondra à un code couleur :
– Vert pour les numéros gratuits,
– Gris pour les numéros banalisés,
– Magenta pour les numéros majorés.
Pour le consommateur, le tarif de ces appels distinguera deux éléments à savoir le prix de la communication téléphonique (C), c’est-à-dire le coût de sa collecte et son acheminement technique, et le prix du service (S) délivré par le centre appelé.
Sur cette base :
– Numéros gratuits, le coût sera nul,
– Numéros banalisés : le coût se limitera au prix de la communication téléphonique (C) et sera égal au prix d’une communication locale, calculée sur la base du tarif d’une communication vers un fixe. Ce coût pourra être nul pour ceux qui disposent d’un forfait mobile illimité,
– Numéros majorés : le coût sera égal de la communication téléphonique (C) auquel s’ajoute un prix du service rendu (S). Pour le premier, il s’agit d’une communication calculée sur la même base que précédemment. Pour le second, le prix du service sera soit à la durée, soit à l’appel (au maximum 0,80 € TTC/min ou 3 € TTC/appel).
Attention
À compter de cette date, le coût sera le même que l’appel soit passé depuis un téléphone fixe ou depuis un téléphone mobile.
SOCIÉTÉ : AU 1er OCTOBRE, LES TARIFS DE GAZ VONT BAISSER
Au 1er octobre 2015, les tarifs réglementés du gaz vont baisser en moyenne de 1,4 % par rapport à ceux du mois de septembre. C’est ce qu’a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans sa délibération du 16 septembre 2015.
Cette baisse concerne notamment ceux qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson (- 0,5 %), ceux qui en font un double usage, cuisson et eau chaude (- 0,9 %) et les foyers qui se chauffent au gaz (- 1,5 %).
Les évolutions des tarifs hors taxes de vente de gaz naturel représentent une baisse cumulée de 7,8 % depuis le 1er janvier 2015.
LOCATION IMMOBILIERE – LOYERS 48 : NOUVELLE VALEUR LOCATIVE DEPUIS LE 1er JUILLET 2015
Un décret publié au Journal officiel du 17 septembre 2015 fixe les nouveaux prix de base au mètre carré des loyers des locaux soumis à la loi du 1er septembre 1948. Cette augmentation, variable en fonction de la catégorie de logement, n’excède pas 0,15 %. Elle prend effet à compter du 1er juillet 2015.
Les logements soumis à la loi de 1948 sont des logements construits avant le 1er septembre 1948 et situés dans certaines communes, en général de plus de 10 000 habitants. La valeur locative mensuelle de ces locaux d’habitation dépend de la catégorie des logements (déterminée en fonction des équipements et du confort) et de leur localisation (agglomération parisienne ou hors agglomération parisienne). Ce régime présente l’avantage de proposer des loyers plafonnés et peu élevés.
La liste des communes appartenant à l’aire de l’agglomération parisienne est précisée en annexe du décret (ville de Paris, ensemble des communes des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, certaines communes de la Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et du Val-d’Oise).
PAC 2015 : APPORT DE TRÉSORERIE REMBOURSABLE
Communiqué de la Préfecture
Dans une conjoncture économique difficile pour le secteur agricole, un apport de trésorerie remboursable sera versé à partir du 1er octobre aux agriculteurs ayant demandé des aides de la PAC en 2015.
Pour en bénéficier, chaque agriculteur est invité à renseigner un formulaire mis à disposition dès le 20 juillet sur www.telepac.agriculture.gouv.fr ou auprès de la DDTM. Attention, pour les GAEC totaux, chaque associé devra remplir un formulaire distinct.
Ce formulaire devra être transmis sous forme papier à la DDTM au plus tard le 20 août 2015.
Les intérêts de l’apport de trésorerie seront intégralement financés par l’Etat, leur prise en charge constituant une aide dite « de minimis ». C’est pourquoi l’agriculteur devra indiquer le bilan des aides « de minimis » déjà demandées ou reçues (liste détaillée page 2 de la notice jointe au formulaire).
Pour les agriculteurs ayant déposé un dossier PAC en 2014 et en 2015 (même numéro Pacage), le montant de l’apport sera calculé sur la base d’un pourcentage des paiements des aides PAC de la campagne 2014 : DPU, PMTVA, aides ovines et caprines, ICHN et PHAE.
Pour les autres agriculteurs, le montant de l’apport de trésorerie sera calculé à partir de montants forfaitaires à l’hectare en tenant compte des surfaces graphiques déclarées dans le dossier PAC 2015. Pour être versé, l’apport de trésorerie devra représenter un minimum de 500€. Le remboursement de l’apport de trésorerie se fera automatiquement au versement du solde des aides.
Contact :
Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Pyrénées Orientales – Service économie agricole : Tel 04 68 51 95 98 ou 04 68 51 95 21
POLITIQUE : LE DRAME DES AGRICULTEURS
Par Jean-Claude PINGET, conseiller municipal et communautaire FN-RBM de la liste « Perpignan ensemble avec Louis ALIOT »
La situation des agriculteurs, qu’ils soient éleveurs, maraîchers, producteurs de fruits, vignerons ou autres est dramatique !
Bien sûr, elle tient pour partie des pratiques vampiriques de la grande distribution et de la coalition de leurs centrales d’achats, bien sûr qu’il faut des mesures de soutien ponctuelles, mais outre cela, il faut dénoncer l’enfumage et s’attaquer aux causes profondes.
Comment vendre des pêches à leur juste prix quand les espagnols paient des immigrés, clandestins ou non, 4 €uros l’heure, avec encore moins de charges et une administration « tolérante » ?
Comment vendre du porc en gagnant sa vie quand la Germanie de Frau Merkel paie ses ouvriers esclaves roumains, bulgares ou Polonais, moins d’un demi-smic français, profitant d’une monnaie conçue à ses seuls intérêts ?
Comment admettre que nos agriculteurs, comme nos chantiers navals d’ailleurs, soient privés d’importants débouchés en Russie par suivisme de l’Otan (dont le général de Gaulle nous avait sorti) ? Sanctions et contre sanctions dont nos agriculteurs sont les victimes !
Rappelons enfin, que les « subventions européennes » (y compris agricoles) sont faites avec notre argent, la France payant à l’Europe de Bruxelles le double de ce qu’elle reçoit !
La vraie solution est la sortie de cette Europe de Bruxelles ultra libérale, qui nous prépare des lendemains encore plus noirs avec le traité commercial avec les USA.
POLITIQUE : L’AGENCE DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE N’EN A QUE LE NOM…
Communiqué du CDC
Le journal L’Indépendant évoque le 7 juillet le dernier rapport de la Cour des Comptes sur l’Agence de Développement Touristique des Pyrénées-Orientales (ADT). Ce fruit de nos impôts, créé par le Conseil départemental, affecte près de 50% de son budget à 37 salaires, soit 1,5 million d’€uros. Le temps de travail y est anormalement bas et l’exigence de résultats est inexistante. Voici un énième exemple de clientélisme administratif. La Cour des Comptes révèle que l’ADT, déficitaire, ne dispose d’aucune stratégie ni outil de mesure de ses actions.
Ses voyages à New-York et à Shanghaï servent de vacances à ses émissaires censés attirer des acanciers en Pays Catalan. Certains frais de bouche sont injustifiés.
CDC rappelle l’évidence selon laquelle le tourisme est un secteur économique. Ses stratégies imposent la maîtrise du monde de l’Entreprise, que l’Administration doit accompagner et non remplacer. A ce titre, profitons de la proximité de la Catalogne du Sud et de son savoir-faire notoire. Le «Patronat de Turisme Girona Costa Brava», structure publique-privée, attire des flux touristiques internationaux, notamment français, en s’inspirant du modèle anglo-saxon.
Consultons les agences Aude Pays Cathare et Ariège-Pyrénées, programmées et mieux gérées.
Taillons à notre mesure une structure qui replace le tourisme dans le strict cadre de l’économie. Cette exigence est nécessaire au Pays Catalan, sous peine de dilution touristique dans la future grande région Toulouse-Montpellier.
POLITIQUE : MONSIEUR CALVET, QUELS GAGES DONNEZ-VOUS AUX INVESTISSEURS OU AUX ACTEURS DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DES P.-O. ?
Communiqué de Xavier Baudry, Conseiller Communautaire et Municipal de Perpignan-Méditerranée
François Calvet se plaignant que Louis Aliot, Député européen, ne lui obtienne pas de financements de l’Europe pour les différents projets qu’il porte avec la majorité UMP de l’Agglomération de Perpignan-Méditerranée, on aura tout vu !
Mais enfin monsieur Calvet, en tant que vice-président de PMCA, quels gages ou garanties apportez-vous aux investisseurs, vous qui faites partie d’une majorité UMP qui n’a fait que creuser la dette de la ville Perpignan et de la Communauté d’Agglomération (à plus 450 millions d’€uros pour cette dernière) ?
Croyez-vous que les investissements hasardeux entrepris par votre majorité aux commandes de PMCA, sauront encourager quiconque à mettre 1 centime d’€uro supplémentaire d’argent public ou privé ?
Est-il nécessaire de vous rappeler les grands chantiers de votre majorité :
– Un cadran solaire à 300 000 €, « œuvre d’art » au fonctionnement aléatoire ! (Nécessitant un supplément de travaux de 100 000 €),
– Une gare TGV, construite avant d’avoir la certitude de voir arriver le TGV au centre même de Perpignan (la charrue avant les bœufs !),
– Un Centre du Monde, Centre Commercial aujourd’hui vide, sur le même lieu de la pseudo-gare TGV qui a coûté 160 millions d’€uros à des investisseurs qui ont perdu une grande partie de leur capital,
– Un théâtre de l’Archipel qui a coûté plus de 45 millions d’€uros, en perpétuel déficit,
– Une passerelle sensée « ouvrir le Quartier du Vernet à la Culture », qui passe d’un coût de 4,5€ à plus de 6 millions d’€uros, qui sera fermée par jour de Tramontane !!!
– Une rénovation du Conservatoire qui passe de 8 millions à 12 millions d’€uros comme par enchantement !
– Des actifs de l’Agglomération PMCA, bradés au plus offrant (Terrains, Locaux Commerciaux vides…etc.), sans parler de ces zones commerciales qui détruisent les petits commerces et l’emploi des Centres-Villes.
Non, Monsieur Calvet, les représentants et élus du Front National n’apporteront pas leur caution à cette gabegie et à ces investissements hasardeux !!! Ne comptez pas sur nous !
DEPARTEMENT : LES EX-SALARIES DE LA MDEE SOUHAITENT UN JOYEUX NOËL ET UNE BONNE ANNEE 2015
Après avoir accompagné de nombreux demandeurs d’emploi, salariés, créateurs et dirigeants d’entreprises, collégiens, lycéens et étudiants avec beaucoup de dévouement et de plaisir tout au long de nos 10 ans d’existence, les salariés de la Maison de l’emploi et de l’entreprises tiennent, à l’heure de la fermeture définitive de la MD2E, à leur souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année 2014 et tous leurs vœux de bonheur pour cette nouvelle année 2015. Espérant pour tous la réussite de leurs projets professionnels.
Nous souhaitons aussi, avec nettement moins d’enthousiasme, présenter à l’ensemble des élus du territoire nos vœux de fin d’année afin qu’ils puisent dans cette « trêve des confiseurs » le courage nécessaire pour les actions à mener en 2015 et leur donnons rendez-vous lors des prochaines échéances électorales. Licenciés et « exclus » des politiques de l’emploi sont aussi des électeurs qui votent et, le cas échéant, sanctionnent !
L’absence de réactions des élus et partis politique locaux depuis l’annonce de la fermeture de la Maison de l’emploi et de l’entreprise, démontre que la classe politique n’a pas comme priorité la lutte contre le chômage endémique de notre territoire dont les taux crève les plafonds ! Nous espérons donc que ces mêmes politiques n’auront pas l’audace d’inclure cette thématique dans leurs discours de campagne, mais il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui y croient !
Ex-salariés de la Maison de l’emploi et de l’entreprise, mais néanmoins toujours… ELECTEURS !
DEPARTEMENT : PLAN D’ACTION FRUITS ET LEGUMES
Communiqué de la Préfecture
Face à la crise que traverse le secteur des fruits et légumes, le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, a mis en œuvre un plan d’action « fruits et légumes » pour améliorer la trésorerie des exploitations spécialisées. Ce plan comporte des mesures de type Fonds d’allègement des charges financières (FAC), prêt de reconstitution du fonds de roulement (prêts de trésorerie) et prise en charge de cotisations MSA.
Bénéficiaires des aides et critères d’éligibilité
Ces mesures sont réservées aux exploitants agricoles à titre principal, aux Groupements agricoles d’Exploitation en Commun (GAEC), aux Exploitations Agricoles à Responsabilité Limitée (EARL) et autres personnes morales ayant pour objet l’exploitation d’un domaine agricole et dont plus de 50 % du capital est détenu par des exploitants agricoles à titre principal et dont l’exploitation :
– est spécialisée à au moins 60 % du chiffre d’affaires dans la production de fruits et/ou légumes
– et connaît une baisse du chiffre d’affaires (CA) 2014 au moins égale à 30 % par rapport à la moyenne des 5 années précédentes en excluant la meilleure et la moins bonne année ou, le cas échéant, par rapport au CA 2013 si cela est plus pertinent.
Nature des aides
– FAC : prise en charge des intérêts 2014 sur les échéances des prêts professionnels à long et moyen termes d’une durée supérieure ou égale à 24 mois
– prêts de trésorerie : prise en charge d’une partie des intérêts des prêts de trésoreries accordés entre le 1er septembre 2014 et le 15 janvier 2015, soit 1,5 point dans la limite du taux accordé par la banque et pour un montant prêté maximum de 50 000 €
– MSA : prise en charges de cotisations sociales
Retrait des dossiers
A compter de ce jour, les dossiers peuvent être retirés auprès des structures suivantes :
– Crédit Agricole et Banque Populaire
– Chambre d’Agriculture 66
– Syndicats Agricoles à vocation générale
– Organisations de producteurs fruits et légumes
– Site internet de l’Etat dans les Pyrénées Orientales : www.pyrenees-orientales.gouv.fr (rubrique : politiques publiques /agriculture)
Retour des dossiers
Direction départementale des territoires et de la mer au plus tard le 27 février 2015 (*).
(*)Si vous souhaitez que votre demande de prise en charge MSA soit également instruite dans le cadre de l’enveloppe générale MSA, vous devez retourner votre demande à la DDTM avant le 30 janvier 2015
DEPARTEMENT : CREDIT D’IMPOT COMPETIVITE EMPLOI
24 millions d’€uros d’impôts en moins pour les entreprises des Pyrénées-Orientales
Communiqué de Josiane Chevalier, Préfète des P.-O.
Depuis le début de l’année 2014, la mise en œuvre du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) s’est traduite par une réduction de 24,2 millions d’€uros des impôts dus par les entreprises des Pyrénées-Orientales.
Au total, 4.311 entreprises du département ont bénéficié du CICE, soit par restitution (le Trésor public reverse une somme à l’entreprise), soit par imputation (réduction du montant d’impôt dû).
Josiane CHEVALIER, préfète des Pyrénées-Orientales, se réjouit que ces 24 millions d’€uros aient pu être économisés par les entreprises des Pyrénées-Orientales, pour être mis au service de l’investissement et de l’emploi.
Il s’agit, pour l’Etat, d’un effort financier significatif, gagé par des réductions de ses dépenses de fonctionnement.
Pour mémoire, le CICE est un élément central du « pacte de responsabilité et de solidarité » annoncé par le président de la République et le Premier ministre au début de l’année 2014. Il s’agit d’un crédit d’impôt ouvert à toutes les entreprises employant des salariés, équivalent à 6 % de la masse salariale brute (hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC).
EMPLOI : LANCEMENT ET MISE EN LIGNE DE LA 1ère « e-plateforme RH » LOCALE
Une boite à outils au service des entreprises
Dans le cadre des 2èmes rencontres du numérique, la Maison de l’emploi et de l’entreprise a lancé jeudi 20 novembre la 1ère « e-plateforme Ressources Humaines » locale, en présence de dirigeants de l’Économie Numérique, sur le site www.mde-perpignan.fr
L’objectif de cette « e-plateforme », à destination des entreprises, est de favoriser le développement de pratiques RH de qualité pour les TPE/PME de notre territoire jusqu’à une éventuelle labellisation ou certification de leurs process.
Les dirigeants d’entreprises, les DRH, trouveront sur cette « e-plateforme », des outils téléchargeables, informations et procédures essentielles relatives aux différentes thématiques RH.
Ces outils, clairs et adaptables, respectent les étapes d’une procédure de pour les entreprises : exemple de grille de définition du profil de poste, rédaction de l’offre d’emploi, exemple de fiche ROME, tableau de suivi des candidatures, grille de sélection de CV et lettres de motivation, lettre de réponse négative sans entretien, lettre de réponse positive pour convocation à un entretien, guide d’entretien de recrutement, synthèse des entretiens de recrutement, lettre de réponse négative après entretien, lettre de réponse positive après entretien, sommaire du livret d’accueil et le guide d’intégration du salarié.
Des outils supplémentaires viendront alimenter cette « e-plateforme ». En décembre seront téléchargeables des outils pour l’accueil de nouveaux salariés, des informations sur les dispositifs et aides au recrutement…
POLITIQUE : Rencontre de FERNAND SIRE avec l’Ordre des Avocats du barreau de Perpignan

Fernand Siré aux côtés de son « atout charme » Christine Llorens, Hermeline Malberbe et J.Marc Pujol face à l’ordre des avocats
Jeudi 20 novembre 2014, à la veille de la grève entamée par les avocats du barreau de Perpignan, Fernand SIRÉ, Député de la 2ème circonscription des Pyrénées-Orientales, a rencontré Monsieur le Bâtonnier Gilles BOXO, ainsi que les membres du Conseil de l’Ordre des avocats. Cet entretien a permis à Fernand SIRÉ d’assurer son soutien à la profession durement malmenée par le Gouvernement qui veut imposer par voie d’ordonnance, donc sans débat parlementaire, le projet de loi « pour la croissance et l’activité » qui concerne les professions réglementées. Ce texte, qui est actuellement sur le bureau du Conseil d’Etat, prévoit en effet de nombreuses dispositions qui mettront à mal les fondements même de cette profession : la création des avocats d’entreprise impliquera un lien de subordination qui mettra en péril l’indépendance de l’avocat ainsi que le secret professionnel; la suppression de la postulation territoriale permettra à de gros cabinets de s’implanter dans notre département et entraînera de fait la mort des cabinets perpignanais et in fine une désertification juridique ; la financiarisation des professions juridiques par l’intégration des capitaux extérieurs conduira à une obligation de rentabilité préjudiciable aux justiciables dans le traitement de leur dossier.
Fernand SIRÉ s’opposera au refus du Gouvernement de soumettre ce texte au Parlement et aidera le barreau de Perpignan à faire entendre la voix des avocats qui luttent pour la préservation de leur profession et la pérennité du système judiciaire et juridique au service des justiciables.
SKI : COMMENT LES PETITES STATIONS SE JOUENT DES CAPRICES DE LA NEIGE
Foin du réchauffement ! Longtemps tributaires de la neige, les domaines skiables de basse altitude se sont adaptés aux caprices du climat en bichonnant leurs pentes mais doivent encore diversifier leur activité face à la concurrence des hautes cimes.
Indispensables aujourd’hui à la préparation de l’hiver, l’épierrage, le ré-engazonnement, l’enneigement artificiel et le damage systématique des pistes ont permis de diviser par trois, depuis 1990, l’exposition de ces stations à la météo, qui savent désormais exploiter même le plus fin des manteaux neigeux, selon les professionnels.
« C’est vrai ici comme ailleurs, mais ce sont les domaines de moyenne montagne qui ont le plus bénéficié de ces techniques. Grâce à elles, leur fréquentation a davantage progressé que celle des grandes stations au cours des dernières années », souligne Laurent Reynaud, délégué général de Domaines skiables de France.
À Lans-en-Vercors en Isère, où elles culminent à 1.900 mètres, les pentes sont travaillées chaque été pour permettre aux skieurs de les dévaler aux premiers flocons. « Avant, un simple redoux pouvait nous faire fermer. Aujourd’hui, un peu de neige de culture suffit à passer des caps difficiles. L’enneigement artificiel est devenu un élément majeur », analyse Ludovic Moulin, directeur d’exploitation.
Selon une étude d’Atout France en 2009, sa généralisation a permis de diminuer de moitié la baisse de fréquentation des stations en cas de pénurie. « On peut considérer que la neige de culture consolide 15% du chiffre d’affaires les bonnes saisons et 30% les années délicates », indique-t-elle.
– Canons et barrières à neige –
Pour expliquer la résistance des petites stations face aux grandes, les professionnels du ski pointent aussi une expertise accrue et de nouveaux outillages.
« Nos plans de damage sont aujourd’hui plus rigoureux, on sait aussi mieux travailler la neige grâce à un personnel mieux formé. Les machines à treuil nous aident à enneiger de manière beaucoup plus performante les fortes pentes », détaille Ludovic Moulin.
Super Besse, dans le Massif Central, 70% du domaine, situé entre 1.400 et 1.800 mètres d’altitude, est équipé de 315 canons à neige. La station a également investi depuis le début des années 1990 dans des barrières derrière lesquelles l’or blanc est stocké et rabattu naturellement sur les pistes en cas de vent.
Quelque 250.000 €uros sont déboursés chaque année en aménagements, pour des revenus hivernaux d’environ 9 M€, contre 2,6 millions il y a dix ans. « On peut dire aujourd’hui que nous avons réussi notre adaptation. Les pistes sont de vrais boulevards », explique Vincent Gatignol, directeur des remontées mécaniques.
Pour étoffer leur clientèle et garantir leur activité, certaines stations de moyenne montagne élargissent aussi leur offre sportive. Comme Saint-Pierre-de-Chartreuse en Isère, qui mise sur le trail, hiver comme été.
– « On n’a pas encore remplacé le ski » –
A Super Besse, le VTT, la luge d’été et une tyrolienne de 1.600 mètres de long ont quasiment triplé le chiffre d’affaires estival en quatre ans, à 900.000 €uros en 2014.
« D’autres activités existent mais elles sont pour l’heure loin de générer l’emploi et les retombées économiques du ski. Bref, on ne l’a pas encore remplacé. Sans lui, Lans-en-Vercors serait une cité dortoir », tempère Ludovic Moulin.
« La question de l’équilibre économique des stations de basse altitude va se poser avant celle du changement climatique car leurs modèles s’engluent en termes de recettes et de dépenses. Des décisions vont devoir être prises d’ici dix ans », prévient Laurent Reynaud.
Pour Michel Giraudy, président de l’association France Montagnes et maire de Bourg-Saint-Maurice/Les Arcs en Savoie, « ces stations en ont encore sous le pied. La plupart d’entre elles ont une économie bien assise sur quatre mois de ski, mais elles n’exploitent pas les deux-tiers de leur richesse ».
L’avenir passe selon lui par « davantage de polyvalence économique » et le maintien d’une population « en développant des emplois permanents dans l’enseignement, l’artisanat ou encore la santé ».
A Super Besse, elle s’érode pour l’instant à mesure que les taxes augmentent, d’après M. Gatignol.
CANET : PRESENTATION DE LA 1ère ENQUETE « RESSOURSES HUMAINES » DE LA FILIERE NAUTIQUE
Jeudi 20 novembre 2013 à 18h au lycée Rosa Luxemburg, 2 avenue Jean Moulin, Canet-En-Roussillon, Brigitte PUIGGALI, Présidente de la Maison de l’emploi et de l’entreprise et l’AGEFOS-PME LR, présenteront la 1ère enquête « Ressources Humaines » réalisée auprès de 39 entreprises locales de la filière Nautique et feront le bilan des 1ères actions réalisées.
L’objectif de ces travaux est d’identifier collectivement les pistes d’actions à mener afin d’accompagner le développement de la filière et d’en renforcer l’attractivité.
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une GPEC-T (Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences – Territorial ) pilotée par la MD2E au sein d’un comité de pilotage composé de : la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), la CMA (Chambre des Métiers et d’Industrie), PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), Pôle emploi, AGEFOS PME (association pour la gestion de la formation des petites et moyennes entreprises), FONGECIF (Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation), FIN (Fédération des Industries Nautiques), CAP Emploi, MLJ (Mission Locale Jeunes) , Lycée Rosa Luxemburg, association d’entreprises Nautipôle Méditerranée, le Greta et l’INM (Institut Nautique méditerranéen).
L’étude sera remise aux professionnels de la filière Nautique présents.
Renseignements
Maison de l’emploi et de l’entreprise
Tél. 04 68 35 2000
contact@mde66.fr
POLITIQUE : Sécurité sociale et alternatives économiques au menu de l’AGAUREPS-Prométhée à Thuir
Par Francis DASPE, Francis DASPE, Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée
L’AGAUREPS- Prométhée (Association pour la Gauche Républicaine et Sociale – Prométhée) organise une conférence / débat jeudi 20 novembre 2014 à Thuir à 18 heures 30. Le thème sera intitulé « Décrypter la censure de la Loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (LFRSS), construire les alternatives économiques ».
Le débat sera animé par Alain MIH, responsable local du Front de Gauche. Deux conférenciers apporteront leur contribution : Francis DASPE, secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée, et Stéphane MESTRE, économiste.
Le 6 août 2014, le Conseil constitutionnel a censuré une mesure contenue dans l’article 1 de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale (LFRSS) : la réduction dégressive des cotisations salariales de sécurité sociale pour les salaires proches du Smic.
Le décryptage de cette décision permettra d’examiner les principes fondamentaux de la Sécurité sociale. Ce sera aussi l’occasion d’élargir la réflexion en dévoilant les multiples contresens de la politique économique du gouvernement, par exemple en matière d’emploi, de pouvoir d’achat ou de fiscalité.
Il y a en effet urgence à débattre afin de définir les politiques économiques dont notre pays a besoin, loin des dogmes libéraux dominants et des injonctions de la Troïka (Commission européenne, FMI, Banque centrale européenne).
Conférence / débat jeudi 20 novembre 2014 à Thuir à 18 heures 30 – Salle des aînés
MJC (Maison des Jeunes et de la Culture). Entré libre.
PERPIGNAN : les dirigeants du Club Économie Sociale et Solidaire s’exposent
Programme rencontres du numérique
Mercredi 12 novembre, de 8h30 à 10h à la MD2E, 12 rue Pierre Cartelet à Perpignan, Les dirigeants du club ESS de la Maison de l’emploi et de l’entreprise s’exposent dans le cadre du mois de l’ESS.
Le club des dirigeants de l’ESS, animé par la MD2E, se compose d’entrepreneurs accompagnés au sein de l’incubateur ESS de la MD2E, créé en 2007, et de dirigeants du territoire ayant signé la charte ESS de bonnes pratiques.
Cette rencontre est l’occasion, dans un espace-temps convivial, d’échanger entre dirigeants dans l’ESS et ainsi créer des synergies pour de futures coopérations.
Découvrez à cette occasion 13 portraits (exposition photos) d’entrepreneurs issus de l’incubateur ESS de la MD2E
Renseignements et inscriptions :
Maison de l’emploi et de l’entreprise
12, rue Pierre Cartelet – Perpignan
Tél. 04.68.35.20.00
Courriel : contact@mde66.fr
POLITIQUE : Visage de Dieu, visage de loup, l’expression alternante du visage de la mondialisation
Par Robert Olives, conseiller municipal FN d’Espira de l’Agly – canton de la Vallée de l’Agly
Comme disait Gabin, j’ai eu beau faire les cent pas sur la terre, je ne sais toujours pas comment elle tourne.
Etant rivesaltais de coeur et rivesaltais de racine, je ne peux donc me retenir de réagir sur l’information parue dans l’Indépendant du 5 novembre 2014. En effet, on y apprend qu’une entreprise de traitement des métaux (Nobelclad) filiale de Dynamics Materials Corporation (DMC), firme cotée au NASDAQ, envisagerait la suppression de 31 postes sur ce site afin d’en créer 5 dans la centralisation de l’administration générale des ventes à Rivesaltes. Les activités de chaudronnerie, elles, seraient délocalisées en Allemagne afin de permettre à ce projet d’aboutir.
Tout d’abord, rien ne justifie ces suppressions d’emplois pour raisons économiques car cette entreprise a réalisé un chiffre d’affaires en 2013 de 24.306.839 €uros en 2013. Ensuite, je dénonce vigoureusement cette délocalisation en Allemagne qui n’est qu’un énième acte de soumission à l’hyper-compétitivité de nos voisins germains.
Face à cette désindustrialisation débridée, il faut se réarmer en renégociant les traités européens, en instaurant un protectionnisme intelligent à nos frontières et en retrouvant notre liberté monétaire. Le Front National / RBM s’engage à faire de l’emploi sa priorité, à faire de la ré-industrialisation l’axe majeur de sa politique et apporter un soutien massif aux PME/PMI, premières victimes du délitement de notre économie nationale.
Marine Le Pen connaît les problèmes que subit la classe ouvrière qui trime, chaque jour, parfois au péril de leur existence, pour que nous, citoyens français, puissions mieux vivre. Nous nous devons de protéger les ouvriers contre ces violences économiques qui tuent nos emplois, nos espoirs, notre pays.
Vous êtes de plus en plus à nous rejoindre et à faire ce constat accablant. Les prochaines élections approchent et il serait peut-être temps, pour certains, de méditer cette phrase homérique : « qu’il n’est rien de plus agréable à l’homme que sa patrie ». Mais ne pas comprendre cela, c’est n’avoir rien compris.
Chers salariés, sachez que Louis Aliot, les responsables locaux ou moi-même restons à votre disposition pour répondre à vos inquiétudes, à vos attentes.
Vive l’Emploi, vive l’Industrie et vive la France !
MAISON DE L’EMPLOI DE PERPIGNAN : PROGRAMME DES ANIMATIONS AU CENTRE DE RESSOURCES
Du 1er au 30 novembre 2014
Dans le cadre de ses missions, la Maison de l’emploi et de l’entreprise du bassin de Perpignan propose, un programme d’animations thématiques gratuites en direction des chercheurs d’emploi, des créateurs d’entreprises et des salariés
Dans un souci d’organisation et d’efficacité, l’inscription à ces sessions d’animations, est conseillée auprès des conseillers 24h avant au plus tard.
Confiance en soi
En groupe, venez-vous booster en vue de vos futurs entretiens d’embauche ou rendez-vous professionnels.
– Mercredi 12 novembre, de 14h à 17h, booster sa confiance en soi, toutes les techniques pour « se sentir plus à l’aise en entretien ou en animation de réunions ».
– Mardi 25 novembre, de 14h à 17h, améliorer sa prise de parole pour réussir son entretien d’embauche, ses rendez-vous professionnels et rendre attentif son auditoire.
Informatique
Améliorer votre pratique des outils informatiques dans le cadre de votre recherche d’emploi
– Jeudi 6 novembre, de 14h à 17h, Initiation à la bureautique et au traitement de texte
– Mercredi 26 novembre, de 14h à 17h, Initiation à la bureautique et au traitement de texte
Passerelle Métiers /Entreprises
Venez identifier les enjeux d’un secteur d’activité en termes d’emploi, d’enseignement et de formation et de participer à un réel moment d’échanges
– Jeudi 13 novembre, de 14h30 à 17h00, les métiers des Services à la Personne vous intéressent ? Des employeurs et des professionnels de l’emploi et de la formation vous en parlent…
Ressources Humaines
Ateliers à l’attention des chefs d’entreprises et/ou Responsables des Ressources humaines
– Mercredi 5 novembre, de 14h à 17h, décrypter les gestes et mimiques, initiation et découverte de la synergologie
Novembre, Mois de l’Économie Sociale et Solidaire
Les dirigeants du club ESS de la MD2E s’exposent
– Mercredi 12 novembre, de 8h30 à 10h, Exposition photos et témoignages des dirigeants du club ESS de la MD2E
Renseignements et inscriptions
Maison de l’emploi et de l’entreprise
12, rue Pierre Cartelet à Perpignan
Tél. 04 68 35 2000
contact@mde66.fr / www.mde-perpignan.fr
AGGLO : QUATRE SOCIETES REJOIGNENT LES PEPINIERES D’ENTREPRISES
Respectivement spécialisées dans l’Economie sociale et solidaire (ESS) ainsi que les Energies renouvelables (EnR), les pépinières d’entreprises de la Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée, 2PME Cartel et 2PME Tecnosud, constituent la solution privilégiée pour les créateurs d’entreprises à la recherche de structures, d’accompagnement spécialisé et de services à valeur ajoutée afin de démarrer leur activité. Depuis la rentrée, quatre nouvelles sociétés sont venues s’y installer : Kala-Karité, Bibimob.fr, Easy fashion Age et Creton distribution.
Cette dernière entreprise, spécialisée en énergies renouvelables dans le domaine du chauffage et de la fumisterie, assure la distribution de poêles, inserts et chaudières à granulés de bois, et à bois, auprès des revendeurs installateurs, pour les régions Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées. Nathalie et Philippe Creton l’affirment : « Etre en pépinière d’entreprises est un atout supplémentaire pour notre développement (…). Actuellement, nous préparons notre site e-commerce et dans le développement à venir de notre société nous proposerons, entre autres, nos services d’expertises auprès des gestionnaires de chaufferies et de collectivités dans le domaine des évacuations de fumées ».
L’activité de l’entreprise Kala-Karité est centrée sur l’exploitation du beurre de karité : « La qualité est l’objectif premier dans l’élaboration de nos produits, c’est pour cela que nous insistons sur un contrôle à chaque étape de la production depuis sa récolte », souligne Clarisse Charara, P-DG de la société. Contrairement à la majorité des producteurs, Kala-Karité récolte et produit son propre beurre de karité, dans le nord du Bénin : « il est bien entendu
Bio-équitable, certifié par Ecocert ». L’activité de Kala-Karité se diversifie dans trois directions distinctes : les produits de beauté de luxe 100% Bio à base naturellement de beurre de karité, les soins équestres 100% phytothérapeutiques, Bio et non-dopants et, enfin, du beurre de karité Bio-équitable à destination des petits laboratoires ou savonneries.
Port-Vendres et Côte Vermeille : suite et fin… de non-recevoir !
Communiqué de Marie-Thérèse Coste-Fesenbeck, Secrétaire Départementale du Front National
N’en déplaise à monsieur Nadal qui surestime certainement les capacités actuelles de la ville de Port-Vendres, nous persistons à dire que l’arrivée de croisiéristes et les retombées économiques qui en découlent ne seront pas au rendez-vous pour la cité de Vénus !
Il est en effet de notoriété publique sur le département que les touristes débarquant des bateaux de croisière à Port-Vendres ne restent pas sur place plus d’une demi-heure !
Où vont les bus attendant sur les quais afin de récupérer tout ce beau monde ?
À Port-Vendres ?
Et bien non ! Ils sont là pour partir en direction de Collioure, Céret, Salses ou même Carcassonne…
Les espérances de monsieur Nadal quant à l’adaptation du monde économique à cette clientèle sont ubuesques, quand on sait que le chômage est en constante augmentation sur le département (+ 0,16% au mois d’août, soit plus de 34 000 demandeurs d’emploi !) et que l’État continue de taxer les commerçants et artisans de manière aberrante; une telle adaptation parait donc bien compromise à l’avance sans une démarche plus globale et une nouvelle dynamique économique dans laquelle le développement de l’artisanat, et du commerce local serait au centre du dispositif !
Certaines associations comme l’Union des Savoir-Faire peuvent d’ailleurs faire des propositions allant dans le bon sens sur ce thème…
Pour arranger la situation économique locale, nous apprenons aussi la fermeture annoncée de la gare de Port-Vendres !
J’imagine que cette fermeture résulte d’une très grande réflexion sur de nouvelles méthodes pour relancer les transports sur la Côte Vermeille, les habitants et les touristes apprécieront la méthode !
Enfin, pour rassurer monsieur Nadal, je tiens à lui dire que sa peur d’une utilisation démagogique des marins-pêcheurs est totalement dénuée de sens et qu’un peu de décence serait bien venue…
Je lui rappelle au cas où il l’aurait oublié que les positions européistes de son parti vont, et ont toujours été, à l’encontre des intérêts de la pêche française et que, pendant la campagne des élections européennes, seul Louis Aliot s’est intéressé au sort des marins-pêcheurs en allant à leur rencontre et en participant à des sorties en mer avec eux afin de pouvoir porter leur message de détresse à la commission européenne…
Comment peut-on décemment regarder en face nos amis marins-pêcheurs et leur dire que les élus locaux s’occupent d’eux alors que leurs amis à Bruxelles votent les directives de la Politique Communautaire de la Pêche (PCP) que les professionnels de la pêche connaissent bien (malheureusement… !).
Comment leur expliquer que la pêche artisanale(1) sur Port-Vendres ait diminué de 30% en une vingtaine d’années, passant de 300 personnes vivant de cette pêche à 200 tout emploi confondu, réduisant le nombre de bateaux de plus de 40% sur cette période…
Il y quelques décennies, la pêche à Port-Vendres était un secteur florissant qui rayonnait jusqu’à Sète et même jusqu’à Marseille. Une dizaine de chalutiers et une cinquantaine de lamparos mouillaient dans le port, qu’en est-il aujourd’hui ? À peine 3 lamparos, 4 thoniers et 10 chalutiers sont encore sur le secteur avec une présence en mer très réduite « grâce » aux quotas…
Et que dire encore de la synthèse du classement des criées françaises de 2012 plaçant celle de Port-Vendres au dernier rang, 37e sur 37 pour la valeur, en milliers d’euros, de ses apports débarqués alors que Port la Nouvelle annonce 5 fois plus !
Quant au tonnage de ses apports, la criée de Port-Vendres est également 37e sur 37, avec 697 tonnes débarquées : c’est 3 fois moins qu’à Port la Nouvelle qui déclare 2064 tonnes…
Les chiffres sont malheureusement sans appel !
Le Front National – Rassemblement Bleu Marine a toujours été présent pour répondre aux préoccupations des populations les plus touchées par ces politiques d’abandon, qu’elles soient nationales, locales ou européennes et nous ne laisserons pas mourir nos commerçants, artisans ou marins-pêcheurs sans réagir et sans nous battre !
Nous porterons leurs voix au sein des collectivités locales, nationales et européennes pour ne pas les voir disparaître un jour !
(1) En matière de pêche, le terme d’ « artisanal » s’applique en général à toute entreprise à petit capital, le plus souvent propriété des pêcheurs, par opposition à la « grande pêche » ou « pêche industrielle », qui suppose de gros investissements effectués par des sociétés ou des groupes financiers.
PERPIGNAN : VISITE DU CHANTIER DU NOUVEL ABATTOIR PAR DE LA PREFETE DES P.-O. JOSIANE CHEVALIER
Mercredi 24 septembre – 11h30
Josiane CHEVALIER, préfète des Pyrénées-Orientales, visitera le chantier de construction des projets du nouvel Abattoir et de la société GUASCH.
Le nouvel abattoir répond à un besoin de rationalisation du processus de production grâce à sa situation géographique et son dimensionnement.
Il permettra d’assurer l’avenir de la « filière viande » qui représente dans le département plus de 200 emplois directs et fait vivre plus de 250 éleveurs.
Démarré au mois de mars dernier, le nouvel abattoir est contigu à la nouvelle usine de découpe, construite suivant le même calendrier, par la société GUASCH et Fils.
Il a été largement soutenu par les acteurs publics.
Le coût total a été évalué à 7.27 M € répartis selon le plan de financement suivant :
Etat (France Agrimer : 480 000 €
Europe (FEADER) : 978 000 €
Conseil régional : 600 000 €
Conseil général : 600 000 €
Ville de Perpignan : 300 000 €
Capital social SCIC : 1 500 000 €
Emprunt Autofinancement : 2 830 369 €
Total : 7 288 793 €
CONTRAT DE GENERATION : doublement de l’aide financière
La Préfecture communique
Le décret du 12 septembre 2014 portant majoration de l’aide financière accordée au titre du contrat de génération précise que pour les entreprises :
– Qui embauchent un jeune de moins de 26 ans en CDI,
– Et qui simultanément, ou au plus tôt 6 mois avant ce recrutement, procèdent à l’embauche d’un salarié d’au moins 55 ans,
L’aide financière de 4 000 € est portée à 8 000 € par an pendant 3 ans
Soit une aide totale de 24 000 € par contrat
Par ailleurs, dans le cas d’un recrutement en CDI d’un jeune de moins de 26 ans, ou de moins de 30 ans (travailleur handicapé), ou du maintien d’un salarié d’au moins 55 ans au moment de l’embauche, le dispositif précédent est maintenu :
Soit une aide de 4 000 € par an pendant 3 ans.
Contact Pôle Emploi : 3995
Les croisières, un luxe pour Port-Vendres ?
Par Marie-Thérèse FESENBECK, secrétaire départementale du FN66
Alors qu’un afflux massif de bateaux de croisières nous est annoncé à Port-Vendres dans l’avenir, nous nous posons néanmoins quelques questions sur les retombées en terme économique pour la ville de Port-Vendres.
En effet, dans l’absolu nous ne pouvons que nous réjouir que de nombreux touristes débarquent à Port-Vendres, mais les infrastructures de la ville et son développement en matière touristique lui permettent-ils d’en tirer de réels bénéfices ?
Dans l’article du journal l’Indépendant, nous apprenons que les passagers dépensent en moyenne 55 € par jour lors de leurs escales…
Mais une étude de marché a-t-elle été réalisée pour savoir où et comment ces personnes dépensent leur argent ?
Un accompagnement de ces touristes est-il prévu ?
Iront-ils dépenser leur argent chez les commerçants de Port-Vendres (restaurants, boutiques de souvenirs, caves viticoles) ?
Bref, en fait personne n’en sait rien car ce calcul correspond à ce qui est dépensé dans les villes balnéaires les plus touristiques comme Collioure ou Saint-Tropez mais Port-Vendres est-elle suffisamment préparée économiquement à cela ?
La seule chose certaine pour le Conseil Général est le fait que le droit d’escale va leur rapporter 1 000 € par bateau, cela au moins a été chiffré…
Une autre question demeure toujours sans réponse à ce jour, quid de l’accès de grands bateaux de croisière dans la baie de Paulilles ?
Malgré de fortes oppositions à ce projet tant au niveau écologique pour les fonds marins qu’au niveau de l’impact économique pour la pêche locale la question demeure toujours sans réponse à ce jour…
Quels investissements le Conseil Général et la mairie entendent-ils réaliser pour le développement économique de la ville de Port-Vendres, je parle bien sûr de ceux qui apporteront du travail aux habitants et permettront de rentabiliser cet afflux de touristes ?
En attendant les marins pêcheurs restent soumis à leur triste sort et à leur lente disparition, les Port-Vendraises et Port-Vendrais ont de justes raisons de se poser des questions quant à la façon dont tout cela a été décidé et à qui profitera cette soi-disant manne financière…
Nous demandons donc la création d’un vrai partenariat entre intervenants de la vie économique et élus locaux (Conseil Général et mairies) permettant de pouvoir évaluer les intérêts de chacun et d’arriver à un consensus afin de mettre en place un tourisme responsable sur le secteur Argelès – Cerbère par des parcours touristiques ciblés sur les traditions économiques locales (la pêche, l’artisanat, la faune et la flore, la viticulture…) tout en protégeant l’écosystème de notre si belle Côte Vermeille.
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